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vendredi 28 août 2009
le broker Jefferies a rehaussé sa recommandation
A contre-courant, L'Oreal (Paris: FR0000120321 - actualité) s'offre un rebond de plus de 2,5% sur le marché parisien ce mardi. De sources de marchés, le broker Jefferies a rehaussé sa recommandation de "conserver" à "acheter" sur le dossier avec un objectif de cours relevé de 54 à 72 Euros.
les statistiques du chômage sont "truquées"
Nous savons tous que les statistiques du chômage sont "truquées" soit par omission, c'est a dire on ne retient qu'une catégorie de chômeur (en France par exemple on ne retient que le DEFM1 en négligeant les autres catégories). Aux USA on ne compte que ceux qui touchent les indemnités etc ...
Il y a donc un énorme écart entre les chiffres annoncés et la réalité par soucis de ne de pas alarmer la population. Le taux de chômage officiel aux Etats est de 9.4% or d'après mes calcul je trouvais un taux de chômage de 14.5% qui correspondait à 4.5 millions de chômeurs non recensés. Et bien aussi incroyable que cela puisse paraitre j'étais en dessous de la réalité et le chiffre qui a été dévoilé par un membre de la FED , alarmé par l'ampleur du désastre, est tout simplement énorme. En effet, le chômage réel américain s'élèverait à 16% !
Je vous laisse découvrir la news officielle :
Etats-Unis : le taux de chômage "réel" atteindrait 16 %
LEMONDE.FR avec AFP | 26.08.09 | 19h46
Le taux de chômage réel aux Etats-Unis atteint 16 % si l'on prend en compte les "travailleurs découragés" ayant cessé de chercher un emploi et ceux qui ne travaillent pas autant qu'ils le souhaiteraient, a déclaré mercredi 26 août Dennis Lockhart, un des responsables de la banque centrale (Fed) américaine.
"Si l'on prend en compte les gens qui voudraient un emploi mais ont cessé d'en chercher un [les travailleurs dits "découragés"] et ceux qui travaillent un nombre d'heures inférieur à ce qu'ils souhaiteraient, le taux de chômage passerait des 9,4 % officiels à 16 %", a déclaré M. Lockhart.
Bien que recensées, ces deux catégories de personnes ne sont pas comptabilisées dans la population active dans les données publiées chaque mois par le département du travail américain, chargé de déterminer le taux de chômage officiel, et échappent donc au décompte du nombre de chômeurs.
M. Lockhart, qui dirige l'antenne de la Réserve fédérale à Atlanta, en Géorgie, est le premier responsable de la banque centrale à reconnaître ainsi l'ampleur réelle du chômage. Il a par ailleurs jugé que le rythme de la reprise du marché de l'emploi risquait d'être "péniblement long".
la conjoncture internationale a été marquée, au cours de la dernière période, par l’apparition de certains indicateurs
Dans son dernier communiqué le conseil d'administration de la Banque Centrale de Tunisie a souligné que "Malgré la persistance des retombées de la crise financière sur l’économie mondiale, la conjoncture internationale a été marquée, au cours de la dernière période, par l’apparition de certains indicateurs qui augurent d’une amélioration relative des perspectives économiques dans les pays industrialisés et émergents, grâce aux importants programmes de relance budgétaire et aux politiques monétaires accommodantes qui ont contribué à la dynamisation de la demande. Parallèlement, les prix de la plupart des produits de base ont connu une hausse, notamment pour le pétrole et certaines matières premières industrielles, tandis que les indices des principales bourses internationales ont enregistré une évolution positive et les taux de change ont poursuivi leur fluctuation avec une tendance à l’augmentation de la parité de l’euro vis-à-vis du dollar".
Sur le plan national, l’évolution de l’économie s'est caractérisée par une amélioration du niveau de la production agricole, surtout pour les céréales, et de la production des secteurs de l’énergie et des mines. Par ailleurs, les exportations des industries mécaniques et électriques et du secteur du textile et habillement ont connu, au cours du mois de juillet 2009, une augmentation par rapport au mois de juillet 2008 et ce, après la baisse enregistrée à partir du mois de novembre 2008, en raison de la contraction de la demande extérieure. Il est à signaler que les répercussions de la crise financière mondiale sur l’activité touristique et le transport aérien se sont poursuivies pour le marché européen.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire M3 et les concours à l’économie ont augmenté, durant les sept premiers mois de l’année en cours, de 8% et 6% respectivement en comparaison avec le mois de décembre 2008.
L’excédent de liquidité sur le marché monétaire s’est poursuivi, au cours du mois d’août courant, alors que le taux d’intérêt au jour le jour sur ce marché a fluctué entre 4,04% et 4,35% pour le même mois.
Les avoirs nets en devises se sont élevés, le 25 août 2009, à 12.940 MDT ou l’équivalent de 173 jours d’importation, contre 10.664 MDT et 137 jours à la même date une année auparavant.
S’agissant de l’évolution du dinar sur le marché des changes, elle fait ressortir, depuis le début du mois en cours, une dépréciation de 0,3% par rapport à l’euro et une stabilité vis-à-vis du dollar américain.
De même, le niveau d’inflation s’est stabilisé, durant les sept premiers mois de l’année en cours, à 3,3% contre 5,5% pour la même période de l’an passé.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie.
40 millions de dollars de crédit au monde rural du Nigeria
APA-Abuja (Nigeria) La Banque Centrale du Nigeria (CBN) et le ministère de l’agriculture ont signé mercredi à Abuja un accord de 40 millions de dollars pour financer 345.000 foyers dans 12 Etats dans le cadre du programme de construction d’institutions de financement du monde rural (RUFIN).
L’argent avait été décaissé par le Fond International pour le Développement Agricole (FIDA) comme mécanisme pour le développement des institutions rurales de micro-finance.
Mr. Otaki Oyigbenu, secrétaire permanent, qui a signé au nom du ministère, a déclaré que le RUFIN contribuerait à renforcer les institutions de micro-finance dans les zones rurales en établissant des connexions avec les personnes dans les zones défavorisées.
Celles-ci, outre les difficultés d'accès à des services de financement, n'ont qu'un rapport restrictif à la terre pour mener des activités agricoles.
Il a déclaré que ces facteurs limitaient les opportunités pour des activités génératrices de revenus non agricoles pour les habitants des zones rurales.
M. Joe Alegieuno, Directeur des Finances pour le Développement de la CBN, a invité le ministère à s’engager pour garantir le succès du programme.
La baisse du produit intérieur brut des Etats-Unis a fortement ralenti au deuxième trimestre
la première économie mondiale apparaît désormais bel et bien en train de sortir de plus d'un an et demi de récession.
Le département du Commerce a indiqué jeudi que le recul de l'activité économique américaine n'avait atteint que 1,0% en rythme annuel au cours du printemps, confirmant ainsi sa première estimation publiée fin juillet.
Ce chiffre est meilleur que celui prévu par les analystes, qui s'attendaient à une révision faisant apparaître une baisse du PIB de 1,5%.
Si les trois mois du printemps ont marqué le quatrième trimestre consécutif de baisse du PIB, la chute libre de l'activité après la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, en septembre, appartient au passé. A titre de comparaison, le PIB américain avait chuté successivement de 2,7%, 5,4% et 6,4% aux trois trimestres précédents.
Dans un discours prononcé alors qu'étaient publiés les chiffres du Commerce, Jeffrey Lacker, un des dirigeants de la banque centrale américaine (Fed) a affirmé que la reprise de l'économie serait manifeste dans les chiffres du troisième trimestre.
M. Lacker est le premier responsable de la Fed à dire ouvertement que la reprise est en cours. Le président de la banque centrale, Ben Bernanke, avait délivré vendredi son discours le plus optimiste depuis plus d'un an, mais il s'était contenté d'estimer que les perspectives d'une reprise "à court terme" étaient "bonnes".
Mais comme M. Bernanke, M. Lacker a insisté sur la fragilité de cette reprise devant mettre fin à la récession "la pire" qu'aient connus les Etats-Unis "depuis les années 1930".
"La reprise devrait être lente et connaître des à-coups pendant quelque temps", et il reste "des difficultés majeures" à surmonter, a-t-il prédit, affirmant que le niveau du "chômage (restait) une inquiétude de premier ordre".
La veille, un autre de ses collègues de la banque centrale, Dennis Lockhart, était allé jusqu'à parler de "la possibilité d'une reprise sans emplois".
Les chiffres du PIB témoignent encore de la fragilité de l'économie des Etats-Unis malgré son amélioration: l'investissement des entreprises et des ménages a encore chuté de 13,5% au deuxième trimestre, et sans l'aide de l'Etat, la chute de l'activité aurait été bien pire, puisque les dépenses publiques ont assuré 1,27 point de croissance.
La baisse de la consommation a fait perdre 0,69 point de croissance alors que les dépenses des ménages sont le moteur traditionnel de l'économie des Etats-Unis et assurent en temps normal les deux tiers du PIB. Mais la Fed s'attend que celles-ci restent sous pression un certain temps encore du fait de la persistance d'un niveau de chômage élevé.
Signe encourageant pour l'avenir, les forts déstockages du deuxième trimestre (ils ont fait perdre 1,39 point de croissance au pays) devraient marquer la fin d'un cycle d'ajustement des stocks permettant en théorie aux entreprises d'augmenter fortement la production pour s'adapter à la hausse de la demande, quand celle-ci se manifestera.
Les chiffres du département du Commerce montrent également une forte progression des profits des entreprises au deuxième trimestre, de 5,7% en rythme annuel
Pour l'économiste indépendant Joel Naroff, "la combinaison d'un faible recul de la croissance et d'une forte productivité a permis une hausse solide des bénéfices (des entreprises), susceptible de déboucher sur une hausse des investissements dans un avenir proche".
L'inflation en Islande a ralenti en août à 10,9%
L'inflation en Islande a ralenti en août à 10,9% en glissement annuel contre 11,3% en juin, a annoncé jeudi l'Office national des statistiques, alors que la banque centrale islandaise peine à freiner la hausse des prix aussi vite que prévu.
Sur un mois, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 0,5% en août par rapport à juillet, principalement à cause de l'augmentation des prix de l'habillement, de l'alimentation et du carburant.
L'inflation, qui avait atteint un pic de 18,6% en rythme annuel en janvier, devrait, selon la banque centrale, continuer à ralentir dans les mois à venir, mais moins vite qu'initialement prévu, principalement en raison de la plongée de la couronne islandaise depuis février.
Le forex insensible aux statistiques
Le marché des devises affichait aujourd'hui un calme surprenant alors que des statistiques importantes ont été publiées dans la zone euro et aux Etats-Unis. En fait, les experts du forex avancent l'hypothèse selon laquelle le marché des changes fait une pause, essoufflé par l'avalanche de bonnes nouvelles tombées lors des dernières semaines et le retournement plus précoce que prévu de conjoncture. Cette hypothèse explique pourquoi l'euro, parmi d'autres, n'a pas vraiment bougé aujourd'hui alors que l'état de l'économie continue sensiblement de s'améliorer de part et d'autre de l'atlantique.
En effet, l'euro a à peine bouger à l'annonce d'une hausse importante de l'indice Gfk portant sur le moral des consommateurs allemands. L'indice a atteint son plus haut niveau depuis près de quinze mois. De même, l'euro semblait également indifférent à la confirmation du recul du PIB américain de 1%, contre 1,5% attendu et à la baisse du nombre de nouveaux chômeurs outre atlantique. Même si les experts économiques s'attendaient à une baisse plus accentuée, le nombre de nouveaux chômeurs n'est que de 570 000 aux Etats-Unis la semaine dernière.
Par ailleurs, le retour à une certaine normalité semble se confirmer sur le marché des changes puisque le dollar a nettement profité lors de la séance d'hier des bons chiffres américains, notamment de l'augmentation des commandes de biens durables et des ventes de logements neufs en juillet. Contrairement aux deux trimestres précédents, le dollar semble désormais ne plus seulement capitaliser sur son statut de valeur refuge.
Sanofi-aventis
Le titre Sanofi (Paris: FR0000120578 - actualité) -aventis grimpe en ce moment de 2,1% à 48,46 Euros sur le CAC40 (Paris: actualité) . De sources de marché, JP Morgan a rehaussé ce jour de "neutre" à "surpondérer" sa recommandation sur le titre, et a revu à la hausse de 44 à 55 Euros son objectif de cours.
CM-CIC adopte une recommandation positive
(AOF) - CM-CIC Securities a relevé sa recommandation sur Bouygues de Conserver à Accumuler et son objectif de cours de 30,50 à 37 euros après la publication des résultats semestriels. Pour le broker, le deuxième trimestre de Bouygues est riche de promesses. L'analyste explique que la visibilité s'est accrue sur l'activité et que les premiers signes d'amélioration ont été constatés du côté de la rentabilité. Le broker a ajusté à la hausse ses prévisions 2009-2011. Il a notamment rehaussé sa prévision de résultat opérationnel 2009 de 13% 1,723 milliard d'euros.
Le bureau d'études s'attend à ce que le processus de revalorisation du titre se poursuive avec cette publication, d'autant, ajoute-t-il, que les multiples de valorisation redeviennent attractifs sur la base de ses nouvelles estimations.
Les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté pour le troisième mois de suite en juillet
Les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté pour le troisième mois de suite en juillet, de 0,2% par rapport à juin, selon les chiffres du département du Commerce.
Les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté pour le troisième mois de suite en juillet, de 0,2% par rapport à juin, selon les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi 28 août par le département du Commerce à Washington.
Cette progression est conforme aux prévisions des analystes. Elle est un peu plus forte que la hausse des revenus touchés par les ménages, qui, selon les chiffres du ministère, a atteint 0,1% en juillet par rapport à juin.
Le département du Commerce a revu fortement en hausse de 0,2 point la progression des dépenses de consommation du mois précédent, à 0,6%, ce qui avait été reflété dans les chiffres révisés du PIB publiés la veille ayant fait apparaître une baisse moins forte de la consommation au deuxième trimestre, à 1,0% en rythme annuel.
Les chiffres du ministère montrent d'autre part que les prix à la consommation aux Etats-Unis sont restés stables en juillet par rapport au mois de juin.
En conséquence, les dépenses de consommation réelles (hors variations de prix) ont augmenté de 0,2%. Leur revenu disponible réel (après impôts et prélèvements sociaux) a en revanche baissé de 0,1%.
Le ministère indique que les chiffres de juillet tiennent compte de la "prime à la casse". Ce programme fédéral offrant un rabais aux consommateurs rendant leur ancienne voiture pour en acheter une nouvelle plus économe en carburant avait été lancé dans la dernière décade de juillet et avait connu un succès fulgurant dès ses premiers jours.
Taux d'épargne à 4,2%
Après avoir atteint en mai son plus haut niveau depuis 1995, le taux d'épargne des ménages (rapporté à leur revenu disponible) a continué de baisser en juillet, pour s'établir à 4,2%, ce qui reste néanmoins très élevé, et traduit la prudence des Américains face à l'avenir.
Les dépenses de consommation sont normalement la locomotive de l'économie américaine. Après s'être effondrées au deuxième semestre 2008, elles s'étaient reprises au premier trimestre, avant de rechuter de nouveau au printemps, malgré les subsides versés par le gouvernement dans le cadre du plan de relance.
Alors que la récession semble en bout de course, la banque centrale, qui table sur une reprise très faible, au moins au début, a prévenu que les dépenses des ménages risquaient d'être encore fragiles un certain temps du fait de la persistance d'un taux de chômage élevé et d'un accès au crédit qui reste difficile.
le compte De BRoker Ben Bernanke a été piraté !!!!!
Personne n'est à l'abri du vol de son identité, même pas le Président de la Réserve fédérale (Fed), la plus puissante banque centrale au monde. Le compte bancaire personnel de Ben Bernanke et de son épouse a été ainsi piraté l'an dernier a annoncé jeudi 27 août la police de Washington.
Ben Bernanke a été victime d'une fraude élaborée après que le sac de sa femme, Anna Bernanke, ait été volé en août 2008 sur la chaise où elle était assise dans un café de Washington. Il contenait notamment sa carte de sécurité sociale, un carnet de chèques, et des pièces d'identité.
Dans les jours qui ont suivi le compte bancaire de Ben et Anna Bernanke a été victime d'un vaste schéma de piratage informatique mis en place par Clyde Austin Gray, le «cerveau» de cette arnaque, qui a été arrêté et a avoué avoir encaissé des chèques provenant du compte des Bernanke. Il a plaidé coupable le 22 juillet 2009 devant le tribunal fédéral d'Alexandria en Virginie.
Dans un communiqué, Ben Bernanke a souligné que l'usurpation d'identité touchait chaque année plusieurs millions d'Américains par an. «Notre famille n'est qu'une parmi 500 au moins qui ont été victimes du même réseau. Je remercie les forces de l'ordre qui ont patiemment et efficacement réussi à remonter la filière et découvrir les auteurs de ces crimes financiers».
Les détournements de fonds auraient dépassé 2,1 millions de dollars et impliqué plus d'une dizaine d'établissements financiers. Clyde Gray engageait des pickpockets et leur fabriquait de fausses pièces d'identité au nom des victimes de leurs larcins ce qui leur permettait ensuite de vider les comptes bancaires. Une dizaine de personnes ont été inculpés dans cette affaire et les victimes étaient dans de nombreux Etats dont le Maryland, la Virginie, l'Illinois et le District of Columbia (Washington). Les sentences seront prononcées en septembre.
Au moins un chèque de 900 dollars au nom des Bernanke a été déposé le 13 août 2008 sur le compte d'une autre victime de vol de son identité dans une agence Bank of America dans le Maryland. George L. Reid, 41 ans, complice de Clyde Austin Gray avait récupéré ce jour-là 9 000 dollars en se faisant payer des chèques après une série de transactions et de dépôts fictifs dans une série de comptes piratés.
Selon Brian Lapidus, un expert du vol d'identité cité par USA Today, «le vol d'identité est le crime dont la progression est la plus rapide aujourd'hui aux Etats-Unis. Il concerne aussi des personnes connues. Pour les voleurs nous sommes tous avant tout des numéros de sécurité sociale, des noms et des dates de naissance».
la défense des banques
La Banque centrale européenne (BCE) et la Banque de France sont du même avis : le nombre de crédits et notamment celui des crédits immobiliers distribués par les établissements prêteurs s'est encore un peu plus tari au cours du mois de juillet 2009. La responsabilité apparaît évidente pour un grand nombre d'observateurs et pourtant, le courtier Cafpi n'hésite pas à repousser la faute sur le dos des particuliers.
La BCE relevait hier une distribution du crédit aux ménages en net fléchissement dans la zone euro (+0,6% de croissance annuelle enregistrée au mois de juillet dernier). La Banque de France dressait hier après midi un constat similaire en notant « la décélération [en rythme annuel] des crédits à l'habitat (4,2 %, après 5,0 %) et des crédits de trésorerie (0,7 %, après 0,9 %) ».
Les banques françaises venant tout juste de faire leur mea-culpa auprès du Président de la République (ne pouvant tenir l'engagement pris de développer l'octroi du crédit de 3% sur l'ensemble de l'année 2009), ces publications devraient donc apparaître comme autant de preuves d'une certaine impuissance (d'aucuns parleront de mauvaise volonté) face à la crise actuelle. Le courtier Cafpi fait pourtant entendre sa voix pour tordre le coup à ce qu'il considère comme une idée reçue des plus néfastes : les banques ne prêteraient plus.
Pour ce spécialiste du prêt immobilier, ce ne sont pas les banques qui ont fait défaut à leur devoir mais plutôt les éventuels emprunteurs qui se sont laissés gagner, dès la fin 2008, par l'attentisme ambiant. Mieux, bon nombre de dossiers déposés par les particuliers encore attirés par un crédit immobilier ne seraient pas assez bon pour mériter l'aval des banques. Le courtier s'explique : « de la même manière que les guichets automatiques délivrent des espèces aux titulaires de compte positifs, les établissements bancaires distribuent des prêts immobiliers aux emprunteurs titulaires d'un bon dossier ».
Cafpi concède toutefois la propension des établissements bancaires à durcir leurs conditions d'octroi. Jusqu'à la fin du 2ème trimestre 2009, « La baisse de 10 % du taux de concrétisation (40 à 45 %) montre un resserrement des critères des banques en répercutions de la crise des subprimes », note le courtier avant de préciser que depuis quelques mois maintenant on peut assister à un « retour aux normes habituelles de financement des banques ».
le seul pays d'Europe à ne pas connaître la récession en 2009
Un vent d'optimisme souffle même à Varsovie, où experts et banquiers n'hésitent pas à avancer une hausse du produit intérieur brut (PIB) d'environ 1 % pour 2009, après un bond de 4,9 % en 2008, ce qui serait la quatorzième année de croissance consécutive. Quels sont les ressorts de ce petit "miracle", qui résiste à la crise quand les "dragons" d'hier pansent leurs plaies ?
Grâce à Leszek Balcerowicz, qui fut au tournant de ce siècle ministre des finances puis patron de la Banque centrale, la Pologne a adopté un comportement macroéconomique vertueux. Ses gouvernements successifs, même les plus dépensiers, ont peu fauté en matière de déficit public (3,9 % en 2008) ou de dette publique (47 % du PIB, quand la Hongrie avoue 67 %).
Dès 2004, la Banque centrale a alerté les banques de crédit pour qu'elles ne succombent pas à la mode de faire emprunter leurs clients en devises, en euros ou en francs suisses, formule en apparence plus intéressante en raison des taux élevés en monnaie nationale. Cette prudence a épargné à la Pologne les affres que connaissent les pays baltes, étranglés par l'effondrement de leurs monnaies. "Nous avons un peu moins péché que les autres !", conclut M. Balcerowicz.
"UN PAYS MOINS OUVERT"
"La Pologne a eu paradoxalement l'avantage d'être le pays le moins ouvert d'Europe centrale, note Sandrine Levasseur, économiste senior à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Les exportations représentent 28 % de son PIB, contre 70 % en République tchèque et 77 % en Slovaquie. La Pologne souffre moins que ses voisines de la chute du commerce mondial, en particulier de celui des automobiles et des machines-outils."
D'autres phénomènes ont joué dans le bon sens. La monnaie nationale, le zloty, s'est dépréciée jusqu'à 38 % par rapport à l'euro, ce qui a représenté un avantage important en matière de commerce extérieur. La balance commerciale flirte avec l'équilibre, grâce à un recul des importations nettement plus fort que celui des exportations.
On peut citer aussi le bon tempo de la réduction de l'impôt sur le revenu mise en place à point nommé, quand le pouvoir d'achat des Polonais était menacé, au début de cette année. Ou encore la ligne de crédit de 20 milliards de dollars (13,9 milliards d'euros) ouverte par le FMI : elle n'est pas destinée à être utilisée, mais son existence a rassuré les investisseurs, qui y ont vu, comme au Mexique, une sorte d'assurance anticrise, et qui ont cessé de spéculer contre le zloty.
Ou aussi le beau stimulus des 67 milliards d'euros d'investissements que l'Union européenne a promis de dépenser en Pologne de 2007 à 2013 pour qu'elle se mette au niveau de l'Europe occidentale.
"La Pologne va s'en sortir relativement bien", conclut Mme Levasseur, qui juge prudente la décision de Varsovie de repousser d'un nombre indéterminé d'années son adhésion à l'euro, jusque-là programmée pour 2012.
En effet, il lui aurait été difficile de satisfaire aux critères de Maastricht, et le pays l'aurait payé par une hausse ravageuse de ses taux d'intérêt. "Nous devons rester prudents, et faire preuve de patience, a ainsi déclaré, mardi 25 août, le premier ministre, car il est encore trop tôt pour pouvoir annoncer la fin de la crise."
C'est cette même prudence pour laquelle milite M. Balcerowicz, devenu universitaire, quand il fait campagne inlassablement pour une politique budgétaire "conservatrice" et pour des coupes claires dans les dépenses, notamment sociales.