http://www.coursforex.blogspot.com/
USD-CHF
Les chiffres du marché de l'emploi américain, en baisse, viennent s'ajouter aux autres chiffres négatifs publiés récemment aux Etats-Unis. La réaction du dollar a été immédiate et nous avons assisté à un nouveau record négatif pour la parité USD/CHF, qui a reculé hier de 1.0185 à 1.0066! Nous avions annoncé une pluie de records pour le franc suisse et le yen. Pour l'instant, seul le franc suisse suit notre pronostic et nous devrions atteindre rapidement la barre critique des 1.0000. Canal de fluctuation de 1.0050-1.0200.
EUR-USD
Mauvaise journée pour le dollar durant ces dernières 24 heures, avec une parité EUR/USD qui surprend en bien, avec une montée de 1.2664 à 1.2855 suite aux mauvais chiffres de l'emploi aux Etats-Unis, à des ventes de véhicules totales en baisse à 11,47 millions pour le mois d'août et des indices des directeurs d'achat manufacturiers stables en Europe. Le point crucial de cette séance sera la réunion de la BCE et les commentaires de Jean-Claude Trichet qui devraient suivre… Le PNB européen du 2e trimestre sera également publié ce matin et nous devrions évoluer dans le canal de 1.2700-1.2900 d'ici la fin de la semaine.
USD-JPY
L'USD/JPY a bien résisté à la baisse généralisée du dollar sur le marché des changes. La parité USD/JPY a reculé de 84.50 à 83.69, mais la peur d'une intervention de la part de la Banque du Japon empêche provisoirement une baisse plus rapide de la parité. Nous attendons cet après-midi aux Etats-Unis la publication de nombreux indicateurs économiques (nouvelles demandes d'allocations chômage, productivité, commandes de biens durables, commandes d'usine, coûts du travail, etc.) Canal de fluctuation pour ce jeudi de 83.50-85.00. Le cross EUR/JPY a évolué entre 106.60 et 108.61 depuis hier matin.
EUR-CHF
Le fort rebond enregistré par les bourses mondiales en cette première journée de septembre a enlevé la pression haussière exercée sur le franc suisse. Le cross EUR/CHF est, en effet, remonté de 1.2852 à 1.3040. La force actuelle de la monnaie helvétique n'est pas seulement préjudiciable à notre industrie d'exportation et à la BNS, mais aussi aux banques hongroises qui, selon la banque centrale, doivent faire face à des pertes colossales sur les emprunts en francs suisses contractés à l'époque pour bénéficier de taux d'intérêt bon marché. Or, ces emprunts se trouvent aujourd'hui fortement pénalisés par la valeur du franc suisse. Canal de fluctuation pour ce jeudi de 1.2950-1.3050.
GBP-USD
Malgré un indice des directeurs d'achat manufacturier en forte baisse au Royaume-Uni, le Cable a réussi à remonter la pente, avec une hausse de 1.5337 à 1.5491 (proche du centre de notre canal hebdomadaire de 1.5250-1.5750). Aujourd'hui, le canal de fluctuation du Cable devrait être identique à celui d'hier.
jeudi 21 octobre 2010
le gouvernement défend son plan d'austérité sous une pluie de critiques
http://www.coursforex.blogspot.com/
Le gouvernement britannique a défendu jeudi son plan d'austérité d'ampleur sans précédent dévoilé la veille, rejetant les nombreuses accusations d'injustice, alors que le pays commençait à peine à prendre la mesure des lourds sacrifices à venir.
Le ministre des Finances, George Osborne, a martelé sur les ondes des radios et télévisions que la réduction du déficit record dont avait hérité son gouvernement était "inévitable" et a défendu ses "choix difficiles" consistant notamment à réduire de façon drastique les allocations sociales.
"Nous avons pris des mesures pour sortir le Royaume-Uni d'une zone de danger financière", a-t-il plaidé.
"J'ai fait un choix conscient, en décidant de maintenir les dépenses de santé et d'éducation", au détriment des allocations sociales, et "je pense que ce sont des décisions justes", a ajouté le chancelier de l'Echiquier (titre officiel du ministre).
M. Osborne avait détaillé mercredi un plan d'austérité qui entraînera la suppression de près de 500.000 emplois publics et des coupes drastiques dans les dépenses sociales.
Ce plan -considéré comme le plus sévère des grands pays de l'Union européenne- vise à réaliser 81 milliards de livres (environ 92 milliards d'euros) d'économies en moins de cinq ans, auxquels s'ajouteront 30 milliards de livres de hausses d'impôts, pour ramener le déficit britannique à 1,1% du PIB en 2015 contre 10,1% cette année.
Au lendemain de ces annonces chocs, dont les effets ne se feront sans doute vraiment sentir que l'an prochain, les reproches pleuvaient de toutes parts, le gouvernement se voyant accusé par la presse et de nombreux commentateurs d'avoir "manié la hache" aveuglément, en imposant les sacrifices les plus importants aux ménages les moins aisés.
Le parti travailliste, relégué dans l'opposition depuis sa défaite cuisante aux élections législatives de juin, a ainsi dénoncé une "stratégie de la terre brûlée".
De son côté, l'Institut d'édudes budgétaires (IFS), un centre de réflexion indépendant, a qualifié le plan d'austérité de "régressif", dans la mesure où les ménages les moins aisés seront touchés plus durement que les plus riches, selon ses calculs.
M. Osborne a rejeté catégoriquement ces reproches, assurant que tout le monde était mis à contribution, et que les ménages les plus riches seraient les plus durement frappés.
Il a par ailleurs reçu le soutien des libéraux démocrates, partenaires de coalition des conservateurs au sein du gouvernement de David Cameron. Les "lib-dems" ont serré les rangs en assurant que les coupes budgétaires étaient "les plus justes possibles".
La presse a souligné quant à elle le bouleversement historique qu'entraînera la chute des dépenses publiques et le repli spectaculaire de l'Etat providence.
Parmi les quotidiens proches des conservateurs, le Telegraph saluait un "ensemble de mesures intelligent, méthodique et courageux", tandis que le Sun se félicitait que le chancelier ait "botté les fesses de la Grande-Bretagne" en sonnant le glas de la "culture de l'assistanat".
Mais le Guardian (centre-gauche) s'offusquait du cynisme d'un gouvernement "qui contenait difficilement sa joie" d'avoir imposé au pays une cure d'austérité que Margaret Thatcher n'aurait pas tentée "même en rêve".
Les syndicats se sont quant à eux engagés à mobiliser la population en vue de s'opposer à ces coupes, mais sans concrétiser leur menace d'organiser des grèves massives.
Le gouvernement britannique a défendu jeudi son plan d'austérité d'ampleur sans précédent dévoilé la veille, rejetant les nombreuses accusations d'injustice, alors que le pays commençait à peine à prendre la mesure des lourds sacrifices à venir.
Le ministre des Finances, George Osborne, a martelé sur les ondes des radios et télévisions que la réduction du déficit record dont avait hérité son gouvernement était "inévitable" et a défendu ses "choix difficiles" consistant notamment à réduire de façon drastique les allocations sociales.
"Nous avons pris des mesures pour sortir le Royaume-Uni d'une zone de danger financière", a-t-il plaidé.
"J'ai fait un choix conscient, en décidant de maintenir les dépenses de santé et d'éducation", au détriment des allocations sociales, et "je pense que ce sont des décisions justes", a ajouté le chancelier de l'Echiquier (titre officiel du ministre).
M. Osborne avait détaillé mercredi un plan d'austérité qui entraînera la suppression de près de 500.000 emplois publics et des coupes drastiques dans les dépenses sociales.
Ce plan -considéré comme le plus sévère des grands pays de l'Union européenne- vise à réaliser 81 milliards de livres (environ 92 milliards d'euros) d'économies en moins de cinq ans, auxquels s'ajouteront 30 milliards de livres de hausses d'impôts, pour ramener le déficit britannique à 1,1% du PIB en 2015 contre 10,1% cette année.
Au lendemain de ces annonces chocs, dont les effets ne se feront sans doute vraiment sentir que l'an prochain, les reproches pleuvaient de toutes parts, le gouvernement se voyant accusé par la presse et de nombreux commentateurs d'avoir "manié la hache" aveuglément, en imposant les sacrifices les plus importants aux ménages les moins aisés.
Le parti travailliste, relégué dans l'opposition depuis sa défaite cuisante aux élections législatives de juin, a ainsi dénoncé une "stratégie de la terre brûlée".
De son côté, l'Institut d'édudes budgétaires (IFS), un centre de réflexion indépendant, a qualifié le plan d'austérité de "régressif", dans la mesure où les ménages les moins aisés seront touchés plus durement que les plus riches, selon ses calculs.
M. Osborne a rejeté catégoriquement ces reproches, assurant que tout le monde était mis à contribution, et que les ménages les plus riches seraient les plus durement frappés.
Il a par ailleurs reçu le soutien des libéraux démocrates, partenaires de coalition des conservateurs au sein du gouvernement de David Cameron. Les "lib-dems" ont serré les rangs en assurant que les coupes budgétaires étaient "les plus justes possibles".
La presse a souligné quant à elle le bouleversement historique qu'entraînera la chute des dépenses publiques et le repli spectaculaire de l'Etat providence.
Parmi les quotidiens proches des conservateurs, le Telegraph saluait un "ensemble de mesures intelligent, méthodique et courageux", tandis que le Sun se félicitait que le chancelier ait "botté les fesses de la Grande-Bretagne" en sonnant le glas de la "culture de l'assistanat".
Mais le Guardian (centre-gauche) s'offusquait du cynisme d'un gouvernement "qui contenait difficilement sa joie" d'avoir imposé au pays une cure d'austérité que Margaret Thatcher n'aurait pas tentée "même en rêve".
Les syndicats se sont quant à eux engagés à mobiliser la population en vue de s'opposer à ces coupes, mais sans concrétiser leur menace d'organiser des grèves massives.
La Bourse de Paris accélère
WwW.coursforex.blogspot.com
La Bourse de Paris poursuivait sa progression jeudi après-midi, le CAC 40 gagnant 1,36% après des résultats de sociétés meilleurs que prévu des deux côtés de l'Atlantique.
A 16H20 (14H20 GMT), l'indice parisien s'adjugeait 51,89 points à 3.880,04 points dans un volume d'échanges de 2,535 milliards d'euros.
Après des débuts timides, le marché parisien a accéléré la cadence en cours de séance, stimulé par des résultats d'entreprises qui ont fait passer au second plan les indicateurs publiés en zone euro.
Même mouvement à Wall Street où les résultats d'entreprises soutiennent la cote.
La publication de deux indicateurs d'activité américains a dynamisé encore un peu plus le marché parisien qui se rapprochait des 3.900 points.
L'activité industrielle de la région de Philadelphie s'est pourtant stabilisée en octobre, tandis que l'indice composite des indicateurs économiques américains est ressorti conforme aux attentes du marché.
Côté valeurs, Pernod Ricard (+6,17% 65,36 euros), Publicis (+4,97% à 37,52 euros) et Danone (+4,96% à 45,52 euros) se maintenaient en très grande forme, après des publications trimestrielles meilleures que prévu.
Axa perdait 0,76% à 13,7 euros sur un abaissement de recommandation à "neutre" par Exane BNP Paribas.
Les bancaires subissaient de légères prises de bénéfices, comme Société Générale (-0,31% à 43,71 euros) et Natixis (-0,22% à 4,53 euros).
La Bourse de Paris poursuivait sa progression jeudi après-midi, le CAC 40 gagnant 1,36% après des résultats de sociétés meilleurs que prévu des deux côtés de l'Atlantique.
A 16H20 (14H20 GMT), l'indice parisien s'adjugeait 51,89 points à 3.880,04 points dans un volume d'échanges de 2,535 milliards d'euros.
Après des débuts timides, le marché parisien a accéléré la cadence en cours de séance, stimulé par des résultats d'entreprises qui ont fait passer au second plan les indicateurs publiés en zone euro.
Même mouvement à Wall Street où les résultats d'entreprises soutiennent la cote.
La publication de deux indicateurs d'activité américains a dynamisé encore un peu plus le marché parisien qui se rapprochait des 3.900 points.
L'activité industrielle de la région de Philadelphie s'est pourtant stabilisée en octobre, tandis que l'indice composite des indicateurs économiques américains est ressorti conforme aux attentes du marché.
Côté valeurs, Pernod Ricard (+6,17% 65,36 euros), Publicis (+4,97% à 37,52 euros) et Danone (+4,96% à 45,52 euros) se maintenaient en très grande forme, après des publications trimestrielles meilleures que prévu.
Axa perdait 0,76% à 13,7 euros sur un abaissement de recommandation à "neutre" par Exane BNP Paribas.
Les bancaires subissaient de légères prises de bénéfices, comme Société Générale (-0,31% à 43,71 euros) et Natixis (-0,22% à 4,53 euros).
Inscription à :
Articles (Atom)