Day Trading Mastery Course Information

lundi 29 juin 2009

Evolution du taux de change

Depuis l'adoption par la BRH du système de change flottant en 1991, le taux de change a connu de très fortes variabilités à la hausse dues aux effets d'annonce et à l'accentuation des anticipations pessimistes qu'alimentait la cascade d`événements politiques de la période de crise. Entre 1991-1994, la gourde se dépréciait progressivement par rapport au dollar. Le taux de change de référence passait de 7,45 Gdes en 1991 à 10.18 Gdes en 1992, 12.40 Gdes en 1993 et 15.10 en 1994 pour des taux d'inflation de 22.8% et 40% respectivement en 1991 et 1994. Entre 1994-1999 la stabilité du taux de change a entraîné une faible appréciation de la gourde comparativement à 1991-1994. Cette situation peut être due à la reprise timide des activités économiques dans le pays et à l'assistance économique externe après les trois ans de marasme économique .
De 1999 à 2003 le taux de change gourde USD a cru de façon exponentielle. Selon BOYER (2004), la rentrée en vigueur dudit système de change a fait flotter la gourde pour enfin couler en octobre 2002. Le taux record de 1 USD = 50 gourdes a été enregistré le 11 février 2003, du jamais vu dans l'histoire monétaire haïtienne depuis le 12 Avril 1919. Cette période de crise politique et économique a été animée par les débats "de la nécessité de dollariser l'économie haïtienne comme mesure palliative". Cette dégringolade de la valeur de la gourde face au dollar est liée au déficit du commerce extérieur et au volume des transactions internes effectué en dollar.
En fin de compte, la BRH intervient dans le processus de change afin :
• d’avoir une meilleure connaissance du marché en y participant;
• d’être de manière continue au courant de tout mouvement de taux (donc des cotations qui peuvent affecter le marché);
• de se confirmer comme un acteur du système en banalisant ses interventions;
• d’avoir la possibilité de financer ses dépenses récurrentes en devises via le marché sans puiser dans ses réserves officielles.
CONCLUSION
Pour conclure, il me semble intéressant de mettre en évidence les interrogations actuelles sur l’indispensabilité du marché de change dans le fonctionnement d’un pays. Au centre de cette question se trouve naturellement le problème de l'efficacité de la manipulation du taux de change qui ne dépend pas seulement des différentiels d'inflation et d'intérêt mais aussi d'autres facteurs tels que le niveau de développement atteint par le secteur industriel, commercial ou encore la spécialisation de l'insertion internationale.
Toute manipulation du taux de change par les acteurs économiques agit sur les structures et le problème est de savoir si cette manipulation est de nature à favoriser la mutation structurelle désirée, ou tout bonnement pour contribuer à la croissance économique du marché.
Même si les marchés des changes sont bien ramifiés et que les entreprises peuvent se doter de couvertures, certains craignent encore que la flexibilité du taux de change n'engendre des risques et des incertitudes injustifiés.
Le marché de change est à l’évidence l’un des meilleurs moyens qui puisse favoriser la croissance et la prospérité d’un pays si tous les indicateurs économiques sont bien interprétés et que les acteurs jouent leur rôle efficacement pour équilibrer le marché et contrôler la stabilité du taux de change; afin de bénéficier d'une solide expansion économique à l'échelle internationale et de contribuer constamment dans le fonctionnement et le développement du pays (post moderne ou tiers monde.

vendredi 26 juin 2009

Paie des traders : la faute fatale



moyenne), mais la barre à passer pour que

la performance soit jugée satisfaisante est

plus haute aussi.


actions de la banque ne résoudrait pas non

plus le déficit d’incitations de long terme

car les banques sont si grandes que les

décisions individuelles d’un trader indivi-

duel n’ont qu’un impact marginal.Dansces

conditions, les économistes disent que les

contrats de rémunération sont incomplets.


aro sur les « golden boys ». Pour les


Hpolitiques, l’occasion était trop belle,

et ils ne l’ont pas manquée : une infime

minorité de jeunes gens, touchant des ré-

munérations exorbitantes, auraient préci-

pitél’conomiemondialedans larécession.

Mais avant de réglementer tous azimuts, il

faut réfléchir à l’conomie du problème

pour esquisser les différentes pistes de

réforme.


Mais ces mécanismes n’ont pas fonc-


tionné. Mesurer le risque d’un portefeuille

s’est avéré très difficile, surtout lorsqu’on a

affaire au risquede catastrophe.Le coût du

risque aétéfixéàun niveau trop faible, dans

un environnement où le marché lui-même,

perturbé par une politique monétaire ex-

ceptionnellement accommodante, sous-

éval uait les primes de risque. Il est vrai auss i

quelataillegrandissantedesenjeuxfinan-

ciers a rendu la tentation du jackpot rapide


Lesincitationsdelongtermesontbien


mieux définies dans des entreprises spécia-

lisées où l’individu contribue à une fraction

importante de la valeur actionnariale. Par

exemple, les petites entreprises de biotech

donnent desincitationsen action beaucoup

plus fortes à leurs chercheurs que les

grosses entreprises pharmaceutiques qui

renoncent à définirpar des mesuresquanti-

tatives la valeur des découvertes de leurs

scientifiques. Les hedge funds et les fonds

de private equity sont, vis-à-vis des

banques, dans une situation similaire aux

biotechs. Le fonds étant une entité à la

définition légale précise, il est possible

d’avoir une mesure peu manipulable de la

perfor mance du manager et même de le

faire investirà longtermedans le fonds : les

contrats sont plus complets.


Avec la crise agrandil’idée quec’était la


structure de ces rémunérations, plus que

leur montant,qui était en cause. Pour faire

(trop) simple, un opérateur de marché est


Des incitations de long terme sont bien plus faciles

à définir dans des entreprises spécialisées que dans

des grandes banques.


plus grande chez les traders, et donc la

« discipline par la réputation » plus fragile.


rémunéré sur la base du profit annuel qu’il

réalise. Jugé uniquement sur son chiffre de

fin d’année,letraderde banque devient un

opérateur ultra-court-termiste, sans au-

cune considération pour les risques qu’il

aura fait courir à son employeur. Pile, il

gagne,face,c’est lecontribuablequiperd sa

chemise.


Apremièrevue,lasolutionparaît


simple : indexer les rémunérations des tra-

ders sur les profits qu’ils réalisent à long

terme. Par exemple, l’opérateur pourrait

recevoir son bonus seulement tous les cinq

ans, sur la base de la performance de son

activité, un peu comme dans le « private

equity ». Malheureusement, cette solution

est difficile àmettre en œuvre danslessalles

de marché, car les profits d’une activité

donnée sont une notion qu’il est difficile de

définir légalement sur le long terme : le

desk peut être redéfini ou fermé, les posi-

tionsdu trader peuvent êtremodifiéesdans

lefutursanssonassentimentoutransférées

à une autre entité. Bloquer les bonus en


Incapables de donner des incitations de


long terme, les grandes banques subissent

donc un handicap fort par rapport aux

fonds d’investissement. Dans ces condi-

tions, les grands conglomérats bancaires

doivent-ils continuer à s’investir dans le

trading pour compte propre ?


L’idée n’est pas nouvelle, et certains


garde-fous étaient là pourlimiter les excès.

Le contrôle interne des risques doit mesu-

rer et limiter l’exposition au risque des

différents portefeuilles. Il est aussi courant

de mesurer la performance du trader non

pas dans l’absolu, mais relativement aux

risques qu’il a pris. Ce type de calcul est

censélimiterl’appétence pour lerisque :les

positions risquées rapportent plus (en


Augustin Landier est professeur assistant

à l’université de New York (NYU Stern).

David Thesmar est professeur associé

àHECetdirecteur scientifique


du BN P Pa ribas Hedge Fund Center

jeudi 25 juin 2009

Un accès de première qualité aux marchés

Global Brokerage, Clearing & Custody constitue les services de
Fortis Merchant Banking dédiés aux traders professionnels. Nous
offrons des services de clearing sur plus de 60 bourses
internationales d'actions et de produits dérivés dans le monde aux
participants au marché, membres comme non-membres. Fortis fait
partie des trois premiers clearers présents dans les trois principaux
fuseaux horaires en termes de chiffre d'affaires et de nombre de
clients. Notre réseau international fournit un éventail complet de
possibilités d'accès au marché par le biais d'instruments
d'investissement cotés, traditionnels et non traditionnels, ainsi que
de produits alternatifs, comprenant les actions, les obligations, les
futures et les options, les warrants, le change, les opérations à terme
et l'énergie.
Pour leurs opérations sur ces marchés, nos clients ont la possibilité,
soit de passer par Fortis en sa qualité de membre de nombreuses
bourses, soit d'utiliser leur propre qualité de membre de certaines
bourses. Compte tenu les changements incessants que connaissent
actuellement les marchés, la qualité des accès que nous fournissons
et la large gamme des services que nous offrons se révèlent
extrêmement utiles pour nos clients.

mardi 23 juin 2009

L'ÉcoMarché prend son envol

L'inauguration de l'ÉcoMarché de solidarité régionale de Nature-Action Québec qui s'est déroulée mercredi est

l'aboutissem ent d'un grand rêve pour plusieurs personnes qui étaient présentes. À voir la foule qui s'est déplacée en

grand nombre, soit plus de 90 personnes, les 24 producteurs participant et les quelque 150 membres déjà inscrits, le

succès de l'ÉcoMarché semble assuré.


L'ÉcoMarché de solidarité régionale permettra à la population de s'approvisionner en aliments et produits biologiques

provenant d'une distance de moins de 50 kilomètres de Belœil. Il faut savoir que les aliments que l'on achète à l'épicerie

ont parcouru en moyenne, du champ à la table, près de 2 600 kilomètres, soit la distance entre Montréal et la Floride.

Comme l'explique Gerardo Bigras, chargé de projet de Nature-Action Québec, les épiceries sont inondées de produits

qui proviennent de l'extérieur quand de nombreux produits sont cultivés dans la région.


Le membre pourra commander, via le site Internet, des produits de différents producteurs de la région qu'il ira ensuite

chercher au local de l'ÉcoMarché, situé au 148, rue Brunelle à Belœil, le jour désigné. Pour devenir membre et avoir

accès au site Internet et aux produits, les citoyens doivent débourser des frais d'inscription de 20 $. La liste des produits,

les producteurs locaux, le calendrier de distribution et beaucoup plus d'information sont égalem ent disponibles sur le site

www.ecom archedesolidarite.org.


En plus de réduire notre impact sur la planète, l'ÉcoMarché répond au désir de consommer des produits sains qui

soutiennent l'économie, l'emploi et les producteurs locaux. Selon Pascal Bigras, directeur général de Nature-Action

Québec, la réponse positive des producteurs, du public et des gens du milieu a fait que ce projet a pu se concrétiser en

seulement une année. "Le projet a bien levé, ce qui reste à voir, c'est l'appui de la communauté, mais à mon avis, les

gens de la région sont prêts à manger plus vert", explique M. Bigras.


"C'est un projet qui répond aux besoins des consommateurs qui désirent bien manger, mais qui n'ont pas le temps de

faire la tournée des producteurs de la région pour rem plir leur panier. L'ÉcoMarché règle aussi le problèm e des

producteurs qui n'ont pas toujours la disponibilité nécessaire pour tenir un kiosque dans les marchés publics", explique

Lynn Bourassa, du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation de la Direction régionale de la

Montérégie-Est.


"C'est un grand jour pour nous, car ça fait plusieurs années qu'on attend un projet comme celui-ci. Nous fonctionnons à

petits volumes et la mise en marché est très difficile pour une petite entreprise. L'ÉcoMarché nous permettra de nous

faire connaître et de vivre de notre travail", explique Michel Lozeau, de l'entreprise Les produits d'Antoine de

Saint-Antoine-sur-Richelieu.


L'ÉcoMarché de solidarité régionale de Nature-Action Québec est rendu possible grâce à la participation financière de la

Conférence régionale des élus de la Montérégie-Est, du Centre local de développement de Lajemmerais, du Centre local

de développement de la Vallée-du-Richelieu et d'Emploi-Québec Montérégie.


lundi 22 juin 2009

1. Average True Range – ATR

L’Average True Range (ATR) est une mesure de volatilité. Présenté par Wells Wilder dans
son livre, « New Concept in Technical Trading Systems », il fait, depuis, partie intégrante de
nombreux indicateurs de systèmes de trading.

Le True Range est la plus grande des distances suivantes :

- La distance entre le haut du jour et le bas du jour.
- La distance entre la clôture de la veille et le haut du jour.
- La distance entre la clôture de la veille et le bas du jour.

L’Average True Range est une moyenne mobile (habituellement à 14 jours).

- Utiliser en parallèle avec un oscillateur, génère des signaux d’achat et de vente.

Si vous utilisez les bandes de Bollinger en parallèle avec un oscillateur comme le Relative

Strength Index (RSI), des signaux d’achat et de vente sont déclenchés quand les bandes de

Bollinger signalent un marché sur acheté ou survendu et en même temps, que l’oscillateur

signale une divergence.




Wilder a trouvé que les valeurs hautes de l’ATR apparaissent souvent lors de creux suivant
des ventes “panique”. Des valeurs basses de l’ATR vont fréquemment de pair avec de
longues périodes d’évolution latérale des cours telles qu’on en rencontre au moment des
sommets et après des phases de consolidation.

Développées par John Bollinger, les bandes de Bollinger sont similaires aux enveloppes de
moyennes mobiles. La différence entre les bandes de Bollinger et les enveloppes est que des dernières sont tracées au-dessus et au-dessous d’une moyenne mobile, à une distance
correspondant à un pourcentage déterminé, tandis que les bandes de Bollinger sont tracées
au-dessus et au-dessous d’une moyenne mobile à une distance fixée par le nombre d’écarts
types. Etant donné que l’écart type est une mesure de volatilité, les bandes s’ajustent d’elles-
mêmes, s’élargissant en présence de marchés volatils et se contractant durant les périodes
calmes.

Les utilisations les plus fréquentes des bandes de Bollinger :

- Identifier des marchés sur achetés (overbought) ou survendus (oversold)

Un marché sur acheté ou survendu est un marché où les prix sont montés ou ont chuté trop
rapidement et devrait donc corriger. Les prix près de la bande inférieure signalent un marché
survendu et les prix près de la bande supérieure signalent un marché sur acheté.
Les signaux de sur achat et de survente sont plus fiables dans des marchés sans tendance où
les prix font des séries de hauts et bas identiques.

Si le marché a une tendance, les signaux de direction de tendance sont plus fiables. Par

exemple, si la tendance est haussière, il est préférable de prendre une position à la hausse :

quand les prix redescendent, cela va entraîner un signal de survente et le marché devrait


ensuite remonter

dimanche 21 juin 2009

trading forex

Pour conclure, il me semble intéressant de mettre en évidence les interrogations actuelles sur l’indispensabilité du marché de change dans le fonctionnement d’un pays. Au centre de cette question se trouve naturellement le problème de l'efficacité de la manipulation du taux de change qui ne encore la spécialisation de l'insertion internationale.
Toute manipulation du taux de change par les acteurs économiques agit sur les structures et le problème est de savoir si cette manipulation est de nature à favoriser la mutation structurelle désirée, ou tout bonnement dépend pas seulement des différentiels d'inflation et d'intérêt mais aussi d'autres facteurs tels que le niveau de développement atteint par le secteur industriel, commercial ou pour contribuer à la croissance économique du marché.
Même si les marchés des changes sont bien ramifiés et que les entreprises peuvent se doter de couvertures, certains craignent encore que la flexibilité du taux de change n'engendre des risques et des incertitudes injustifiés.
Le marché de change est à l’évidence l’un des meilleurs moyens qui puisse favoriser la croissance et la prospérité d’un pays si tous les indicateurs économiques sont bien interprétés et que les acteurs jouent leur rôle efficacement pour équilibrer le marché et contrôler la stabilité du taux de change; afin de bénéficier d'une solide expansion économique à l'échelle internationale et de contribuer constamment dans le fonctionnement et le développement du pays (post moderne ou tiers monde

forex

1.6.4.- Evolution du taux de change

Depuis l'adoption par la BRH du système de change flottant en 1991, le taux de change a connu de très fortes variabilités à la hausse dues aux effets d'annonce et à l'accentuation des anticipations pessimistes qu'alimentait la cascade d`événements politiques de la période de crise. Entre 1991-1994, la gourde se dépréciait progressivement par rapport au dollar. Le taux de change de référence passait de 7,45 Gdes en 1991 à 10.18 Gdes en 1992, 12.40 Gdes en 1993 et 15.10 en 1994 pour des taux d'inflation de 22.8% et 40% respectivement en 1991 et 1994. Entre 1994-1999 la stabilité du taux de change a entraîné une faible appréciation de la gourde comparativement à 1991-1994. Cette situation peut être due à la reprise timide des activités économiques dans le pays et à l'assistance économique externe après les trois ans de marasme économique

De 1999 à 2003 le taux de change gourde USD a cru de façon exponentielle. Selon BOYER (2004), la rentrée en vigueur dudit système de change a fait flotter la gourde pour enfin couler en octobre 2002. Le taux record de 1 USD = 50 gourdes a été enregistré le 11 février 2003, du jamais vu dans l'histoire monétaire haïtienne depuis le 12 Avril 1919. Cette période de crise politique et économique a été animée par les débats "de la nécessité de dollariser l'économie haïtienne comme mesure palliative". Cette dégringolade de la valeur de la gourde face au dollar est liée au déficit du commerce extérieur et au volume des transactions internes effectué en dollar.

En fin de compte, la BRH intervient dans le processus de change afin :

· d’avoir une meilleure connaissance du marché en y participant;

· d’être de manière continue au courant de tout mouvement de taux (donc des cotations qui peuvent affecter le marché);

· de se confirmer comme un acteur du système en banalisant ses interventions;

· d’avoir la possibilité de financer ses dépenses récurrentes en devises via le marché sans puiser dans ses réserves officielles.


forex 2009

1.5.- ROLE ET IMPACT DU MARCHE DE CHANGE

Les marchés de change soit de loin les plus importants en terme de volumes changés. Le Volume moyen échangé sur les marchés de change traditionnel attient 1 200 milliards de USD par jour. Ce chiffre doit être complété de 875 milliards USD/jr (Produits dérivés)

Les marchés de change ont un impact positif dans le fonctionnement et le développement économique d’un pays. Ils permettent aux agents de se protéger contre le risque de change. Par exemple : l’exportateur peut vendre sur le marché des changes à terme la recette future des ses ventes à l’étranger pour éviter que l’appréciation de la monnaie nationale ne réduise son chiffre d’affaires en monnaie nationale ; l’importateur peut se protéger d’une hausse de coût en monnaie nationale résultant de la dépréciation possible de la monnaie nationale en achetant la monnaie étrangère sur le marché au comptant ou sur le marché à terme ; le portefeuilliste qui tente de tirer profit des taux d’intérêts plus élevés à l’étranger sera enclin à vendre sur le marché à terme la valeur à l’échéance de ses placements extérieurs, etc.

Les agents transigent aussi sur le marché des changes pour convertir les monnaies, pour se protéger du risque de change et pour spéculer sur les variations des taux de change.

Les opérations de conversion des monnaies résultent des transactions commerciales et financières. Par exemple, les exportateurs vendent la recette de leurs ventes à l’étranger libellée en monnaies étrangères pour payer leurs fournisseurs et leurs employés, acquitter les impôts et verser des dividendes aux actionnaires. Les importateurs achètent des monnaies étrangères pour acquitter leurs achats à l’étranger ; l’entreprise nationale désireuse d’acquérir une entreprise étrangère achète la monnaie du pays d’implantation ; les portefeuilles étrangers qui acquièrent des titres émis par des entités nationales doivent vendre leur monnaie contre la monnaie nationale.

Les spéculateurs tentent de tirer profit des variations prévues des taux de change. Comme par exemple, l’exportateur qui prévoit une dépréciation de la monnaie nationale différera la conversion de sa recette en monnaies étrangères afin d’augmenter sa recette en monnaie nationale ; l’importateur qui prévoit une appréciation de la monnaie nationale sera enclin à différer le plus possible son achat de monnaies étrangères afin d’alléger sa facture en monnaie nationale.

1.6.- EXEMPLE DE LA SITUATION DE CHANGE HAITIEN

1.6.1.- La monnaie haïtienne

Par définition, la monnaie est tout objet accepté et utilisé pour régler des transactions financières ou pour échanger des biens et des services. En Haïti, la gourde est l'unité monétaire nationale. Elle est définie par les trois principales fonctions qu'elle remplit au niveau de l'économie : moyen d'échange, étalon, réserve de valeur. Etant considéré comme moyen d'échange, la gourde sert à l'achat et à la vente des biens et des services, comme étalon ou unité de compte, elle est utilisée pour évaluer les prix des biens et services et enregistrer les dettes. Enfin, par sa fonction de réserve de valeur, elle permet de conserver la valeur et transférer le pouvoir d'achat du présent au futur. Selon COHEN (Alter Eco., Hors Série # 45) rapporté par DOURA (2003), la monnaie est un jeu à somme négative; personne n'y gagne. Servant de pouvoir d'achat, la gourde contribue à lier socialement les haïtiens et est très influencée par la politique monétaire de la Banque Centrale quand son acceptation est contestée.

1.6.2.- La BRH et le contrôle de change

Les interventions non-routinières de la BRH sur le marché des changes constituent l'un des instruments dont elle dispose pour articuler sa politique monétaire. Elles peuvent être assimilées à une opération d' "open market" où la BRH intervient sur le marché formel des changes (banques et agents de change agréés) pour acheter ou vendre des devises lorsqu'elle le juge nécessaire.
En 1999, les interventions de la Banque Centrale sur le marché des changes sont utilisées essentiellement :

v Comme instrument complémentaire de régulation de la liquidité bancaire, notamment en période de pression sur les taux;

v Pour manifester une présence active de la BRH qui cesse ainsi d’être un acteur passif du marché des changes.

Selon CHATELAIN (1954) rapporté par DOURA (2003), la Convention de 1919 stipulait, l'obligation faite à la Banque de la République d'Haïti (BRH) de maintenir en contrepartie de son émission une couverture de 100% composée pour le tiers, en monnaie légale des Etats-Unis et pour le solde des effets de commerce à court terme et présentant des garanties certaines de remboursement à échéance. D'où le rôle de régulation conféré à la Banque Centrale qui, par son intervention sur le marché, contrôlera et maintiendra fixe ce taux de change. Cette convention faisait de la gourde une monnaie forte à l'instar du dollar américain.

La constitution de 1987 à travers son article 226 confère à la Banque Centrale le pouvoir exclusif d'émission du papier monnaie et des pièces métalliques selon le titre, le poids, la description, le chiffre et l'emploi sur tout le territoire national. Le cours forcé de la gourde est ainsi institué.

1.6.3.- Historique de l’adoption du système de change flottant

Par la convention monétaire du 12 avril 1919, la gourde a été définie par rapport à l'étalon dollar (TCO : 1/5 c'est-à-dire 1 USD = 5 Gdes). La gourde était émise selon une stricte réglementation de manière à assurer cette parité officielle. Ce taux de change fixe a perduré plusieurs décennies mais la persistance des déficits structurels de la balance commerciale ont porté la BRH à adopter le système de taux de change fluctuant en 1991. Cette mesure a mis fin au segment officiel du marché de change et a augmenté considérablement la part du marché de change parallèle.


samedi 20 juin 2009

Traitement d'une opération de change

La négociation
Le marché des changes est un marché de gré à gré, animé par les banques et par les brokers. Des plate-formes de négociation électroniques telles que Reuters Dealing ou EBS (Electronic Broking Service) sont couramment utilisées. Ces plate-formes peuvent permettre de négocier sur un mode conversationnel : les traders s'appellent, « chattent » littéralement, puis valident leurs deals. Ou alors elles apparient automatiquement les propositions saisies par les participants : dans ce cas c'est le système qui crée les deals, et les contreparties ne se connaissent qu'une fois la négociation terminée .
La tenue de position
Le système Front – Office enregistre les deals en temps réel. Les deals négociés par téléphone sont saisis par le trader, les deals effectués dans les plate-formes électroniques sont transmis automatiquement. Le système de tenue de position offre les fonctionnalités basiques suivantes, qui constituent le minimum requis :
- Pricing (valorisation pre-trade basée sur la logique vue précédemment)
- Enregistrement manuel ou automatique des deals
- Validation des deals
- Contrôle des risques : risque de contrepartie, risque de marché (contrôles de limites)
- Mise à jour des positions en temps réel
- Calcul du P&L (résultat) en temps réel
- Possibilité de générer automatiquement des deals,
- Transmission du « ticket » validé au Back Office
Le Back Office
Le système Back – Office a pour fonction de matérialiser les opérations négociées par le trader:
a) Vis-à-vis des contreparties :
- Emission des confirmations : les opérations de change sont confirmées par des messages SWIFT MT300
- Rapprochement des confirmations : étant donné les volumes considérables d'opérations négociées, les back-offices se dotent de systèmes de rapprochement automatiques entre les confirmations émises et les confirmations reçues. Cela permet de détecter les erreurs ou les incompréhensions avant de déclencher les paiements.
- Emission des paiements : génération d'un ordre de paiement (MT202) pour le correspondant dans la devise payée, d'un préavis d'entrée de fonds (MT210) pour le correspondant dans la devise reçue. Si la contrepartie est interne (client, deal entre 2 desks), les paiements se font via la comptabilité (débit / crédit en compte).
b) Vis-à-vis de l'établissement :
Enregistrement comptable des opérations :
- les deals de change sont enregistrés en hors – bilan (comptabilité d'engagement) pendant la période qui sépare la date de négociation de la date de valeur, puis à la date de valeur atteinte, la comptabilité de hors bilan est extournée et les opérations sont enregistrées au bilan de la banque.
- D'autre part les opérations de change alimentent des comptes qui ne sont pas libellés dans la devise de tenue du bilan de la banque. Les positions détenues alimentent des comptes de position de change, dont la réévaluation quotidienne enregistre le risque de change encouru par la banque.
1.4.4.- Typologie des acteurs
Les principaux types d'acteurs intervenant sur le marché de change sont :
Les banques commerciales constituent le centre du marché .. Elles y interviennent par leur activité de market making qui consiste à proposer un cours de change à l'achat et à la vente et à se porter contrepartie dans des transactions initiées par d'autres acteurs soit pour leur propre compte ou celui de leurs clients. Par l'intermédiaire des grandes banques commerciales s'effectuent les opérations de base sur instructions des importateurs et exportateurs, des instituts d'investissement, des assurances, des fonds de pension ainsi que des investisseurs privés.
Les sociétés commerciales qui de leur côté, opèrent dans plusieurs pays et font ou reçoivent des paiements en devises autres que la monnaie en cours dans le pays de leur siège social.
Les institutions financières non bancaires qui offrent un large éventail de services à leurs clients dont la plupart sont offertes aussi par les banques.
Les courtiers qui sont des participants actifs au marché. En tant qu'intermédiaires entre les nombreuses banques, les fonds, les places de bourses etc., leur rôle consiste à trouver des contreparties aux demandes qui leur sont adressées, moyennant une commission.
Les banques centrales, bien qu'en nombre réduit, interviennent sur le marché suivant un volume de transactions pouvant exercer un impact important sur ce dernier. Elles y interviennent suivant un schéma régulateur, soit pour corriger une distorsion de la valeur de leur monnaie par rapport aux autres, soit pour influencer la compétitivité de l'économie nationale, soit pour augmenter leurs réserves monétaires.
Les motivations des acteurs du marché sont au nombre de cinq:
- la spéculation,
- la couverture,
- l'arbitrage,
- la transaction ;
- la constitution de réserves monétaires en devises jugées fortes.
On est parvenu à distinguer trois types d'agents sur le marché de change :
1) Les teneurs de marché qui œuvrent généralement au sein des grandes banques commerciales et d'investissement. Ils proposent un prix acheteur et un prix vendeur pour les quantités de monnaie qu'ils sont disposés à échanger. Selon LYONS (2005) rapporté par BAILLIU et KING (2005), ces agents sont dépeints comme neutres au risque ou peu enclins au risque obtenant surtout leurs gains des écarts entre cours acheteur et vendeur.
2) Les courtiers n'ont pas une fonction de tenue de marché. Ils sont plutôt des facilitateurs des transactions anonymes entre les contreparties.
3) Les clients finaux: les clients non financiers, les institutions financières sans levier financier et les institutions à levier financier. Ces agents sont les plus significatifs du marché à l'échelle macroéconomique. Ils constituent les principaux fournisseurs de liquidité sur le marché sous base journalière. Selon ces mêmes auteurs, le flux d'ordre de ces clients reflète fidèlement l'évolution du taux de change à de faibles fréquences en matière d'opération de change.
En pratique, beaucoup d'acteurs se servent de l'analyse technique conjointement à l'analyse fondamentale afin de définir leur stratégie de transactions. Quoiqu'on peut relever une différence majeure entre les deux approches : un fondamentaliste se concentre sur ce qui devrait se passer sur un marché, il étudie les causes du mouvement du marché en conduisant une évaluation macro ou stratégique de la plage de prix de la devise en fonction de toutes sortes de critères (la situation économique du pays, la politique monétaire...) sauf le mouvement du prix de la devise lui-même, composante majeure pour un chartiste.

vendredi 19 juin 2009

b) Les Cours

Les participants au marché cotent toujours les devises sous forme d'un intervalle de prix : le plus bas étant celui auquel le trader est prêt à acheter : c'est le cours acheteur ou « bid », et le plus haut celui auquel il est prêt à vendre : cours vendeur ou « ask ». La différence porte le plus souvent sur les « points », qui désignent les 3ème et 4ème chiffres après la virgule ; la « figure » quant à elle désigne le 2ème chiffre après la virgule. Enfin il faut savoir qu'un cours Dev1 / Dev2 signifie « une unité de Dev1 = le cours en Dev2. Dev1 est donc la devise négociée, Dev2 la devise « prix » .
Par exemple une cotation EUR / USD = 1.0210/40 signifie que le trader achète un Euro pour 1.0210 USD et vend contre 1.0240 USD.
Le mode d'expression du cours est une convention liée au niveau de « priorité » des devises les unes par rapport aux autres. La devise cote « au certain » quand le mode d'expression du cours revient à définir la valeur d'une unité de cette devise. L'Euro cote au certain contre toutes les autres devises. Le Dollar US cote au certain contre toutes les autres devises… sauf l'Euro.
c) Les Cours croisés
Les cours diffusés sur le marché correspondent aux transactions les plus répandues : tous les jours des cours de l'Euro ou du Dollar contre toutes les autres devises sont affichés en permanence. Pour les couples de devises qui ne sont pas habituellement cotés sur le marché, on passe par l'intermédiaire de l'une de ces 2 devises, afin d'établir un cours croisé ou « cross ».
Par exemple pour coter le couple JPY / CHF, le trader utilisera les cours USD / JPY et USD / CHF. Le cours JPY / CHF = (USD / CHF) / (USD / JPY).
d) Le Change à terme
Le change à terme est un échange de deux devises à une date (la date de valeur) et un cours (cours à terme) négociés. Ce type de contrat permet de fixer à l’avance un cours entre 2 devises, et donc de se couvrir contre le risque de change.
Les caractéristiques d'une opération de change à terme se définissent par rapport à un cours "spot" (cours utilisé pour le change au comptant) de référence pour les opérations du jour. La différence entre le cours spot et le cours à terme s'appelle les "points de terme". Quand le cours à terme est supérieur au cours comptant on parle de « report ». Quand le cours à terme est inférieur au cours comptant on parle de « déport ».
Les caractéristiques d'une opération de change à terme sont donc:
- La devise principale,
- Le sens (achat ou vente) par rapport à la devise principale,
- La devise secondaire (devise vendue pour un achat, devise achetée pour une vente de la devise principale),
- Le cours "spot”,
- Les points de terme: le cours à terme = cours spot + points de terme,
- La date de négociation,
- La date de valeur: date à laquelle les devises seront effectivement échangées;
e) Le Swap de Change
Un swap consiste en une double opération de change: un change ou « jambe » comptant exécuté dès la mise en place du contrat, à la date spot, et un change à terme, exécuté à une date négociée. La différence entre le cours comptant et le cours à terme est désignée par l'expression « points de swap ».
Le swap de change permet de se procurer immédiatement des devises, puis de les revendre à un cours négocié lors de la mise en place du contrat, à l'échéance du swap. Par exemple un client qui dispose de liquidités en Euro, et souhaite les placer en bons d'Etat américains, sur 3 mois, achète aujourd'hui des dollars, pour financer cet achat, puis les revend à l'échéance à un cours connu.
Par rapport à un change à terme, les flux d'espèces échangés reviennent à ce que cette fois le trader prête réellement la devise achetée à terme, et emprunte réellement la devise vendue. Le cours à terme se calcule donc de la même manière.
Les caractéristiques d'un swap de change sont:
La jambe "aller" a les caractéristiques d'un change au comptant:
- Devise principale
- Sens: achat ou vente
- Devise secondaire
- Montant dans la devise principale
- Cours spot
La date de valeur est égale à la date de négociation + 2 jours ouvrés
La jambe "retour" a les caractéristiques d'un change à terme, qui se déduisent de l'opération de spot:
- La devise achetée est la devise vendue de la jambe aller
- La devise vendue est la devise achetée de la jambe aller
- Le montant exprimé dans la devise principale est identique
- La date de valeur est la date à laquelle l'échange inverse se fera
- Le cours est le cours spot + les points de swap