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vendredi 31 juillet 2009

La Banque centrale européenne demande aux banques d’accorder davantage de crédits

bce banque centrale europeenne La Banque centrale européenne demande aux banques daccorder davantage de créditsLe vice-président de la Banque centrale européenne Lucas Papademos a lancé un nouvel appel aux banques afin qu’elles accordent davantage de crédits pour aider l’économie de la zone euro, dans un entretien de presse paru mercredi.

“Les banques doivent se rendre compte qu’alimenter suffisamment l’économie en crédits est dans leur intérêt sur le long terme”, a dit M. Papademos dans cette interview au quotidien économique Handelsblatt.

Ce nouvel appel intervient après la publication lundi de statistiques de la BCE montrant un nouvel accès de faiblesse des crédits en juin, en particulier ceux accordés aux entreprises. Les craintes d’une pénurie de crédit montent dans la zone euro, et particulièrement dans sa première économie, l’Allemagne.

Le responsable reconnaît que les établissements doivent se montrer se montrer plus prudents dans leur prise de risques. Mais “il est important que les banques trouvent la bonne voie moyenne entre le renforcement de leur bilan et une alimentation suffisante en crédits”, a-t-il estimé.

La BCT maintient inchangé le taux d’intérêt directeur

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT), réuni jeudi, a examiné la conjoncture économique et financière au double plan national et international. Au début de ses travaux, le Conseil a pris acte de la mise en circulation du nouveau billet de 50 dinars dont l’émission vient accompagner l’évolution des volumes de transactions et la diversification des moyens de paiement afin de faciliter le règlement des transactions, notamment celles portant sur de grands montants surtout au cours des saisons agricoles et autres, tout en garantissant la sécurité nécessaire par l’utilisation des technologies les plus évoluées dans ce domaine.

Examinant la conjoncture internationale, le Conseil a passé en revue les principales évolutions, notant la poursuite des retombées de la crise financière internationale et l’apparition récente de certains indicateurs positifs concernant, principalement, le secteur immobilier et les résultats des entreprises aux Etats-Unis, ainsi que les secteurs de l’industrie et des services dans la zone Euro.

De leur côté, les bourses internationales ont connu une évolution positive, alors que les marchés des changes ont été caractérisés par l’appréciation de l’euro, notamment vis-à-vis du dollar.

En outre, les prix de plusieurs produits de base, notamment, celui du pétrole brut ont enregistré une orientation à la hausse.

Dans ce cadre, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé ses prévisions sur l’évolution de l’économie mondiale pour l’année en cours estimant la récession à 1,4% contre 1,3% précédemment.

Sur le plan national, l’activité économique a été marquée par l’amélioration du niveau de la production dans les secteurs de l’agriculture et des industries non manufacturières, contrastant avec la poursuite de l’effet du fléchissement de la demande extérieure sur les exportations et la production des industries manufacturières.

Les données récentes relatives au commerce extérieur font cependant apparaître une certaine atténuation du rythme de régression des exportations des secteurs du textile et habillement et des industries mécaniques et électriques.

Pour ce qui est du secteur touristique, les recettes ont progressé de 4% au terme du 20 juillet courant par rapport à la même période de 2008, alors que les nuitées globales ont régressé de 5,8%.

Sur le plan monétaire la masse monétaire (M3) et les concours à l’économie ont progressé, au cours du premier semestre 2009, de 5,6% et 4,7% respectivement.

La situation de surliquidité sur le marché monétaire s’est poursuivie au cours du mois de juillet quoique en repli par rapport aux mois précédents.

Pour ce qui est du taux d’intérêt au jour le jour sur le marché monétaire, il a fluctué entre 4,06% et 4,45% au cours du même mois.

Concernant l’évolution du dinar sur le marché des changes, il a observé depuis le début de l’année une stabilité relative vis-à-vis de l’Euro et s’est déprécié de 2,3 face au dollar américain.

S’agissant de l’évolution des prix, le taux d’inflation a atteint 3,3 pc en moyenne, à fin juin 2009, contre 5,6% au cours de la même période de 2008.

A la lumière de ces évolutions, le conseil d’administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque centrale de Tunisie, en insistant sur la poursuite du suivi rigoureux de l’évolution de la conjoncture internationale et de porter une attention particulière à l’activité de l’entreprise, notamment par une application souple des mesures conjoncturelles prises pour soutenir les sociétés exportatrices sur le plan du rééchelonnement des dettes et l’octroi des financements nécessaires à son activité.

PIB en chute de 10,5% à 11% au 2e trimestre

Le produit intérieur brut (PIB) du Mexique a chuté de 10,5% à 11% au deuxième trimestre de 2009, en grande partie en raison de la grippe porcine qui a paralysé plusieurs secteurs économiques en avril-mai, a estimé mercredi la Banque centrale à Mexico.

Le PIB mexicain avait déjà reculé de 8,2% au premier trimestre.

“On estime qu’au second trimestre de 2009 le produit intérieur brut aura enregistré une contraction annuelle de 10,5% à 11%”, a déclaré le directeur général de la recherche économique de la Banque centrale, Manuel Ramos Francia, en conférence de presse.

La “tendance négative” de l’activité économique du pays “a été accentuée” dans la période avril-juin, a-t-il indiqué, estimant toutefois que c’était une baisse “temporaire”.

Cette dégradation est essentiellement due à la pandémie de grippe porcine, dont le Mexique a été le foyer mondial en avril-mai et qui a fait 138 morts jusqu’ici. Elle a paralysé les activités de nombreux secteurs économiques, à commencer par le tourisme, troisième source de revenus du pays.

Dans le contexte de crise économique mondiale, le Mexique a tout particulièrement souffert en raison de ses liens commerciaux très étroits avec les Etats-Unis, a rappelé M. Ramos. Il a cité “les suspensions d’activités dans les usines de deux constructeurs automobiles” américains. General Motors et Chrysler ont instauré plusieurs périodes de chômage technique dans leurs usines mexicaines.

Conséquence directe de la crise aux Etats-Unis, le montant des transferts en dollars envoyés à leurs familles mexicaines par les travailleurs émigrés, essentiellement aux Etats-Unis, a également chuté de 11,94% pendant le premier semestre de 2009, a annoncé mercredi la Banque centrale du Mexique.

Ces transferts représentent la deuxième source de devises du Mexique, après le pétrole et devant le tourisme. Ils ont représentés un peu plus de 11 milliards de dollars de janvier à juin, contre un peu plus de 12,5 milliards pendant le premier semestre de 2008.

Ce montant avait baissé de 3,6% pour l’ensemble de l’année 2008, le recul le plus important depuis 1995 quand ces recettes ont commencé à être comptabilisées.

On estime le nombre de Mexicains vivant aux Etats-Unis à 12 millions, dont la moitié en situation irrégulière.

Le ministère mexicain des Finances table sur un ralentissement de la chute du PIB pour parvenir à un recul de 5,5% sur l’ensemble de 2009, avant une reprise de l’ordre de 3% en 2010.

le démantèlement de l’empire militaire et financier américain

Les membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai, réunis à Iekaterinbourg avec l’Inde et le Brésil, n’ont guère d’autre choix que de rechercher une alternative au dollar, juge l’économiste Michael Hudson. Continuer à financer à crédit la consommation américaine, les dépenses du Pentagone et de ses 750 bases à l’étranger, en accumulant des dollars et des bons du Trésor équivaudrait pour eux à accumuler en parallèle les risques tant financiers que militaires. Ils sont désormais contraints, estime-t-il, d’inventer une voie de sortie du dollar. « L’heure est venue pour un monde multipolaire » a affirmé le Président russe Medvedev, et le président de la Banque centrale chinoise lui fait écho en déclarant que l’objectif est désormais de créer une monnaie de réserve internationale qui ne serve pas les intérêts exclusifs des USA. Hudson indique que les autorités américaines se sont vues infliger une fin de non recevoir à leur demande d’assister au sommet de l’OCS. Ce non, dit-il, c’est un mot que les américains vont entendre beaucoup plus souvent à l’avenir.

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La ville Russe de Iekaterinbourg, la plus importante à l’est de l’Oural, pourrait désormais être connue comme le lieu où sont morts non seulement les tsars mais aussi l’hégémonie américaine. Non pas uniquement l’endroit où le pilote américain Gary Powers a été abattu en 1960, mais aussi celui où l’ordre financier international dominé par les USA a été mis à bas.

La remise en cause de l’Amérique sera le thème principal des réunions élargies de Iekaterinbourg, en Russie (ex-Sverdlovsk) des 15 et 16 Juin rassemblant le président chinois Hu Jintao, le président russe Dmitri Medvedev et les représentant les six pays de l’ Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). Cette alliance regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizstan et l’Ouzbékistan. L’Iran, l’Inde, le Pakistan et la Mongolie y ont le statut d’observateurs. Mardi le Brésil s’y joindra pour les discussions commerciales entre les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine).

Les participants ont assuré à des diplomates américains que leur objectif n’était pas le démantèlement de l’ empire financier et militaire des États-Unis. Ils veulent simplement discuter de l’aide mutuelle, indépendamment du rôle des États-Unis, de l’OTAN ou du dollar américain en tant que support du commerce international. Les diplomates américains se demandent ce que cela signifie vraiment, si ce n’est une étape visant à rendre l’hégémonie américaine obsolète. C’est ce que signifie « monde multipolaire », après tout. Pour commencer, en 2005, l’OCS avait demandé à Washington d’établir un calendrier de retrait de ses bases militaires en Asie centrale. Deux ans plus tard, les pays de l’OCS se sont ralliés officiellement à la position des ex-républiques de la CEI appartenant à l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), qui avait été fondée en 2002 en tant que contrepoids à l’OTAN.

Pourtant, la réunion n’a suscité que le désintérêt collectif de la presse aux États-Unis et même en Europe, bien que l’ ordre du jour y soit de remplacer le standard mondial du dollar par un nouveau système financier, ainsi qu’un nouveau système de coopération pour la défense. Un porte-parole du Conseil des Relations Extérieures (Un institut d’études géopolitiques américain, ndt) a déclaré qu’il pouvait difficilement imaginer que la Russie et la Chine puissent surmonter leurs rivalités géopolitiques, suggérant que l’Amérique peut pratiquer le « diviser pour régner » que la Grande-Bretagne a si habilement utilisé durant de nombreux siècles pour fragmenter les opposition dans son propre empire. Mais George W. Bush ( qui déclarait « Je suis un rassembleur, non un diviseur ») s’est placé dans la continuité de l’administration Clinton pour pousser la Russie, la Chine et leurs voisins à trouver un terrain d’entente, lorsqu’il s’agit de trouver une alternative au dollar, et du même coup à la possibilité pour les Etats-Unis de prolonger indéfiniment leur déficit de la balance des paiements.

Cette séquence, qui pourrait représenter les dernières manifestations de l’hégémonie américaine, a débuté dès le mois d’avril lors de la conférence du G-20, et est devenue encore plus explicite à Saint-Pétersbourg au Forum économique international du 5 Juin, lorsque M. Medvedev a demandé à la Chine, la Russie et l’Inde de « construire un ordre mondial de plus en plus multipolaire. » Ce qui signifie en clair : nous avons atteint nos limites en ce qui concerne les subventions à l’encerclement militaire de l’Eurasie par les Etats-Unis, tout en les laissant s’approprier nos exportations, nos entreprises, les actifs et les biens immobiliers en échange d’une monnaie de papier de valeur douteuse.

« Le système unipolaire maintenu artificiellement » dont a parlé M. Medvedev, est fondé sur « un seul grand centre de consommation, financé par un déficit croissant, et donc de plus en plus de dettes, une monnaie de réserve jadis forte et une domination dans le système de l’évaluation des actifs et des risques. » A la racine de la crise financière mondiale, a t-il conclu, il y a le fait que les États-Unis produisent trop peu et dépensent trop. Leurs dépenses militaires sont particulièrement choquantes, comme par exemple le renforcement de l’aide militaire américaine à la Géorgie annoncé la semaine dernière, le bouclier de l’OTAN en Europe de l’Est, et la mainmise des États-Unis dans les régions riches en pétrole comme le Moyen-Orient et l’Asie centrale.

Le point de friction avec tous ces pays est celui de la capacité qu’ont les États-Unis de faire fonctionner indéfiniment la planche à billets. Le surplus de dépenses d’importations des consommateurs américains par rapport aux exportations, les rachats par les USA de quantités de sociétés étrangères et de biens immobiliers, les dépenses que le Pentagone effectue à l’étranger : tous ces dollars aboutissent dans les banques centrales étrangères. Elles sont ensuite confrontées à un choix difficile : soit recycler ces dollars aux États-Unis en achetant des bons du trésor américains, soit laisser le « marché libre » déterminer le cours de leur monnaie par rapport au dollar – et par là même à déterminer le prix de leurs exportations sur les marchés mondiaux, créant ainsi du chômage et provoquant la faillite d’entreprises.

Lorsque la Chine et d’autres pays recyclent leurs flux de dollar US en achetant des bons du Trésor pour « investir » aux États-Unis, cette accumulation n’est pas vraiment volontaire. Cela ne reflète pas une foi en l’économie américaine qui rémunèrerait l’épargne des banques centrales, ni une quelconque préférence d’investissement, mais tout simplement un manque d’alternatives. Les « marchés libres » à la mode des USA piègent les pays dans un système qui les obligent à accepter indéfiniment des dollars. Mais désormais, ils veulent en sortir.

Cela implique la création d’une nouvelle alternative. Plutôt que de faire simplement « des changements cosmétiques comme certains pays et peut-être les organisations financières internationales pourraient le vouloir », comme l’a dit M. Medvedev à Saint-Pétersbourg : « ce dont nous avons besoin, ce sont des institutions financières d’un type tout à fait nouveau, où ne domineraient ni les problèmes politiques et les motivations [sous-jacentes], ni aucun pays en particulier. »

Lorsque les dépenses militaires à l’étranger ont provoqué le déficit la balance des paiements US et ont conduit les Etats-Unis à abandonner l’étalon or en 1971, les banques centrales se sont trouvées démunies de cet actif traditionnellement utilisé pour solder les déséquilibres des paiements. La solution par défaut a consisté à investir les flux issus des paiements ultérieurs en obligations du Trésor américain, comme si celles-ci étaient « aussi fiables que l’or ». Les banques centrales détiennent maintenant pour 4 000 milliards de dollars de ces obligations dans leurs réserves internationales. Ces prêts ont également financé la plupart des déficits budgétaires du gouvernement américain depuis maintenant plus de trois décennies ! Etant donné que la moitié environ des dépenses discrétionnaires du gouvernement américain est consacrée aux opérations militaires – dont plus de 750 bases militaires à l’étranger et dans des opérations de plus en plus coûteuses dans les pays producteurs de pétrole et ceux qui permettent son transit – le système financier international est organisé de manière à financer le Pentagone, ainsi que les rachats par les États-Unis d’actifs étrangers censés rapporter beaucoup plus que les bons du Trésor que les banques centrales étrangères détiennent.

La principale question à laquelle sont confrontées les banques centrales mondiales est donc de savoir comment éviter d’ajouter encore plus de dollars US à leurs réserves et, par conséquent, de financer encore plus les dépenses qui creusent le déficit des États-Unis – y compris les dépenses militaires à leurs propres frontières ?

Pour commencer, les six pays de SCO et les pays du BRIC ont l’intention de commercer dans leurs propres monnaies afin de bénéficier mutuellement du crédit que les États-Unis avait monopolisé jusqu’à présent à son profit. À cette fin, la Chine a passé des accords bilatéraux avec l’Argentine et le Brésil pour effectuer leur échanges commerciaux en renminbi, la monnaie chinoise, plutôt qu’en dollar, en livre sterling ou en euros. Il y a deux semaines, la Chine a également conclu un accord avec la Malaisie pour que les deux pays commercent en renminbi. L’ancien Premier ministre, le Dr. Tun Mahathir Mohamad, m’a expliqué en janvier qu’en tant que pays musulman la Malaisie voulait éviter de faire tout ce qui pourrait faciliter l’action militaire américaine contre les pays islamiques, y compris la Palestine. La nation a trop d’actifs en dollars, ont expliqué ses collègues. Le gouverneur de la Banque centrale chinoise, Zhou Xiaochuan, a écrit officiellement sur son site Internet que l’objectif est maintenant de créer une monnaie de réserve « indépendante d’une nation particulière ». C’est l’objet des discussions à Iekaterinbourg.

En plus d’éviter de financer la prise de contrôle par les États-Unis de leur propre industrie et l’encerclement militaire américain de la planète, la Chine, la Russie et d’autres pays voudraient certainement se développer comme l’Amérique l’a fait. En fait, ils considèrent les États-Unis comme une nation hors-la-loi, financièrement et militairement. Comment caractériser autrement une nation qui promulgue un ensemble de lois pour les autres – sur la guerre, le remboursement de la dette et le traitement des détenus – mais n’en tient pas compte elle-même ? Les États-Unis sont maintenant le plus grand débiteur mais ont évité la punition des « ajustements structurels » imposés à d’autres pays endettés. Les taux d’intérêt US et les réductions d’impôt, alors les déficits commerciaux et budgétaires explosent, sont considérés comme le comble de l’hypocrisie, lorsqu’ils sont comparés à l’austérité que les programmes de Washington imposent aux autres pays par le biais du FMI et des officines de Washington.

Les États-Unis demandent aux pays endettés de vendre leurs services publics et leurs ressources naturelles, d’augmenter leurs taux d’intérêts et d’augmenter les impôts au détriment de la paix sociale pour dégager un maximum d’argent et payer les créanciers.

Et aux USA, le Congrès a empêché la société Chinoise CNOOK d’acheter Unocal pour des raisons de sécurité nationale, tout comme il a empêché Dubaï d’acquérir des exploitations portuaires américaines et empêché des fonds souverains d’acheter des infrastructures clés. Les étrangers sont invités à imiter les japonais qui avaient investi dans des « éléphants blancs » comme le Rockfeller Center, sur lequel les investisseurs ont rapidement perdu un milliard de dollars puis ont fini par se retirer.

À cet égard, les États-Unis n’ont pas vraiment laissé à la Chine et aux autres pays en situation d’excédent de la balance des paiements d’autres choix que de devoir trouver un moyen d’éviter de nouvelles accumulations de dollars. À ce jour, la Chine tente de diversifier ses avoirs en dollars ailleurs qu’en bons du Trésor US, qui ne se sont pas révélés très fructueux. Hank Paulson, qui venait de la banque Goldman Sachs, avait conseillé à la banque centrale chinoise d’investir dans les titres à haut rendement émis par Fannie Mae et Freddie Mac, en expliquant que ceux-ci étaient de facto des obligations publiques. Ces titres se sont effondrés en 2008, mais au moins, le gouvernement américain a repris ces deux organismes de prêt hypothécaire, augmentant de facto de 5 200 milliards de dollars la dette nationale. En fait, ce renflouement a été rendu nécessaire en grande partie à cause des investissements effectués par les Etats étrangers.

Infliger des pertes aux investisseurs gouvernementaux étrangers aurait quelque peu atteint la réputation des bons du Trésor, non seulement en détruisant la crédibilité des États-Unis, mais aussi parce que les émissions d’obligations par le gouvernement étaient insuffisantes pour absorber les dollars qui coulaient à flot dans l’économie mondiale avec la montée en flèche du solde déficitaire de la balance des paiements des États-Unis.

En recherchant de nouveaux actifs pour protéger la valeur de leurs avoirs en dollars alors que la bulle de crédit de la Réserve fédérale se traduisait par une baisse des taux d’intérêt, les fonds souverains chinois ont cherché à se diversifier à la fin de 2007. La Chine a pris des participations dans les fonds d’ investissement Blackstone et Morgan Stanley à Wall Street, Barclays en Grande-Bretagne, dans la Standard Bank d’Afrique du Sud (qui fut affiliée à la Chase Manhattan du temps de l’apartheid dans les années 1960) et dans le conglomérat financier belge Fortis proche de l’effondrement. Mais le secteur financier américain s’écroulait sous le poids de sa dette phénoménale, la valeur des actions des banques et des firmes d’investissement a plongé dans le monde entier.

Les étrangers voient le FMI, la Banque mondiale et l’Organisation Mondiale du Commerce comme les représentants de Washington dans un système financier soutenu par les bases militaires américaines et les porte-avions qui entourent la planète. Mais cette domination militaire est un vestige d’un empire américain qui n’est plus en mesure de régner par sa force économique. La puissance militaire américaine est basée davantage sur des armes atomiques et les frappes aériennes à longue distance que sur les opérations au sol, qu’il est devenu politiquement trop impopulaire de monter sur une grande échelle.

Sur le front économique, on ne voit pas comment les États-Unis pourraient trouver les 4 000 milliards de dollars qu’ils doivent aux gouvernements étrangers, à leurs banques centrales et aux fonds souverains mis en place pour écluser la surabondance de dollars. L’Amérique est devenue un mauvais payeur et de fait, une mauvais payeur agressif sur le plan militaire, car elle cherche à conserver le pouvoir sans pareil jadis gagné sur le plan économique. La question qui se pose est de savoir comment peser sur son comportement. Yu Yongding, un ancien conseiller de la banque centrale de Chine désormais membre de l’Académie des Sciences chinoise, a proposé de faire remarquer au secrétaire américain au Trésor Tim Geithner que les États-Unis devraient « épargner » d’abord et avant tout en pratiquant une réduction de leur budget militaire. « Les recettes fiscales des Etats-Unis ne sont pas susceptibles d’augmenter à court terme en raison de la faible croissance économique, de la rigidité des dépenses et du coût de mener deux guerres. »

À l’heure actuelle, c’est l’épargne étrangère, et non pas celle des américains, qui finance le déficit budgétaire américain en achetant la plupart des bons du Trésor. Cela se traduit par un impôt levé sans la contrepartie d’une représentation des électeurs étrangers sur la manière dont le gouvernement des États-Unis utilise leur épargne forcée. Pour les « diplomates » du système financier , il est donc nécessaire d’élargir le champ d’application de leurs politiques, au-delà du seul marché de secteur privé. Les taux de change sont déterminés par de nombreux facteurs, en plus de celui des « consommateurs brandissant des cartes de crédit » , pour reprendre l’euphémisme habituel qu’utilisent les médias américains à propos du déficit de la balance des paiements. Depuis le 13ème siècle, la guerre a été un facteur dominant dans la balance des paiements des grandes nations – et de leurs dettes. Les obligations d’Etat financent essentiellement des dettes de guerre, dans la mesure ou en temps de paix les budgets ont tendance à être équilibrés. Ceci relie directement le budget de la guerre à la balance des paiements et aux taux de change.

Les pays étrangers se voient encombrés de reconnaissances de dette qui ne seront pas honorées – dans des conditions telles que s’ils agissent afin de mettre fin au festin américain, le dollar va plonger et leurs avoirs en dollars vont chuter par rapport à leur monnaie nationale et aux autres devises. Si la monnaie chinoise s’apprécie de 10% par rapport au dollar, sa banque centrale enregistrera l’équivalent de 200 milliards de dollars de pertes sur ses 2 000 milliards de dollars.

Cela explique pourquoi, quand les agences de notation envisagent que les titres du Trésor des États-Unis puissent perdre leur notation AAA, elles ne veulent pas signifier que le gouvernement ne serait pas en mesure d’imprimer des dollars papier pour honorer ses dettes. Elles indiquent plutôt que la valeur du dollar va se déprécier internationalement. Et c’est exactement ce qui se passe en ce moment. Lorsque M. Geithner prit un visage grave pour déclarer devant un auditoire à l’Université de Pékin au début du mois de Juin qu’il croyait en un « dollar fort » et que les investissements de la Chine aux États-Unis étaient sûrs, il a été accueilli par des rires sarcastiques.

L’anticipation d’une hausse des taux de change de la Chine incite les spéculateurs à chercher à emprunter des dollars pour acheter du renminbi et bénéficier de la hausse. Pour la Chine, le problème est que ce flux spéculatif deviendrait une prophétie auto-réalisatrice en faisant grimper sa monnaie. De ce fait, le problème des réserves est intrinsèquement lié à celui des contrôles de capitaux. Pourquoi la Chine devrait-elle voir ses compagnies rentables vendues pour des dollars fraîchement créés, que la banque centrale doit utiliser pour acheter à faible taux des bons du trésor américain ou perdre encore plus d’argent à Wall Street ? Pour éviter ce dilemme, il est nécessaire d’inverser la philosophie de l’ouverture des marchés de capitaux que le monde a adopté depuis Bretton Woods en 1944.

A l’occasion de la visite de M. Geithner en Chine, « Zhou Xiaochuan, directeur de la Banque populaire de Chine, la banque centrale du pays, a déclaré que c’était la première fois depuis que les pourparlers semestriels ont commencé en 2006, que la Chine avait besoin d’apprendre des erreurs de l’Amérique tout comme de ses succès » lorsqu’il fut question de la déréglementation des marchés de capitaux et du démantèlement des contrôles.

Une ère est donc arrivée à son terme. Face à des dépenses démesurées des Etats-Unis, la dé-dollarisation menace de forcer les pays à revenir aux doubles taux de change, qui furent fréquents entre les deux guerres mondiales : un taux de change pour le commerce des produits, un autre pour les mouvements de capitaux et les investissements, tout au moins pour les économies de la zone dollar.

Même sans contrôle des capitaux, les pays réunis à Iekaterinbourg prennent des mesures pour éviter de recevoir involontairement de plus en plus de dollars. Voyant que l’hégémonie globale des États-Unis ne peut pas se poursuivre en l’absence du pouvoir d’achat qu’ils leur procurent eux-mêmes, ces gouvernements cherchent à hâter ce que Chalmers Johnson a nommé dans son ouvrage « les douleurs de l’empire » : la faillite de l’ordre mondial financier et militaire américain. Si la Chine, la Russie et leurs alliés non-alignés suivent leur propre chemin, les États-Unis ne pourront plus vivre grâce à l’épargne des autres (sous la forme de leurs propres dollars recyclés), ni disposer de cet argent pour financer des dépenses militaires illimitées.

Des responsables américains voulaient assister à la réunion de Iekaterinbourg en tant qu’observateurs. On leur a répondu : non. C’est un mot que les américains vont entendre beaucoup plus souvent à l’avenir.

Michael Hudson est un économiste spécialisé dans le domaine de la balance des paiements. Il a été le conseiller économique en chef du candidat Démocrate à la présidentielle Dennis Kucinich. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont : « Super Imperialism : The Economic Strategy of American Empire »

Macro-Economie

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Gracieuseté de Rudy Le Cours, ( La Presse Affaires )

Montréal) En reportant hier sans surprise son taux directeur comme prévu à son plancher de 0,25%, la Banque du Canada en a profité pour bonifier ses prévisions économiques.

Son nouveau scénario, dont les détails et les fondements seront connus jeudi avec la publication du Rapport sur la politique monétaire (RPM), table maintenant sur une décroissance de 2,3% cette année, suivie d’une reprise de 3% en 2010 et de 3,5% en 2011.

Dans son scénario du mois d’avril, la Banque estimait l’ampleur de la récession en cours à une décroissance de 3% cette année, mais les résultats moins mauvais que prévu au premier trimestre et une reprise hâtive l’amènent à alléger son pronostic.

«De plus en plus de signes indiquent maintenant que l’activité économique a commencé à se redresser dans de nombreux pays par suite de mesures de relance monétaire et budgétaire et des actions menées afin de stabiliser le système financier international, lit-on dans le communiqué faisant part de sa décision. Toutefois, la reprise commence à peine.»

La Banque donne aussi son appréciation de la situation canadienne: «L’adoption de politiques monétaire et budgétaire expansionnistes, l’amélioration des conditions financières, le renchérissement des produits de base et le regain de confiance des ménages stimulent la croissance de la demande intérieure.»

Plusieurs économistes ont vu dans ces propos un optimisme prudent qu’ils sont prêts à partager.

«Notre banque centrale a dit que la reprise commence. Nous sommes d’accord», affirme Sébastien Lavoie, économiste à Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

«La perspective plus lumineuse pour le reste de l’année est fondée. L’économie américaine paraît en direction d’une croissance modeste au troisième trimestre, commente Avery Shenfeld, économiste en chef à CIBC. Les ménages canadiens voient aussi davantage la vie en rose. En conséquence, nous modifions notre propre scénario en faveur d’un retour de la croissance au Canada dès le présent trimestre plutôt qu’à compter du prochain.»

Surprise pour 2010

Pour 2010, la Banque crée une franche surprise. À 2,5%, son scénario de croissance du mois d’avril était perçu comme très optimiste par la plupart des observateurs. Elle le porte à 3%. Pour 2011, elle le révise à la baisse: de 4,7%, elle ramène l’expansion à un rythme plus soutenable de 3,5%.

En avril, la Banque avait réduit le potentiel de l’économie canadienne pour l’année en cours et l’an prochain à 1,5% et celui de 2011 à 1,9% seulement, compte tenu de la fermeture définitive de beaucoup d’usines. Le potentiel de croissance correspond à une expansion maximale sans surchauffe.

Au rythme où elle voit maintenant la reprise, l’écart entre la production réelle et la production potentielle sera comblé dès le milieu de 2011. C’est aussi à ce moment qu’elle pense que le rythme d’inflation aura retrouvé sa cible de 2% après un plongeon en territoire négatif au cours du présent trimestre.

En principe, c’est aussi à ce moment que le taux directeur doit être revenu au taux plus neutre de 4% à 5%.

Pourtant, les autorités monétaires semblent à l’aise de répéter leur engagement à le maintenir à 0,25% jusqu’au deuxième trimestre de l’an prochain «sous réserve des perspectives concernant l’inflation».

«Si la reprise économique est aussi forte que ce qu’anticipe la Banque, la porte pourrait progressivement s’ouvrir à un resserrement un peu plus rapide de la politique monétaire», fait valoir Mathieu D’Anjou, économiste principal chez Desjardins.

«À supposer que l’économie soit revenue à son plein potentiel en juin 2011 et qu’il s’écoule 18 mois entre le moment où la politique monétaire change et celui où l’effet s’en fait sentir dans l’économie, on pourrait faire valoir que juin 2010 semble être une date bien tardive pour commencer à normaliser le taux de financement à un jour, suggère Paul-André Pinsonnault, économiste principal à la Financière Banque Nationale. À moins, bien sûr, de procéder à quelques hausses d’un demi-point.»

Huard

La Banque souligne cependant que l’appréciation de notre monnaie et la restructuration de certaines industries peuvent modérer le rythme de la reprise et de l’inflation.

Son commentaire sur le huard est moins inquiétant que celui du 4 juin, où elle considérait sa force d’alors comme susceptible de compromettre à elle seule le redressement économique.

«Le gros de l’appréciation du dollar canadien reflète des forces fondamentales. Une intervention (NDLR: pour la ralentir) serait inappropriée», estiment Derek Holt et Karen Cordes, économistes à Scotia Capitaux.

La Banque ne fait enfin aucune allusion au recours possible à des mesures non traditionnelles d’allégement monétaire ou du crédit, sinon en répétant qu’elle dispose d’une «flexibilité considérable» dans la conduite de la politique monétaire.

En chiffres

0,25% : L’actuel taux directeur de la Banque du Canada devrait demeurer inchangé d’ici juin 2010, affirment les autorités monétaires.

-2,3% : Contraction prévue de l’économie canadienne cette année, selon la Banque, qui prévoyait un taux négatif de -3% en avril dernier.

2% : L’inflation au pays reviendra à ce taux au cours du deuxième trimestre 2011, prévoit la banque centrale, qui a rapproché de trois mois le retour de l’inflation à son taux «cible».

chute historique des prix

En juillet, les prix à la consommation ont baissé de 0,6% en rythme annuel. Le taux de chômage a grimpé à 9,4% en juin, son plus haut niveau depuis mai 1999, contre 9,3% en mai.

Bloomberg
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En un an, l'inflation dans la zone euro aura atteint un sommet - 4,1% en juillet 2008 - et un plus bas historique. Selon les données publiées par Eurostat, en effet, les prix à la consommation ont baissé de 0,6% en juillet, après déjà un repli de 0,1% en juin, le premier depuis la création de la zone euro en 1999.

Cette baisse des prix est imputable à la récession. Le ralentissement économique a notamment provoqué le repli des prix de l'énergie à partir d'août 2008, entraînant dans leur sillage l'indice des prix à la consommation.

Mais le repli devrait être de courte durée. Pas plus de quelques mois, juge la Banque centrale européenne (BCE). En fait tant que les fameux effets de base liés aux prix du pétrole continueront à exercer des pressions à la baisse sur l'inflation. Les économistes dans l'ensemble jugent que les prix devraient rebondir au dernier trimestre 2009 lorsque les effets de base agiront en sens inverse. La plupart écarte donc tout risque de déflation - un recul généralisé et prolongé des prix très néfaste pour l'économie - la remontée des prix de l'énergie et le lent redémarrage de l'activité devant en prémunir l'économie européenne.

Toutefois, le Fonds monétaire international (FMI), est plus nuancé. Dans son rapport annuel sur la zone euro, l'organisation n'exclut pas "un faible risque de déflation", si la récession continue et si la situation sur le marché de l'emploi s'aggrave pour une période plus longue que prévu. Dans ce contexte, les regards vont se tourner à la rentrée vers la BCE qui, en mai dernier, avait ramené son principal taux directeur à 1%. Jusqu'ici, elle s'est montrée clairement réticente à assouplir encore sa politique monétaire sauf à ce que les risques de déflation se matérialisent.

Pour l'instant, les signes d'amélioration sur le front de l'emploi ne sont pas légion. Eurostat a également annoncé une nouvelle hausse du taux de chômage dans la zone euro, à 9,4% en juin, après 9,3% en mai. Un niveau sans précédent depuis dix ans, avec près de 15 millions de personnes sans emploi. Précisément, le nombre de chômeurs a progressé de 158.000 pour arriver à un total de 14,896 millions de personnes. Dans l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage a atteint 8,9% en juin, son plus haut niveau depuis juin 2005. En France, Eurostat fait état d'un taux de chômage de 9,4% en juin contre 9,3% le mois précédent. Au sein de l'Union, c'est en Espagne que le taux de chômage est le plus élevé, à 18,1%, devant la Lettonie (17,2%).

Néanmoins, les économistes étaient plus pessimistes et tablaient en moyenne sur un taux de chômage de 9,7% en zone euro. Il est vrai qu'Eurostat avait initialement donné pour le mois de mai un taux de chômage de 9,5%, révisé aujourd'hui à 9,3%.

Malheureusement, cette dégradation devrait se poursuivre. De nombreux experts évaluent le taux de chômage à 11% d'ici à la fin de l'année et pourrait atteindre un pic de 12% en 2010, en raison notamment du décalage entre la baisse d'activité économique et ses effets sur l'emploi.

Le Mexique s'enfonce

Déjà frappé par une conjoncture difficile, le Mexique subit en plus les effets de la grippe A. Son PIB, selon la banque centrale du pays, devrait être en chute de 10,5 % à 11 % au deuxième trimestre.

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L'économie mexicaine va de mal en pis. C'est ce qui ressort des chiffres publiés mercredi par la banque centrale du pays. Après avoir prévu en avril une contraction du produit intérieur brut (PIB) en 2009 de 4,8 %, l'institut d'émission a revu cette semaine ses estimations à la baisse en annonçant un recul de l'activité économique compris entre 6,5 % et 7,5 % cette année. Cette brutale correction est notamment liée à la chute de 10,5 % à 11 % du PIB au deuxième trimestre de l'année, après un recul de 8,2 % au premier. Frappé de plein fouet par la crise et l'effondrement du commerce international, en particulier avec les Etats-Unis, le Mexique a vu son activité économique encore plus frappée par la pandémie de grippe A au cours de ces derniers mois.

Baisse des transferts de fonds

Le rapport de la banque centrale affirme que l'accentuation du ralentissement au deuxième trimestre est, en grande partie, dû au virus qui a affecté le secteur des services ainsi qu'à la fermeture de plusieurs usines d'automobiles. La banque a également souligné une baisse importante des transferts de fonds envoyés par les Mexicains, installés notamment en Amérique du Nord, à leurs familles au Mexique. Deuxième source de devises pour le pays, après le pétrole et avant le tourisme, ces transferts ont diminué de 11,9 % au premier semestre par rapport à l'année précédente, passant de 12,6 milliards de dollars (8,9 milliards d'euros) pendant la première moitié de 2008 à 11,1 milliards sur la même période en 2009. Selon Alberto Ramos, économiste chez Goldman Sachs, « les transferts devraient décliner de 21,2 milliards de dollars en 2009 après 25,2 milliards en 2008 ».

Assainir les comptes publics

Mais les inquiétudes majeures pour l'économie mexicaine concernent surtout l'état de ses finances publiques. Dans une étude publiée hier, l'OCDE constate qu'« il n'y a aucune marge de nouvelle relance budgétaire ». Fortement dépendantes des recettes pétrolières, les finances publiques mexicaines subissent les aléas du prix de l'or noir. Une situation que l'OCDE considère néfaste pour le pays à long terme surtout en vue de la diminution prévue de la production pétrolière au cours des prochaines décennies.

La banque centrale du pays a appelé le gouvernement mercredi à prendre des mesures pour assainir les comptes publics, en précisant que tout retard « accroîtrait la vulnérabilité de l'économie ». Un appel auquel le gouvernement pourrait répondre dès septembre, lors de l'élaboration du budget 2010. De son côté, la banque ne semble pas avoir l'intention de réduire ses taux directeurs. Alors que l'inflation se situe encore au-dessus de 5 %, les analystes jugent peu probable un nouvel assouplissement monétaire. Un cas de figure qui va à l'encontre des conseils de l'OCDE qui estime que « la détérioration de l'activité économique au Mexique pourrait être l'occasion de réduire davantage les taux directeurs afin de soutenir la demande. »

Macro Europe

Euro/Dollar
12:59:08
Deutsche Bank revient sur l'EUR/USD
Les analystes de Deutsche Bank commentent ce matin que, "dans notre rapport sur le FOREX, nous avons décidé de réaffirmer notre vision baissière pour le Dollar, en établissant un objectif pour l’EUR/USD sur les 1,50 pour le dernier trimestre de 2009. Nous pensons qu’une hausse du rejet du risque n’apporterait qu’un soutien limité au Dollar. En effet, depuis 1988, le Dollar n’a réalisé de « rally » que dans la moitié des cas (55%) pour lesquels il s’est produit une augmentation du rejet du risque. Qui plus est, il semble probable que les prévisions optimistes concernant la croissance américaine supposent davantage une répétition de la période 2003-2007 que de la période 1980-1985: c'est-à-dire un contexte marqué par un Dollar faible et des taux d’intérêt bas pour une croissance plus forte. C’est pourquoi nous prévoyons un mouvement à la hausse de l’EUR/USD cette année".
Macro Europe
12:34:17
Zone Euro - Macroéconomie
Au mois de juin, le taux de chômage de la Zone Euro est passé de 9,3 à 9,4%, selon les chiffres publiés par Eurostat. Le consensus envisageait une hausse de 9,7%. Le taux de chômage du mois précédent a été revu à la baisse, de 9,5% (estimation) à 9,3% (chiffre définitif). Par pays: Par pays, le chômage est resté stable en Allemagne (7,1%) et Hollande (3,3%), a augmenté d’un dixième en France (de 9,7% à 9,8%). En Espagne, le chômage a augmenté de deux dixièmes, de 18,4% à 18,6%. Commentaire: Chiffres positifs pour la Bourse et l’Euro et neutres pour la Dette Publique.
Macro Europe
12:24:00
Zone Euro: IPC de juillet, inférieur aux prévisions
D’après les chiffres publiés par Eurostat, l’IPC de la Zone Euro a reculé de -0,6% au mois de juillet, alors que le consensus attendait une baisse de -0,4%. L’IPC avait reculé de -0,1% au mois précédent. Le centre de statistiques européen n’a pas publié d’estimations détaillées mais le principal impact de la baisse semble provenir des effets de base associés aux cours de l’énergie. Il s’agit en tout cas d’un bon chiffre pour l’Euro et la Dette Publique et neutre ou légèrement négatif pour le revenu variable.
Macro Europe
12:17:48
Agenda macroéconomique: 31 juillet 2009
(01.30) Japon, Taux de chômage, juin; Prévision: 5,3% (01.30) Japon, Dépenses de consommation, juin; Prévision: +0,1% interannuel (03.30) Australie, Crédits au secteur privé, juin; Prévision: +0,1% mensuel. (06.30) Corée, Production industrielle, juin. (09.30) Thaïlande, Production manufacturière, juin. (10.00) Italie, Prix à la production, juin; Prévision: +0,2% mensuel (-7,6% interannuel). (11.00) Italie, IPC harmonisé, juillet; Prévision: -0,7% mensuel (+0,4% interannuel). (11.00) Zone Euro, IPC Harmonisé estimation, juillet; Prévision: -0,4% (11.00) Zone Euro, Taux de chômage, juin; Prévision: 9,7%. (14.30) USA, PIB 2T; Prévision: -1,5% annualisé (+3,5% interannuel). (14.30) USA, Indice des prix PIB 2T, Prévision: +1,0% trimestriel (+2,1% interannuel). (14.30) USA, Indice coûts d’emploi 2T; Prévision: +0,3% trimestriel (+1,8% interannuel). (15.45) USA, NAPM Chicago, juillet; Prévision: 43,0

La tension monte sur le Forex

L'Euro retrace ce matin une partie des gains engrangés face au Dollar lors des échanges asiatiques, mais retrouve la confiance des cambistes, plus que jamais réconciliés avec les actifs dits à risques, au détriment du Dollar « refuge ». Cette psychologie sur le marché des changes est étroitement liée aux bonnes performances boursières des marchés américains et européens hier. Même s'ils ont clôturé à une distance significative de leurs « plus hauts » du jour, le Dow Jones et le Nasdaq Composite, toujours portés par des trimestriels moins mauvais qu'attendus, ont tout de même inscrit de nouveaux sommets annuels. La tension devrait toutefois monter à l'approche de la publication très attendue des chiffres du PIB américain pour le deuxième trimestre (données avancées). Un écart significatif par rapport au consensus ne manquerait pas de faire décaler fortement le spot.

Vers 11h20, la monnaie paneuropéenne trace ses oscillations, face au Dollar à proximité immédiate des 1.4100.

D'un point de vue graphique, l'analyse technique ne donne pas d'indication technique suffisamment tranchante pour une prise de position sereine sur l'Euro / Dollar. Aucun point d'entrée pertinent ne se dégage, et à l'approche de la publication des chiffres US du PIB T2, on préférera opter pour la prudence.

Dans ce contexte, l'équipe de Tradingsat.com émet un avis neutre pour les heures à venir et propose aux cambistes de rester hors du marché dans l'attente de prochains signes clairs. Cependant, un franchissement des 1.4145 raviverait la tension à l'achat tandis qu'une rupture des 1.4060 relancerait la pression vendeuse.

Sur le plan macro-économique, le grand rendez-vous statistique du jour concernera les données avancées du PIB américain pour le deuxième trimestre, à 14h30. Enfin, l'indice PMI de Chicago sera dévoilé à 15h45. (Heure de Paris)

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Graphique en données horaires :


Graphique réalisé à partir du logiciel Prorealtime

Graphique en données quotidiennes :

Cac 40 à 3450 points

Hier, les marchés actions internationaux ont clôturé nettement la séance en territoire positif à l'image de l'indice parisien qui a cassé la barre symbolique des 3400 points pour atteindre un plus haut de l'année à 3455 points, retrouvant ainsi ses niveaux de novembre 2008. En effet, le CAC 40 a réalisé une très belle performance finissant à 2.08% à 3435.49 points revigoré par la parution des résultats trimestriels de très bonne tenue comme Alcatel Lucent qui s'est adjugé 9.35% après avoir affiché un bénéfice de 14 millions d'euros. Cap Gemini est ressorti deuxième du classement des meilleures progressions du Cac 40 en s'envolant à +8.1% suivi d'Arcelor-Mittal qui complète le podium à +6.65%. Tout près derrière Saint-Gobain a réalisé +6.65% et EDF +5.3% après la publication de son résultat net semestriel stable de 3.1 milliards d'euros. Quant aux Dax et au Footsie, ils ont également évolué dans le vert gagnant respectivement 1.71% à 5360.66 points et 4631.61points. Outre-Atlantique, le Dow Jones a repris du galon en gagnant en fin de séance 0.92% à 9154.46 points après avoir atteint un plus haut de l'année à 9245 points grâce aux très bons résultats de sociétés US dépassant les consensus des analystes à l'instar de Goodyear, de Motorola et de Mastercard qui ont permis de renouer avec le trend haussier entamé depuis deux semaines. Le Nasdaq a pris également 0.84% à 1984.30 points et le Nikkei a clôturé ce matin en nette hausse à +1.89% à 10356.83 points.

Sur le marché du Forex, l'euro remonte face au dollar grâce notamment à l'indice de confiance des consommateurs en Europe qui s'est légèrement redressé à -23 contre une prévision de -24 pour le mois de juin. Il se traite actuellement au-dessus de la barre des 1.41000 à 1.4120 dollar. Face au yen, la monnaie unique se stabilise au-dessus des 134 yens à 134.46 yens. Outre-manche, le câble revient au-dessus des 1.6500 dollar à 1.6540 grâce à l'appétit pour le risque retrouvé de la part des investisseurs. Le gbp/jpy suit la même tendance haussière à 157.56 yens.

Aujourd'hui, on attend l'indice avancé des prix à la consommation en Europe suivi du taux de chômage dans la zone Euro à 11h. Dans l'après-midi, on suivra le PIB américain prévu à 14h30 et le PMI Chicago à 15h45.

une opinion positive COMMUNIQUES

Cheuvreux a relevé son opinion Sous-performance à Surperformance sur Vallourec après la publication des résultats du premier semestre du groupe car il estime que l'activité est proche d'un point bas. L'analyste affiche désormais un objectif de cours de 110 contre 65 euros auparavant. Le broker souligne que Vallourec a réalisé un EBITDA et généré un free cash flow supérieurs à ses attentes grâce à un effet prix / mix positif. Bien qu'il considère que cet effet ne soit pas soutenable, le broker prévoit cependant une amélioration du flux d'actualités (newsflow).
Cheuvreux a relevé ses prévisions de bénéfice par action de 10% à 7,76 euros pour 2009 et de 14% à 8,11 euros pour 2010.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Activité de la société
Vallourec est leader mondial de la production de tubes sans soudure en acier et de produits tubulaires spécifiques pour applications industrielles. Le groupe s'adresse ainsi aux secteurs du pétrole et du gaz, de l'énergie électrique, de la chimie et pétrochimie, de l'automobile et de la mécanique, le reliquat provenant d'autres industries. Après avoir racheté l'américain Omsco en 2005, Vallourec a finalisé début 2006 l'acquisition de la société SMFI (Société Matériel de Forage International), afin de renforcer sa position de numéro deux mondial des tubes de forage pour le pétrole et le gaz.

Les points forts de la valeur
-Vallourec profite de sa situation de leader mondial dans plusieurs de ses produits.
- La diversification des activités du groupe dans cinq débouchés lui permet d'amortir les phases de cycle des marchés qu'il sert. Par ailleurs, il bénéficie d'une répartition géographique équilibrée de ses ventes.
- Vallourec peut se prévaloir d'une exposition limitée à la concurrence chinoise.
- La situation financière de Vallourec est très saine.
- Le titre est entouré d'une forte spéculation, du fait d'un flottant très important et du mouvement de concentration affectant son secteur.

Les points faibles de la valeur
- Le groupe est pénalisé en cas de repli du dollar.
- La hausse du prix des matières premières (ferrailles, fer, coke...) crée une certaine incertitude sur les résultats.
- Vallourec est difficile à classer au sein d'un secteur du fait de son activité. Par ailleurs, il n'existe pas de valeurs comparables sur le marché.
- Comme toute valeur cyclique, Vallourec n'est pas à l'abri d'un retournement de conjoncture. Le marché mondial des tubes pour l'énergie a, dans le passé, connu de graves excédents de capacités qui amplifiaient la chute des prix en bas de cycle.
- Le groupe peut souffrir du mouvement de déstockage des distributeurs américains et d'un marché de plus en plus compétitif

Comment suivre la valeur
- Avec une division pétrole et gaz qui représente près de la moitié son chiffre d'affaires consolidé, le groupe est particulièrement sensible au prix du baril de pétrole : celui-ci détermine avec un décalage de six mois à un an le niveau d'investissement des compagnies pétrolières dans l'exploration-production, et donc la demande de tubes de forage. Le titre est par conséquent favorisé en cas de prix élevé du baril.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Métaux
En quelques semaines, le mouvement de concentration du secteur, interrompu avec la crise financière et le plongeon du cours des métaux, a été relancé. Sur les cinq grands groupes mondiaux, quatre d'entre eux sont concernés par cette tendance. Rio Tinto a engagé un partenariat dans le minerai de fer avec BHP tandis que Xstr ata a lancé une offre sur Anglo American, néanmoins opposé à cette opération. L'avantage de ces rapprochements est de permettre aux intervenants d'offrir une plus large gamme de métaux, de mieux se prémunir contre la grande volatilité des cours, et de bénéficier de mines déjà existantes au lieu d'en explorer de nouvelles. Néanmoins la consolidation du secteur inquiète les groupes chinois qui craignent de voir leur marge de négociation réduite face à des monopoles. Les entreprises chinoises disposent d'un montant important de liquidités et cherchent à mettre la main sur les minerais nécessaires à leur industrie. Elles pourraient donc être pleinement engagées dans la consolidation du secteur. Si le holding chinois Chinalco a dû abandonner son alliance stratégique avec Rio Tinto, il souhaite continuer à investir dans les mines à l'étranger.


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Exane voit un potentiel de hausse de plus de 50%

Exane BNP Paribas a réitéré vendredi son opinion "Surperformance" et son objectif de cours de 3 euros sur Alcatel-Lucent, contre un cours de 1,94 euro ce soir à la clôture.

Le broker note que les résultats du deuxième trimestre 2009 de l'équipementier télécoms se sont avérés globalement conformes aux attentes.

De son point de vue, la surprise clé de cette publication a été la forte réduction des dépenses de R&D, qui augure bien selon lui de l'exécution de la dernière phase de restructuration mise en oeuvre par le nouveau management.