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mardi 28 juillet 2009

3400 points pour le CAC

Hier, les places boursières mondiales ont terminé la séance in extremis à l'équilibre grâce à un bon chiffre de l'immobilier américain qui est venu compenser les prises de bénéfices de la part des investisseurs. En effet, les ventes de logement neufs se sont révélées meilleures qu'attendues à 384000 contre un consensus à 355000 représentant ainsi un bond de 11% pour le mois de juin aux Etats-Unis. L'indice CAC40 a donc clôturé à +0.18% à 3372.36 points dans le sillage de Wall Street. Les indices Dax et Footsie ont quant à eux engrangé respectivement 0.27% à 5243.64 points et 0.35% à 4575.67 points. Outre-Atlantique, le Dow Jones a fluctué autour de l'équilibre en toute fin de séance avant de finir en territoire positif à +0.17% à 9.108,51 points. Le Nasdaq a suivi le même trend haussier à 0.10% à 1.967,89 points. Après deux semaines de hausse exponentielle, les investisseurs commencent à prendre leurs bénéfices même si un bon nombre d'entre eux sont prêts à acheter dès la publication de nouveaux résultats d'entreprise attendus cette semaine.

Sur le marché du Forex, l'euro évolue depuis une semaine dans un range 1.4120-1.4300 sans parvenir à casser la barre symbolique des 1.4300 dollar. L'eur/usd se traite actuellement à 1.4270 dollar se situant ainsi en haut du canal. La monnaie unique devrait fortement fluctuer aujourd'hui en raison d'importantes annonces macroéconomiques provenant des Etats-Unis. L'eur/jpy repart à la hausse à 135.8 yens tout proche du niveau des 136.00 yens. Les investisseurs privilégient les monnaies risquées au détriment des valeurs refuges. Le câble, quant à lui, rebondit ce matin au-dessus des 1.6500 pour coter à 1.6520 dollar. Le gbp/usd devrait se diriger vers les 1.6600 dans la journée si la tendance haussière se confirme.

Aujourd'hui une pluie d'indicateurs macroéconomiques influencera le marché du Forex. A midi, nous attendons le niveau des ventes en Angleterre suivi dans l'après-midi aux Etats-Unis de l'indice des prix immobiliers à 15h, de l'indice de confiance des consommateurs et de l'indice manufacturier Richmond à 16h. Enfin, dans la nuit aura lieu le discours du président de la Fed, M. Bernanke, qui apportera des précisions sur la politique monétaire expansionniste de la Banque centrale américaine.

Le dollar

Cette semaine pourrait être décisive avec l'annonce vendredi de la première estimation du PIB par le bureau d'analyse économique américain. La précédente estimation de croissance a d'ores et déjà été revue à la hausse de -6,1% à -5,5% et c'est un très ambitieux -1,3% qui est attendu pour ce seul trimestre.

Aucun doute qu'il sera très dangereux de se placer avant cette annonce, et que l'hésitation dominera fortement sur les marchés encore tout au long de la semaine.

On surveillera également de près le comportement des ménages avec plusieurs chiffres clés comme les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis, la confiance du consommateur américain ou encore les demandes d'allocations chômage.

Même si les investisseurs se focalisent souvent sur ce genre d'annonces, qui ne sont finalement que des moments de pure spéculation, il est bon parfois de regarder de plus près certains indicateurs méconnus que l'ont peu qualifier d'avancés.

Le Baltic Dry Index faiblit
Parmi eux, le Baltic Dry Index qui est l'indice de référence des transactions du "vrac sec" dans le fret maritime.

Il a, à mon avis, deux principaux avantages :
- il repose sur des transactions commerciales réelles et n'est ainsi pas soumis à l'influence des spéculateurs ;
- il est dit "avancé" car concerne un domaine (le fret maritime) qui est un des premiers impacté en cas de récession ou de croissance.

Graphique du Baltic Dry Index

Source : bloomberg.com

On voit nettement sur ce graphique une certaine ressemblance avec le graphique de l'EUR/USD de ces dernières semaines, avec toujours un temps d'avance pour le BDIY (Baltic Dry Index).

Et depuis quelques jours, l'indice chute assez nettement après cinq baisses consécutives ; mais surtout, une tendance négative se dessine.

Pour l'instant, la chute du Baltic Dry Index de ces derniers jours devance sans doute une vague de correction sur les marchés, ce qui devrait être plutôt favorable au dollar américain.

Cependant, il faudra garder un oeil sur cet indicateur qui, s'il brisait sa tendance baissière, pourrait nous indiquer une nouvelle vague de hausse à venir.

D'ailleurs, revenons-en au Forex avec le cas de la paire phare EUR/USD.

Sortira ou pas ?
C'est la question que tous les analystes qui m'entourent se posent au sujet de l'EUR/USD et plus largement de toutes les autres devises face au dollar.

En effet, depuis le sommet début juin à 1,4340 et la correction qui a suivi deux semaines plus tard à 1,3750, l'euro/dollar évolue entre ces deux bornes. Sans pouvoir en sortir pour l'instant.

La forte tendance qui s'est dégagée sur les marchés actions ne suffit désormais plus à soutenir la devise européenne fortement corrélée à l'appétit pour le risque.

De plus, le rebond général des places de marché qui voit par son ampleur et sa rapidité son potentiel haussier mécaniquement diminuer, devrait difficilement être alimenté par les investisseurs à l'approche de statistiques importantes.

Tout ceci est plutôt favorable au dollar. Mais...

Le dollar va-t-il basculer ?
De même que la livre a montré une certaine fragilité à l'annonce d'un PIB moins bon que prévu en laissant échapper en quelques heures près de 150 pips, la peur d'une mauvaise nouvelle en fin de semaine pourrait peser sur la tendance générale et venir soutenir un dollar américain qui, malgré sa bonne résistance, flirte toujours avec des supports techniques très importants et reste ainsi exposé à une chute brutale...

Il est clairement sur le fil du rasoir.

La stratégie de l'été !
A la différence de la plupart des quotidiens financiers ou autres revues spécialisées, je vais essayer de vous décrire les scénarios envisageables pour les prochaines semaines et non pas vous expliquer ce qui s'est déjà passé puisqu'a priori ça ne vous servira à rien.

La situation est finalement assez simple, et le plus difficile à évaluer reste le timing. La patience sera donc nécessaire à celui qui veut être là au bon moment en optimisant au maximum son potentiel de réussite.

Evolution de l'EUR/USD depuis mars

Evolution de l'EUR/USD depuis mars

Sur le graphique ci-dessus, vous voyez clairement une zone dite neutre comprise entre 1,4270 et 1,4340. Ma stratégie est claire, tant que l'on est en dessous de cette zone, je privilégie la vente de l'euro/dollar pour viser un retour sur 1,3880.

A l'intérieur de cette zone, je reste à l'écart.

Si nous venions à casser la résistance, alors la voie serait ouverte à une nouvelle vague de hausse pour la monnaie européenne.

opportunités et limites d’une supervision intégrée au niveau national

Durant l’été, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir certains articles “à succès” publiés cette année sur le blog Finance & Stratégies.

Le modèle de supervision français

Le dispositif de supervision français repose sur une double logique. La première est « institutionnelle » : la Commission Bancaire (CB) couvre les établissements de

crédit et d’investissement et l’ACAM (Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles) des assurances et des mutuelles. La seconde est « fonctionnelle » : l’Autorité des Marchés Financiers (issue de la fusion en 2003 du CMF, du CDGF et de la COB[1]) veille plus spécifiquement à la protection de l’épargne, à l’information des investisseurs et au bon fonctionnement des marchés. Les grands établissements (qui exercent des activités bancaires, vendent des assurances et font appel public à l’épargne) sont ainsi soumis au contrôle de fait des trois entités.

Pour certains, l’éclatement et la complexité de cette organisation auraient été des freins à l’anticipation et au traitement de la crise dès son origine. Si cet argument est simpliste, le système de supervision n’en gagnerait pas moins à être réformé.

Les avantages d’un rapprochement CB / ACAM

La proposition de la mission Deletré de fusionner la CB avec l’ACAM permettrait de consolider le périmètre et d’améliorer la complémentarité des contrôles, bien au-delà de l’accord de coopération existant entre ces entités (étendu à l’AMF en 2005). Ce dispositif vise à éliminer les angles morts, alors que la complexification des produits financiers tend à rendre la limite entre Banques et Assurances toujours plus floue (à l’instar des dérivés et des CDS[2] notamment). Il disposerait également des moyens nécessaires pour mieux contrôler la commercialisation des produits financiers, comme le souhaite le Ministre de l’Économie, et qui font aujourd’hui défaut à l’AMF.

La nouvelle entité jouirait en outre d’une autorité renforcée sur la place et d’une gouvernance plus efficace. En la plaçant sous l’égide de la Banque de France, dont le Gouverneur présiderait le collège unique, les pouvoirs publics s’assureraient enfin d’une meilleure réactivité dans la gestion de la liquidité du système, levier essentiel en temps de crise.

Cette réforme s’inscrit d’ailleurs dans une tendance de fond : depuis 2002, la proportion de pays de l’OCDE disposant d’un superviseur unique a quasiment doublé (60% aujourd’hui). L’ère du temps est propice à ce type de rapprochement qui tire parti opportunément de la convergence des réglementations. En effet la maîtrise des risques reposera bientôt sur des principes communs aux banques et aux assurances (entrée en vigueur en 2010-2012 du socle Solvabilité II). Toutefois la supervision ne sera pas simplifiée pour autant dans la mesure où banques, assurances et mutuelles resteront régies par des Codes[3] et des comptabilités différents. L’argument des économies d’échelle générées par une telle structure, en vogue par ces périodes de rigueur budgétaire, trouve ici ses limites.

L’efficacité du futur superviseur dépendra donc de la clarté de ses missions et de sa capacité à capitaliser ses efforts sur les éléments de convergence tout en conservant la technicité et les moyens nécessaires aux contrôles réglementaires spécifiques à chaque secteur. Ceci aura également un impact sur la gestion du personnel, facteur essentiel de la réussite d’une telle réorganisation[4].

Une réforme nécessaire mais pas suffisante

Une fusion entre la CB et l’ACAM n’empêchera pas un nouveau dérapage si des pays extra-européens comme les États-Unis n’étendent pas leur réglementation prudentielle à toutes les activités bancaires. Les engagements hors bilan des banques d’investissement américaines qui ne sont soumis à aucune exigence de fonds propres, ont ainsi joué un rôle essentiel dans la crise financière. En Europe, ces activités sont justement contrôlées dans le cadre de la réglementation Bâle II.

La réforme des organes de supervision doit être accompagnée en parallèle d’une refonte du système de notation qui a montré ses limites[5]. La notation des agences ne tient en effet pas suffisamment compte des engagements hors bilan. Or l’évaluation de la chaîne des actifs issus des mécanismes de titrisation, nonobstant la complexité intrinsèque de ces derniers, est de facto biaisée dès le départ. Quelle que soit la réglementation prudentielle, la supervision ne peut qu’en être affaiblie. Si la Russie a annoncé vouloir créer sa propre agence, l’Europe souhaiterait plutôt superviser les agences établies sur son territoire, ce qui paraît plus raisonnable dans la mesure où des moyens coûteux devraient être mobilisés pour avoir une notation exhaustive.

Maîtriser la complexité…

Les banques ne peuvent pas financer l’économie uniquement avec leurs fonds propres et les entreprises continueront à avoir besoin de produits complexes pour couvrir leurs risques (autre conséquence des normes IFRS). Dans un système ouvert le risque aura toujours tendance à se répandre plus vite que la régulation. L’assainissement du système requiert la coordination de chantiers d’envergure touchant à la supervision : l’harmonisation des réglementations, non seulement entre banque et assurance mais aussi au niveau international, et le contrôle de la notation des établissements financiers.

…à l’échelle internationale

L’autre volet du débat se situe sur le choix de l’échelle sur laquelle entreprendre ces réformes. La proposition de la Commission Européenne adoptée par l’Ecofin en décembre dernier vise à mettre en place un collège de superviseurs qui devra suivre les grands groupes transnationaux à l’image de ce qui existe dans l’assurance (actuels Comités de coordination). Cependant le « lead supervisor », qui assure la coordination de la supervision du groupe dont la tête est établie sur son territoire, n’aura pas de pouvoirs étendus sur les filiales à l’étranger : les éventuelles sanctions et mesures correctives ne pourront être exigées que par le superviseur national. Cette nouvelle organisation paneuropéenne aura donc statutairement une portée limitée. En fait, le principe de subsidiarité risque de tuer dans l’œuf toute réforme d’envergure à moins d’amender les Traités européens. Une solution alternative consisterait à confier les prérogatives de la supervision à la Banque Centrale Européenne qui en a manifesté la légitimité (il s’agirait a minima d’activer une clause dormante du Traité de Maastricht). Cependant cette solution soulève une autre problématique : l’indépendance du superviseur vis-à-vis du pouvoir exécutif (dans l’application des règles édictées par ce dernier) et, subséquemment, celle de la politique monétaire, dans la mesure où supervision et contrôle de la masse monétaire sont intimement liées en période de crise. Reste la solution internationale, qui permettrait de dépasser les écueils institutionnels européens, et fournirait la seule réponse réellement adéquate à la complexité du système financier mondial. Le G20, de par son poids et sa représentativité, pourrait assurer la gouvernance mondiale de la supervision financière en adoptant un programme qui planifierait l’élaboration de normes par des institutions spécialisées (Comité de Bâle, GAFI, etc.). La question est de savoir qui jouerait le rôle du superviseur. Le FMI ne s’est pas montré très revendicatif sur le sujet et affirme plutôt sa légitimié à devenir une sorte de banque centrale mondiale dans le prolongement de sa vocation historique de régulation économique. On peut imaginer la constitution de collèges internationaux de superviseurs sur le modèle européen et qui, pour préserver la souveraineté des États, devront être adossés à une institution disposant d’un pouvoir de sanction ou d’arbitrage en cas de litige (comme l’OMC).

Le prochain sommet du G20 en mars sera donc, à n’en pas douter l’occasion de mesurer la réelle ambition des États à institutionnaliser une coopération internationale en matière de supervision financière.

Revue de la presse turque

Nous vous présentons la revue de la presse turque du mardi 28 juillet 2009

Le quotidien Sabah rapporte les propos du vice-président de la Banque mondiale et souligne que « La Turquie est en bonne position pour sortir de la crise mondiale ». Le vice-président de la Banque mondiale Marwan Muasher, qui est arrivé en Turquie pour les préparatifs des réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI, qui auront lieu en fin septembre à Istanbul, a affirmé que la Turquie était en bonne position pour se sortir de la crise et a relevé que l’économie s’était contractée, que le taux de chômage avait augmenté mais que malgré cela la Turquie avait un système bancaire solide, écrit le journal. Le vice-président américain précise qu’il y a des pas importants dans le domaine du financement public.

Titrant « Pour la première fois en Irak un parlement avec une opposition dans le nord de l’Irak » Star fait savoir que Massoud Barzani a remporté avec 70% de voix les présidentielles effectuées pour la première fois dans l’administration régionale du Nord d l’Irak et ajoute que de l’autre côté lors des élections parlementaires le groupe Barzani-Talabani a récolté 60% des voix alors que le Parti du changement sous le leadership de Nochirvan Mustapha a réussi à intégrer le parlement avec 24% des suffrages.

Haber Türk note que « Le Taliban a transformé des milliers d’enfants en kamikazes » au Pakistan et indique que les forces armées, qui organisent des opérations dans la vallée Swat afin de faire disparaître le Taliban, sont à la recherche des milliers d’enfants enlevés par les militants afin d’en faire des kamikazes. Le journal écrit que selon les responsables, suite au cessez-le-feu provisoire effectué en février dernier entre les militants et le gouvernement, 200 à 500 mille garçons entre 11 et 17 ans ont été pris de force de leurs familles pour être conduits dans les camps de formation. Dans le cadre des opérations réalisées dans la région, certains des enfants sauvés de ces camps auraient été présentés à la presse avant-hier dans la ville de Mingora.

Le forex et l avenir

Ceux qui ont dénié jusqu’en septembre 2008 que nous étions en récession et qui disaient ne pas l’avoir vu venir, nous assurent maintenant que la récession touche à sa fin. Alors ne paniquez pas, vous pouvez maintenant respirer, recommencer à aller magasiner et dépenser de l’argent que vous n’avez pas. Endettez-vous, nom de Dieu. Soyez patriotes. Dans un système de Ponzi basé sur la création de l’argent en tant que dette, nous avons toujours besoin de plus de dettes pour que ce système puisse continuer de fonctionner. Comme toute bonne arnaque financière pyramidale. Mais cette fois, nous en avons fait notre nouveau Dieu. L’argent. Celui qui ne vaut plus rien et qui est basé sur rien de valeur ou de tangible, qui plus est. On y reviendra plus loin.

Ainsi donc, au Canada, les canaris de la Banque du Canada se sont mis à chanter à qui veut l’entendre que l’économie canadienne est voie de sortir de la récession dès cet automne. J’aimerais bien y croire. Mais le problème est qu’une économie ne se relève pas tant qu’il n’y a pas création d’emplois, donc plus de travailleurs qui gagnent de l’argent qu’ils peuvent ensuite dépenser, payer des impôts et faire rouler l’économie réelle locale. Nous vivons la pire récession depuis la Deuxième guerre mondiale, coutant aux Canadiens plus de 369 000 emplois et anéantissant presque $40 milliards en valeur immobilière et boursières (1.3 trillion pour les Américains), sans compter le profond déficit budgétaire de $172 milliards sur les 5 prochaines années que le gouvernement Harper vient de nous creuser pour «sauver» l’économie en transférant notre argent à des banques privées (pour qu’elles puissent aller acheter d’autres banques en difficultés aux États-Unis et vous prêter votre argent avec intérêts!) et des compagnies sur l’assistance sociale comme General Motors. Il s’agit de la plus sérieuse crise de la dette publique dans l’histoire du Canada. Dire qu’on se permet quand même des investissements de cinq milliards de dollars dans le secteur de la défense, tel que dévoilé par le ministre Peter Mackay le 8 juillet dernier, comme si c’était une priorité financière pour le peuple canadien.

Aux États-Unis, Ben Bernanke, le patron de la banque centrale privée nommée la Federal Reserve, parle de «pousses vertes» et de possiblement de chants de sirènes. Des pousses vertes, c’est joli, mais encore là, il faudrait bien s’assurer que vue de proche, elles ne soient pas d’une autre couleur. En juin, 465 000 emplois furent perdus et le nombre d’heures travaillées chute pareillement à la période de chute libre de l’économie d’octobre à avril dernier. Les taux de chômage dépassent les 10% en moyenne à l’échelle du pays et jusqu’à 15% dans certains états comme celui du Michigan. Les magasins ferment partout, faute de consommateurs. Des plans pour bulldozer des villes ou des parties d’elles sont élaborés dans le but d’arrêter la perte de valeur des hypothèques des autres maisons, protégeant ainsi encore une fois les institutions financières qui sont prises avec ces centaines de milliers de reprises de finance.

La grande contraction du crédit va commencer et le système ne va pas s’effondrer, il va s’évaporer. Le prospect de voir toutes les banques fermer pour une certaine période de temps se pointe à l’horizon, possiblement à l’automne, évoquant la mesure prise par Franklin Roosevelt qui déclara un «bank holiday» durant la Grande dépression de 1929, un jour férié pour les banques pour éviter l’effondrement du système financier tout entier. L’accès au crédit s’évapore. Les emplois et les revenus s’évaporent, qui en retour causent la perte de valeur des propriétés. Ensuite, la valeur réelle s’évapore au moment même où les plans de sauvetage pour les larges corporations ou individus lancent de l’argent dans un trou noir et l’allume en feu. Ceci résulte en l’évaporation des revenus du gouvernement en parallèle avec l’augmentation de ses dépenses, qui mène à une explosion exponentielle des déficits budgétaires. Cela fait paraitre les poussent vertes pour des racines rouges.

Ce serait une bien terrible erreur que de confondre la solvabilité temporaire du secteur financier – achevée à grands coups d’assouplissement quantitatif et par l’appropriation massive d’argent public - et la santé à long terme de nos économies. La seule chose qui s’est réellement passée est un massif transfert des obligations des banques privées vers le public avec des dettes montantes pour les générations futures. Un baume temporaire qui ne fait que repousser l’inévitable écroulement du système financier et du système fractionnaire bancaire basé sur la dette. Un tiers des emplois du secteur manufacturier ont disparus en une décennie et cela ne manquera pas d’alimenter ces pousses vertes qui se nourrissent d’encre rouge. Même les gros joueurs tels que Warren Buffett ne voit pas de nouvelles pousses à l’horizon, que des herbes jaunes. C’est que dans le désert, n’importe quoi a l’air de pousses vertes, nous disent ces économistes et experts; et le prix du baril de pétrole qui tend à la hausse risque de les anéantir. Est-ce pour cela que les géants de la finance tels que JP Morgan Chase ont commencé à emmagasiner des réserves de pétrole? Et avec l’argent de qui?

La Californie qui a un plus gros PIB à elle seule que la Russie, le Brésil, le Canada ou l’Inde, est en train de faire banqueroute et de s’effondrer. Si cet effondrement ne peut être évité en Californie, avec sa plus grande population et base manufacturière des États-Unis, le reste du pays va inéluctablement suivre. L’activité économique dans le secteur manufacturier est en déclin depuis 16 mois consécutif.

Serait-ce qu’on manipule les marchés boursiers pour faire croire aux petits investisseurs que l’économie va mieux dans le but de les faire réinvestir leurs dernières billes dans le système avant que le tout ne s’écroule de nouveau, pour ainsi minimiser leurs pertes encourus depuis le début de la crise en revendant rapidement leurs titres momentanément artificiellement surévalués? C’est qu’il ne faut pas oublier que la plus grande des bulles financières de l’histoire n’a pas encore véritablement éclatée, celle du marché des produits dérivés qui totalise environ 700 000 milliards de dollars selon la Banque des règlements internationaux (BRI), de quoi faire réfléchir quand on sait que la valeur totale de tous les marchés boursiers du monde ne dépassent pas les 50 000$ milliards, selon la World Federation of Exchanges.

Le rapport du LEAP/E20202 prévoit que l’Angleterre et les États-Unis pourrait faire défaut de paiement sur leurs dettes publiques dès la fin de l’été. Le groupe anticipe une massive vague de chômage qui va continuer de frapper l’Amérique, l’Europe, l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique; une série de banqueroutes de compagnies, banques, provinces et états, municipalités et dans le secteur immobilier, et une vague terminale de la crise du dollar US, des US Treasury Bonds et le retour de l’inflation. Même les normalement très polis et respectueux Chinois ont rit en plein visage du secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, alors qu’il essayait de les rassurer à propos de la sécurité de leurs investissements et financement de la dette des États-Unis. Plusieurs pays commencent à songer à diversifier leur investissement loin de l’économie et du dollar américain, comme le Brésil, la Chine, la Russie, le Japon, quitte à créer une nouvelle monnaie internationale comme celle annoncée et présentée par le président russe Dmitry Medvedev lors du dernier sommet du G8.

Comment les blâmer? La Fed s’est enfoncée dans un trou financier gigantesque d’environ 13.9 trillions de dollars sur le dos des payeurs de taxes américains pour financer ses plans de sauvetage de l’économie en moins d’un an (Rapport financier de la FDIC en PDF). Cela a eu pour effet de doubler la dette extérieure des États-Unis en moins d’un an! Sous l’administration Obama, cette dette nationale risque fortement de doubler encore, selon leurs propres projections.

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Imaginez maintenant que les taux d’intérêts doublent eux aussi – pas difficile puisqu’ils sont si bas – et voyez ce qu’il adviendra de la capacité de rembourser des États-Unis et de leur conséquente solvabilité. Ce n’est que la pointe de l’iceberg, puisque le montant total des dettes américaines, incluant celles des entreprises, des particuliers, des états et municipalités, des cartes de crédit et hypothèques et autres, pourrait se chiffrer dans les centaines de trillions de dollars.

Le dernier facteur à prendre en compte est l’érosion phénoménale du pourvoir d’achat du dollar américain. À force de créer de l’argent en terme de crédit, on fini par doubler plusieurs fois la masse monétaire et conséquemment nait l’inflation qui est due à la dépréciation équivalente de chaque dollar de plus en circulation. Ainsi, cette charte ci-bas vous montre ce qu’on voudrait que vous ne voyiez pas: le pouvoir d’achat du dollar sur les 76 dernières années a décliné de 94%. Situation identique pour le dollar canadien. Et au rythme avec lequel nos gouvernements dépensent, en combinaison avec nos politiques financières et monétaires actuelles, nous risquons de perdre un autre 94%, mais en 76 mois cette fois-ci. (Source)

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Alors, la prochaine fois que vous entendrez que l’économie est en train de sortir de la récession, vous pourrez peut-être vous permettre de vous esclaffer et demander l’économie de quelle minorité s’améliore; parce que pour la grande majorité de la population, si on se sort de la récession, c’est surement parce que nous sommes en train d’entrer en dépression!

La confiance des entrepreneurs augmente au 2e trimestre

La confiance des entrepreneurs chinois dans la macroéconomie du pays a augmenté au deuxième trimestre, avec un indice de confiance de 68,4%, soit 7,2 points de pourcentage de plus qu'au premier trimestre, a indiqué mardi la Banque populaire de Chine (banque centrale).

La confiance des entrepreneurs était de 7,2 points de pourcentage de plus qu'au quatrième trimestre de l'année dernière, a indiqué la banque centrale chinoise dans un rapport publié mardi sur son site internet.

Selon le rapport, la confiance des banquiers a augmenté de 40% au deuxième trimestre, soit 14,4 points de pourcentage de plus qu'au premier trimestre.

Les crédits bancaires accordés Chine ont atteint un record de 7 370 milliards de yuans (1 080 milliard de dollars) au premier semestre.

L'enquête montre également une hausse de l'indice de confiance des actionnaires de 18,6% au premier trimestre à 52,3% au deuxième trimestre, ce qui montre la hausse de la confiance des investisseurs, dit le rapport.

L'inde abaisse sa prévision de croissance annuelle

La banque centrale indienne a laissé mardi ses taux d'intérêt inchangés afin de relancer une croissance économique victime de la crise mondiale et dont le taux prévu pour cette année a été abaissé de 7% à 6%.
La Reserve Bank of India (RBI) a maintenu à 4,75%, un plus bas historique, son taux "repo" -- celui auquel les banques commerciales empruntent à l'institut monétaire -- et à 3,25% le taux "repo inversé", selon un communiqué.
Le gouverneur de la RBI, D. Subbarao, a indiqué prévoir 6% de taux de croissance pour l'année budgétaire en cours 2009-2010 (achevée fin mars) "avec une courbe à la hausse".
L'économie de la 10e puissance mondiale montre des signes de reprise, mais les chiffres restent "provisoires et trop faibles pour laisser entrevoir un véritable tournant", a-t-il dit dans son communiqué.
Cette prévision de 6% de croissance cette année "montre qu'il n'y a aucun signe avéré de reprise certaine de l'économie mondiale", a poursuivi M. Subarrao.
Contaminée par la dépression née aux Etats-Unis et en Europe l'an passé, l'Inde a vu sa croissance ralentir au taux de 6,7% en 2008-2009 --sa plus mauvaise performance en six ans-- contre 9% un an plus tôt. Ce chiffre pourrait être divisé par deux en 2009-2010, selon le Fonds monétaire international, voire dégringoler à 4%, d'après la Banque mondiale.
Plus optimiste, le gouvernement comptait jusqu'à présent sur 7%.
L'Inde espère même renouer le plus rapidement possible avec 9% de taux de croissance et pense avoir vu le pire de la crise mondiale, avait indiqué début juillet le ministre des Finances Pranab Mukherjee.
La politique monétaire de la banque centrale consiste à "aider à retrouver une forte croissance économique de 9%", a assuré l'institut basé à Bombay.

la hausse des prix pourrait revenir au 2e semestre

Pékin (awp/afp) - La Banque centrale de Chine a estimé possible que les prix repartent à la hausse en seconde partie d'année, après plusieurs mois de déclin.

L'indice des prix à la consommation (IPC) devrait se redresser vers la fin du troisième trimestre en raison de l'amélioration de la demande intérieure et étrangère, a précisé l'institution.

"Globalement l'IPC va se stabiliser au second semestre et il est possible qu'il rebondisse", indique-t-elle sur son site internet.

L'indice des prix à la consommation en Chine, principal indicateur de l'inflation ou de la déflation, a accusé une baisse de 1,1% sur un an au 1er semestre.

Pour le seul mois de juin, les prix à la consommation ont décru de 1,7% en glissement annuel, leur cinquième mois consécutif de chute.

Au premier semestre de l'année dernière, l'inflation était une préoccupation forte des autorités, à +7,9% sur un an, mais elle avait ensuite décéléré pour s'établir à +5,9% sur l'ensemble de l'année.

Au quatrième trimestre 2008, la Chine a été frappée par le ralentissement de l'économie mondiale qui a notamment fait chuter ses exportations et entraîné de nombreuses fermetures d'usines tournées vers le commerce international.

Mais, portée par des investissements massifs, la croissance du produit intérieur brut du pays a frôlé les 8% entre avril et juin (+7,9%), après une hausse de 6,1% en glissement annuel au premier trimestre.

Credit Suisse reste négatif, préfère toujours Vinci

Quatrième groupe autoroutier en Europe, Autoroutes Paris-Rhin-Rhône, filiale d'Eiffage, a fait état lundi soir d'une progression de 1,8% du trafic au deuxième trimestre 2009 par rapport à la même période de 2008. Hors Construction, le chiffre d'affaires d'APRR s'établit à 464,7 millions d'euros, en hausse de 2,3%.

Suite à cette publication, Credit Suisse vient toutefois de réitérer son opinion "Sous-performance" et son objectif de cours de 42 euros sur Eiffage. Si le broker note que le trafic des véhicules légers (VL) s'est redressé (+6%), en partie grâce à la baisse des prix de l'essence selon lui, il constate aussi que la tendance du trafic poids lourds (PL) est demeurée décevante (-17%).

Dans le secteur concessions et construction, Credit Suisse préfère Vinci à Eiffage, ce dernier était classé seulement neuvième sur douze dans le classement du broker.

RBS reste vendeur, voit un potentiel de baisse de 45%

TF1 gagne plus de 4% à 10,25 euros au lendemain d'un bond supérieur à 13%, consécutivement à la publication des résultats semestriels du groupe audiovisuel.

Malgré des comptes qu'il juge moins mauvais que prévu, le broker RBS réitère néanmoins mardi sa recommandation "Vendre" et son objectif de cours de 5,60 euros sur TF1.

Le courtier admet que TF1, compte tenu de son poids sur le marché, devrait bénéficiera du redressement du marché publicitaire en France.

Mais RBS estime avoir déjà pris en compte cette amélioration dans ses estimations. Le broker table toujours sur une baisse de 18% des recettes publicitaires du groupe sur l'année, ce qui suppose un ralentissement de la baisse à -13% au second semestre.

Retour dans le rouge, les analystes restent prudents

L'action Thomson vient de basculer en territoire négatif, cédant 0,4% à 0,98 euros en début d'après-midi. Après l'euphorie, les doutes refont surface quant à la mise en œuvre du plan de restructuration de la dette annoncé vendredi soir par la société.

En premier lieu, si Thomson a bien annoncé avoir signé un accord sur la restructuration de son bilan avec la majorité de ses créanciers, on ignore pour l'instant quelle proportion exacte d'entre eux soutiennent effectivement le projet.

Lors de sa présentation hier aux analystes, « le management est demeuré vague » sur ce point comme sur le pourcentage nécessaire pour le projet voit effectivement le jour, souligne mardi Natixis. Le broker, qui conseille d' « Alléger » ses positions sur Thomson, se demande en particulier si une procédure de sauvegarde ne serait pas nécessaire en cas d'opposition de certains créanciers obligataires.

Oddo semble en revanche beaucoup moins inquiet à ce sujet. Le broker pense que l'accord de la totalité des porteurs de dette n'est pas indispensable pour que le plan annoncé soit réalisé, le groupe ayant indiqué avoir plusieurs scénarios selon le nombre de créanciers qui acceptent le plan. Ce qui n'empêche pas Oddo de maintenir également sa recommandation « Alléger » sur la valeur, jugeant « exagéré » l'engouement dont elle vient de faire l'objet.

UBS à l’achat, P.O. de 23 à 28 euros

Les analystes d’UBS annoncent ce matin qu’ils restent à l’achat sur le titre SeLoger.com avec un objectif de prix revu à la hausse, de 23 à 28 euros. Le broker espère une récupération du secteur d’ici 2011.

UBS observe pour le moment « quelques signes d’amélioration mais pas d’impact sur les résultats ». D’après le broker, le marché français ne s’est pas encore stabilisé même si on peut voir des progrès au niveau du nombre de transactions. SeLoger.com reste d’ailleurs prudent pour le second semestre 2009, particulièrement en ce qui concerne le nombre de fermetures d’agences, et la direction ne semble pas prête à revoir à la hausse ses perspectives annuelles.

Le broker souligne cependant que son scénario d’investissement reste inchangé et que SeLoger renforce d’ailleurs son leadership avec un bon développement de son activité de publicité online en France (48 nouveaux clients au premier semestre). Par ailleurs, les analystes d’UBS apprécient les nouveaux produits offerts par le groupe et qui contribuent à freiner la sortie de clients, ainsi que la « très bonne » situation financière de SeLoger.

un broker passe à neutre

De sources de marchés, le broker américain BMO Capital Markets est passé ce mardi de "sous-performer" à "performance de marché" sur le titre du producteur d'aluminium Alcoa. Le géant du métal blanc a annoncé en début de mois une troisième perte trimestrielle consécutive mais les chiffres sont ressortis légèrement meilleurs qu'anticipés par le consensus...

Semestriels ce soir, Dresdner attentif aux prévisions

ArcelorMittal doit publier ce soir ses résultats du deuxième trimestre 2009. Prudents, les analystes de Dresdner Kleinwort confirment mardi leur opinion "Conserver" et leur objectif de cours de 19 euros sur la valeur.

Le broker estime que l'EBITDA du groupe sidérurgique devrait s'établir dans le bas de la fourchette de prévision fournie au marché, comprise entre 1,2 à 1,5 milliard de dollars.

Selon Dresdner, le marché anticipant déjà une "reprise technique", les investisseurs vont se focaliser sur les prévisions pour le troisième trimestre. Pour sa part, le broker s'attend à ce que le groupe vise un EBITDA minimum de 1,8 milliard de dollars pour le nouveau trimestre.

Plus haut depuis 2 mois, un broker à l'achat

Nexans a signé mardi la deuxième plus forte hausse du SBF 120, derrière Lagardère. L'action du leader mondial de la fabrication de câbles et de systèmes de câblage a grimpé de 5,9% à 43,4 euros, au plus haut depuis le 25 mai dernier.

Le titre a profité du bon accueil réserbé par les investisseurs à la publication des comptes semestriels de l'entreprise. Malgré un recul de 12,1% du chiffre d'affaires à 2 085 millions d'euros, la marge opérationnelle de Nexans s'est établie à un niveau correct de 5,3%, au dessus de la fourchette de prévision des analystes qui était comprise entre 4,5% et 5%.

Au sein de la communauté financière, on note qu'Aurel a confirmé mardi son opinion « Acheter » et son objectif de cours de 52,5 euros sur Nexans. Le broker a apprécié la bonne résistance des marges, la poursuite des efforts de réduction de coûts, ainsi que les perspectives plus optimistes pour le second semestre.

Compte tenu à la fois de l'accélération des facturations en haute tension et des premiers effets attendus des efforts de réduction des coûts, Nexans estime en effet que son résultat net devrait revenir à l'équilibre sur l'année malgré une charge de restructuration de l'ordre de 100 millions d'euros.

Euro Livre Sterling

0,6909. EUR GBP est dans une tendance haussiere supportée par les moyennes mobiles exponentielles 1H. La volatilité est forte. Les bandes de Bollinger sont parallèles et forment un canal de tendance. Le ForexTrend 1H, 4H (Indicateur de tendance) est dans une configuration haussière. Le ForexSto 4H (Stochastique modifié) indique une pression haussière. La parité devrait continuer à profiter de l'élan haussier actuel. L'objectif est attendu sur 0,6950.
[arbitrage EUR USD/ GBP USD] : Dans cette configuration nous anticipons une pression haussière sur EUR USD et baissière sur GBP USD.