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mardi 8 septembre 2009

Banque centrale du Congo

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Kinshasa — La 10ème opération de vente de devises aux banques commerciales par la Banque centrale du Congo (BCC) s'est clôturée hier jeudi par une série des révélations - les parties en présence se rejetant la balle dans la débâcle du Franc congolais sur le marché des changes. Sentant la dérive s'approcher, le gouverneur de la BCC a tenté, bien auparavant le mardi 11 août 2009 par une note d'instruction aux banques agréées, de ramener le calme. Entre-temps, les banques n'ont pas désarmé. Elles promettent, dans un mémo à adresser à la Banque centrale dès la semaine prochaine, de crever l'abcès. Il y a, disent-ils, des complicités de part et d'autre. Ce qui complique l'équation dans les tentatives mises en oeuvre pour stabiliser le franc congolais sur le marché des changes. L'heure de vérité a sonné.

Ambiance toute particulière hier jeudi à la 10ème opération à la Banque centrale du Congo lors de l'opération de vente de devises aux banques commerciales par voie d'adjudication. En marge de ces opérations, la Banque centrale du Congo n'a pu offrir que 10 millions Usd aux banques alors que les demandes exprimées par ces dernières étaient évaluées à plus de 86 millions Usd. « Il y a problème », a dit, d'entrée de jeu, un représentant d'une banque commerciale.

Le directeur des services étrangers, Déogratias Mutombo Muana Nyembo, représentant la BCC pour la circonstance, n'a pas feint d'ignorer les faits. Dans la lignée des banques, il réalise réellement qu'il y a incohérence. D'où, l'urgence de rééquilibrer les choses pour sauver le processus.

Mais, quelle action engagée ? Faut-il sanctionner les coupables ? La salle qui accueille ce jour-là les opérations d'adjudication est en ébullition. Décidément, les banquiers sont prêts à en découdre avec la Banque centrale du Congo. Ils sont, lit-on dans leurs yeux, convaincus de l'existence des complicités internes aussi bien dans leur rang que dans celui de la Banque centrale du Congo. Certains n'hésitent pas à proposer l'annulation séance tenante de l'opération d'adjudication pour la reprendre, avancent-ils, selon de nouvelles règles.

DES INDICES DE CULPABILITE

Lorsque la Banque centrale présente la répartition entre banquiers de son offre de 10 millions Usd à céder au taux de 811 Fc/Usd, les tensions se ravivent. La BCDC, la Raw Bank et Solidaire Banque se tapent la grosse part, avec respectivement 2.500.000 Usd, 2.246.256 Usd et 2.495.840 Usd. Ils sont suivis, à plusieurs longueurs, par la First Bank (536.605 Usd), CITI (436.772 Usd) et la BIC (374.376 Usd). Six autres banques se partagent le reste dans un intervalle de souscription compris entre 311.980 à 81.115 Usd.

« Nous avons l'impression que la Banque centrale du Congo récompense les banques qui présentent des offres farfelues », lance, dépité, le représentant de la Banque internationale de crédit (BIC). Il est vite rejoint par son collègue de l'Ecobank. Par contagion, toute la salle s'engouffre dans le sujet.

Seul contre tous, le directeur Mutombo tente tant bien que mal de calmer le jeu. Premier constat, note-t-il, « les banques qui présentent les offres surestimées ou farfelues sont de nouvelles banques qui n'ont pas encore intégrées les règles de l'adjudication. Faut-il les sanctionner directement ou leur accorder un délai de grâce pour pouvoir s'adapter? »

La réponse du directeur des services étrangers semble n'être pas en mesure de calmer la grande tempête bien présente, dans la salle des réunions. Mais, il faut parer au plus pressé. Déogratias Mutombo sent qu'il doit jouer au sage pour ne pas raviver le feu. Surtout lorsque le représentant de la Bic enfonce le clou. « Nous sommes déçu de ces opérations d'adjudication. A deux reprises, nous avons laissé passer les choses en jouant selon les règles. Mais, nous sentons que les autres, ne jouent pas franc jeu. Nous risquons d'être accusés de passivité. Il faut agir, et peut-être exclure de ces opérations les banques qui se sont compromises en présentant des offres farfelues ».

Quel embarras pour le directeur Mutombo ? Il faut vite trouver une voie de compromis pour rassurer - c'est cela aussi la mission d'une autorité monétaire. Comme moyen de défense, il livre un témoignage. « La Banque du Congo est aussi accusée dans le cercle du gouvernement de favoriser certaines banques au profit d'autres alors qu'il n'en est pas le cas. Car tout se passe en transparence et non par voie de gré à gré ».

A ce témoignage, les banquiers acquiescent sans cependant baisser les bras. Alors le directeur Mutombo enchaîne en leur proposant de rédiger à l'attention de la Banque centrale du Congo un mémo qui contiendrait toutes les doléances à ce sujet. « Faites un mémo en ramassant toutes les erreurs de façon à lever toutes les incohérences. Ainsi, après avoir obtenu l'avis du gouverneur, la Banque centrale verra dans quelle mesure agir ».

Si les sanctions ne sont pas encore à l'ordre du jour, la Banque centrale s'est donnée un temps de sursis. « Nous n'allons pas sanctionner ces banques aujourd'hui, car les textes qui régissent les adjudications ne le prévoient pas. Mais, nous allons les enrichir pour éviter ce genre de surenchère ». « On ne veut pas encore sanctionner maintenant. Mais, demeurons loyale, amicale et professionnelle pour que ces incohérences ne puissent plus se répéter », fait-il observer.

« Il faut battre le fer quand il est chaud », renseigne un vieil adage. Séance tenante, la représentante de la CITI est choisie pour centraliser toutes les idées des banques. Le rendez-vous est fixé pour lundi prochain, date de la transmission du mémo à la Banque centrale. L'heure de vérité a sonné, commentera-t-on à la fin de ces opérations d'adjudication.

CREVER L'ABCES

Les incohérences de demandes exprimées par certaines banques lors de ces opérations n'ont été que la petite goutte qui a fait déborder le vase. Bien avant le constat, il y avait déjà problème. Sinon, comment justifier la note d'instruction du mardi 11 août 2009 du gouverneur de la Banque centrale du Congo, Jean-Claude Masangu Mulongo, aux banques agréées, note par laquelle le gouverneur fixe les « modalités de vente de devises par voie d'appels d'offres ».

Dans cette note, le gouverneur épingle les difficultés qu'éprouvent certaines banques de verser à la date de valeur - soit 48 heures après l'adjudication - à la Banque centrale du Congo l'équivalent en cash ou en scriptural du montant souscrit en devises. En conséquence, il annonce une série de mesures « afin d'assurer la cohérence entre les objectifs de la politique monétaire et ceux de la politique de change à travers les ventes de devises ».

Première mesure, « le règlement à la date de valeur des devises achetées par les banques commerciales ne peut s'opérer par recours au refinancement à la Banque Centrale ». La Banque centrale poursuit en précisant que « le dénouement des transactions s'effectue suivant le principe de livraison contre paiement ». Elle ne s'arrête en si bon chemin, affirmant désormais que « toute banque qui ne dispose pas d'un solde confortable (supérieur ou égal à la contre-valeur en CDF de devises attendues) dans son compte disponible dans les livres de la BCC à l'ouverture de la date de valeur est obligée d'approvisionner son compte par versement aux guichets de la Banque centrale, du montant en monnaie nationale requis ». De même, précise le gouverneur, « tout soumissionnaire retenu ne disposant pas d'une provision suffisante à la date de valeur pour la couverture du montant lui adjugé est suspendu des opérations d'adjudication des devises pour les deux prochaines séances ».


Enfin, souligne-t-il, « sans préjudice de toute autre sanction applicable aux incidents de paiement, la banque concernée est frappée d'une pénalité équivalente à 1 % de la contrevaleur en franc congolais du montant des devises attribuées par jour de retard ».

Dans ces conditions, pas étonnant que le Franc congolais résiste au raffermissement sur le marché des changes. Il y a comme une sorte de pieuvre qui conditionne à sa guise les opérations de politique monétaire et de change de la Banque centrale. Si tel est le cas, il y a bien sûr des complicités qu'il faudra démasquer aussi bien à la Banque centrale que dans le rang des banques commerciales.

Sans doute que le mémo que les banques s'apprêtent à adresser à l'Institut d'émission élucidera une partie de cette énigme.

Ca s'arrange plus vite que prévu

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L'optimisme est encore teinté d'une certaine prudence. Mais il existe. Les perspectives pour l'économie mondiale sont «meilleures que prévues», a assuré lundi Jean-Claude Trichet, le porte-parole du groupe des principales banques centrales.

Des projections révisées à la hausse

«Nous savons déjà qu'un certain nombre de projections ont été légèrement révisées à la hausse, confirmant que nous avons probablement dépassé, pour de larges pans de l'économie, la période de chute libre qui a marqué le dernier trimestre 2008 et le premier trimestre de cette année», a poursuivie Jean-Claude Trichet.

«Nous devons rester prudents, a cependant nuancé Jean-Claude Trichet. Et il n'est pas exclu que nous ayons devant nous une route cahoteuse», a-t-il cependant ajouté, à l'issue de la réunion bimestrielle des gouverneurs des grandes banques centrales au siège de la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle, la «banque centrale des banques centrales».

Des indicateurs qui montre une stabilisation de l'économie


Au cours des dernières semaines, des indicateurs-clés ont semblé montrer une stabilisation de l'économie mondiale.

La France et l'Allemagne, les deux principales économies de la zone euro, sont sorties de récession tandis que les Etats-Unis montrent des signes de ralentissement des pertes d'emploi.

La Banque centrale a acheté 4 milliards de dollars au cours du seul mois d'août.

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Les réserves en devises d’Israël ont atteint, à la fin août, un nouveau record: plus de 56 milliards de dollars s’entassent dans les coffres-forts de la Banque centrale !

Dans le courant du mois d’août dernier, la banque centrale a acheté pas moins de 4,3 milliards de dollars; cet achat massif a permis de porter les réserves en devises stockées à Jérusalem à 56,4 milliards de dollars.

Contre toute attente, la Banque d’Israël continue d’acquérir des dollars pour tenter de soutenir le cours du billet vert.

On se souvient que le 10 août dernier, la Banque avait annoncé son intention de cesser d’acheter massivement du dollar comme elle le faisait depuis juillet 2008 au rythme de 100 millions de dollars par jour.

Or, la réalité en a décidé autrement: la dévaluation rampante du billet vert contraint la Banque centrale d’intervenir sur le marché monétaire pour éviter son effondrement.

A quoi pourrait bien servir une telle montagne de dollars? A financer, par exemple, le déficit budgétaire.

Justement, on apprend ce matin que le budget de l’Etat a enregistré un déficit courant de 2 milliards de shekels au mois d’août. Depuis le début de cette année, les dépenses publiques ont augmenté de 5,3% alors que, durant la même période, les recettes fiscales ont diminué de 10,3%.—

La conjoncture s'améliore, mais Trichet reste prudent

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Le président de la Banque centrale européenne, et porte-parole du groupe des banques centrales, a déclaré lundi à Bâle qu'il «n'est pas exclu que nous ayons devant nous une route cahoteuse», malgré l'amélioration des projections économiques mondiales.

Comme une hirondelle ne fait pas le printemps, un relèvement des prévisions économiques à travers le monde ne témoigne pas d'une reprise linéaire de l'activité. En tant que porte-parole du groupe des principales banques centrales, Jean-Claude Trichet, a souligné ce lundi à Bâle, en Suisse, que «nous devons rester prudents et il n'est pas exclu que nous ayons devant nous une route cahoteuse», malgré les relèvements des anticipations de croissance à travers le monde, et l'amélioration de multiples indicateurs de conjoncture au cours des dernières semaines.

A l'issue de la réunion bimestrielle des gouverneurs des grandes banques centrales au siège de la Banque des règlements internationaux, Jean-Claude Trichet a reconnu cette amélioration en se gardant de tout triomphalisme : «Nous savons déjà qu'un certain nombre de projections ont été légèrement révisées à la hausse, confirmant que nous avons probablement dépassé, pour de larges pans de l'économie, la période de chute libre qui a marqué le dernier trimestre 2008 et le premier trimestre de cette année», s'est contenté de décrire le président de la Banque centrale européenne.

Malgré des «projections meilleures que ce qui était prévu», Jean-Claude Trichet note que «nous ne sommes pas encore à un niveau de fonctionnement de la finance mondiale que nous pourrions considérer comme normal», justifiant ainsi sa prudence, en dépit de la sortie de récession de l'Allemagne et de la France.

Jean-Claude Trichet s'est en revanche montré rassurant quant à l'action des banquiers centraux. «Il y a une grande unité d'objectifs de toutes les banques centrales, nous sommes unis pour maintenir des prix stables», a-t-il assuré, rappelant que chaque banque centrale reste libre d'utiliser les moyens adaptés à la situation particulière de chaque pays.

1 broker rehausse son objectif de cours

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Le titre TF1 grimpe de plus de 5% ce mardi à mi-séance, et s'affiche désormais à 11,9 Euros. De sources de marché, Citigroup a rehaussé son objectif de cours sur la valeur de 9,4 à 13,5 Euros. Le broker maintient ainsi sa recommandation "acheter" sur le dossier.

Rappelons que selon les chiffres de Médiamétrie, la chaîne TF1 a affiché, sur la semaine du 31 août au 6 septembre, une part d'audience (pda) de 28%, contre une pda de 26,9% sur la semaine du 24 au 30 août, et une pda de 26,6% sur la semaine du 17 au 23 août.

Par ailleurs, l'Autorité de la Concurrence a confirmé ce jour que l'opération de rachat par le groupe TF1 des sociétés NT1 et Monte-Carlo Participations, (holding de tête de la chaîne TMC et de sa filiale TMC Régie), qui lui avait été notifiée le 24 juillet, nécessite un examen approfondi, dit de "phase 2". Conformément aux textes applicables, elle a saisi le CSA qui lui rendra un avis début octobre.

la banque centrale d'Israël

Économie : la banque centrale d'Israël a acheté 4,3 milliards de dollars en août et possède plus 56 milliards de dollars dans ses coffres, ce qui constitue un nouveau record. D'après certains économistes, la banque tente de soutenir le cours du bille

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croissance de 0,3% au 3e trimestre

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La Banque de France a relevé son estimation de croissance au troisième trimestre et table désormais sur une hausse de 0,3% du produit intérieur brut, comme au deuxième trimestre.

Il y a un mois, la BdF tablait sur une stabilité du PIB au troisième trimestre mais il a été annoncé depuis plusieurs indicateurs positifs, notamment une croissance inattendue de 0,3% en avril-juin, et l'enquête d'août de la BdF, diffusée mardi, confirme l'amélioration de la conjoncture.

Elle est d'autant bienvenue que l'Insee n'effectue pas son enquête de conjoncture dans l'industrie au mois d'août.

"En l'absence de l'enquête de l'Insee, c'est une confirmation importante de la vigueur affichée par les indices PMI", observe Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas.

L'enquête PMI réalisée par l'institut privé Markit a montré que l'industrie avait renoué avec la croissance en août tandis que le secteur des services s'en était rapproché (plus de détails et ).

Dominique Barbet n'exclut d'ailleurs pas une croissance supérieure à 0,3% au troisième trimestre, compte tenu de la nécessité de reconstituer les stocks, mais il reste prudent sur la suite.

"La demande finale reste une source d'inquiétude à moyen terme. Le détail de l'enquête montre que l'amélioration de l'indicateur du climat des affaires est due à la hausse de la production passée, alors que les perspectives se sont détériorées tant pour l'industrie que les services", souligne-t-il.

Jean-Louis Mourier, chez Aurel BGC, affiche la même prudence.

"L'enquête de la Banque de France n'apporte pas grand chose de nouveau mais elle fait partie des éléments qui viennent conforter le scénario qui s'est installé d'une fin de récession plus rapide que prévu. Cela dit il ne faut pas s'emballer, on n'est pas parti sur une reprise très forte", dit-il.

AMÉLIORATION RÉELLE MAIS FRAGILE

Le Fonds monétaire international et l'OCDE viennent de revoir à la hausse leurs prévisions de croissance mondiale et la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, s'est montrée assez confiante pour le troisième trimestre dans un entretien accordé à Reuters la semaine dernière .

"Que ce soient les institutions internationales comme le FMI ou l'OCDE, les banques centrales, la plupart des gouvernements et les économistes du secteur privé, globalement tout le monde est d'accord sur le même scénario de reprise plus précoce mais faible avec toujours des risques qui persistent", constate Jean-Louis Mourier.

"L'amélioration des conditions de financement sur les marchés est réelle mais reste fragile, on est loin d'être revenu à la normale et les taux de défaut des entreprises et des ménages vont continuer à augmenter ces prochains mois", ajoute-t-il.

Dans une étude publiée lundi soir, l'assureur crédit Euler Hermes Sfac prévoit une hausse de 20% des défaillances d'entreprises cette année en France, avec une forte poussée à l'automne .

L'indicateur du climat des affaires calculé par la Banque de France a poursuivi sa remontée à 89 en août dans l'industrie, après 87 en juillet, et il a progressé d'un point dans les services, à 81.

Bien que supérieurs à leurs plus bas respectifs (68 et 77), ils restent loin de leur moyenne de longue période qui est 100.

L'activité dans l'industrie est restée stable dans l'ensemble en août par rapport à juillet, tandis qu'elle a légèrement augmenté dans les services, selon la BdF.

Dans l'industrie, le taux d'utilisation des capacités est resté bas à 70,7%, comme en juillet, et l'activité devrait rester stable à court terme. Dans les services, les effectifs restent orientés à la baisse et "les prévisions n'indiquent pas de variation significative de l'activité au cours des prochains mois", conclut la banque centrale.

Véronique Tison, édité par Gérard Bon

mardi 1 septembre 2009

Caris & Company est passé ce lundi de "neutre" à "surpondérer"

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De sources de marchés, le broker américain Caris & Company est passé ce lundi de "neutre" à "surpondérer" sur le titre du Groupe de San Antonio, Texas, Clear Channel Outdoor (CCO.PH - actualité) . Le courtier en profite également pour relever son objectif de cours de 6 à 9$.

Zone euro : les prix reculent pour le 3e mois de suite, moins qu'en juillet Zone euro : les prix reculent pour le 3e mois de suite, moins qu’en juill

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Les prix à la consommation ont reculé pour le troisième mois consécutif en août dans la zone euro, mais à un rythme moins rapide qu’en juillet, et les économistes estiment qu’ils devraient bientôt recommencer à progresser.

L’inflation s’est établie en août à -0,2% sur un an dans les seize pays de la zone euro, selon une première estimation publiée lundi par l’office européen des statistiques Eurostat.

Au mois de juillet, les prix à la consommation avaient reculé de 0,7%, un niveau sans précédent depuis la création de la zone euro en 1999 et même depuis la création de statistiques pour cette zone en 1996, Eurostat ayant recalculé les données des années avant la création de la zone euro.

Les prix s’étaient auparavant repliés de 0,1% en juin, le premier taux d’inflation négatif depuis la création de la zone euro. Ils avaient stagné en mai.

Après le pic historique de 4% enregistré en juillet 2008, l’inflation n’a cessé de ralentir puis est devenue négative dans la zone euro, dans le sillage du repli des prix pétroliers et de la pire récession traversée par la région depuis 1945.

Selon les premiers chiffres publiés par pays, les prix à la consommation ont reculé de 0,8% en Espagne en août et de 0,78% en Belgique, tandis qu’ils sont restés stables en Allemagne. En Italie, ils sont repartis à la hausse, progressant de 0,2%.

Eurostat ne détaille pas encore les composantes du chiffre de l’inflation.

Mais pour Howard Archer, économiste à l’institut IHS Global Insight, le rythme plus modéré du recul des prix en août est "clairement dû" à une évolution de l’effet de comparaison en ce qui concerne les prix de l’énergie, car ceux-ci avaient cessé de flamber après juillet 2008.

Selon Howard Archer, "il semble hautement probable que le mois de juillet marque le recul des prix le plus important dans la zone euro" et, après ce pic d’inflation négative, celle-ci devrait redevenir positive sur un an "d’ici les deux prochains mois".

Pour Cédric Tellier de Natixis, "l’inflation pourrait" même "retourner en territoire positif dès le mois prochain".

La Banque centrale européenne, gardienne de la stabilité des prix dans la zone euro, a exclu à plusieurs reprises une déflation, c’est-à-dire une baisse durable et généralisée des prix nocive pour l’économie, car elle incite consommateurs et entreprises à remettre à plus tard leurs achats et leurs investissements.

Elle explique la baisse des prix actuelle par rapport à un an par la flambée des prix à l’été 2008, notamment ceux du pétrole.

La BCE table sur une inflation de 0,3% cette année et de 1% l’an prochain, selon ses dernières prévisions.

la peur des chocs inflationnistes est devenue le moteur des politiques économiques

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L'histoire de l'inflation résonne comme une succession de traumatismes inscrits dans la mémoire collective, qu'elle soit subie (guerres), voulue (Allemagne des années 1920), ou tolérée ("trente glorieuses").

Ainsi, en 1716, John Law crée en France une banque privée qui émet des billets. Sa faillite, quatre ans plus tard, provoque une forte hausse des prix et une panique.

En 1920, le Traité de Versailles condamne l'Allemagne à payer aux vainqueurs de la première guerre mondiale 158 milliards de dollars. En cessation de paiement, l'Etat allemand fait alors fonctionner la planche à billets "pour montrer que ces réparations étaient insupportables", explique l'universitaire Pierre Bezbakh (Inflation et désinflation, La Découverte, 2006) : de décembre 1921 à décembre 1923, les prix sont multipliés par près de 36 milliards, provoquant la ruine de milliers de petits épargnants et d'entreprises.

Les "trente glorieuses", en France, sont aussi connues pour leurs "plans" - Pinay et Gaillard (1952, 1957, 1958), Giscard d'Estaing (1963, 1969) - de lutte contre l'inflation, alors quasi structurelle. Jusqu'au choc pétrolier de 1974 : suite au quadruplement du prix du baril, l'inflation dans les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) atteint en moyenne 14 % (21 % au Japon ou en Italie, 10,5 % aux Etats-Unis).

Les crises d'hyperinflation frappent, dans les années 1980 et 1990, des pays comme l'Argentine (5 000 % de hausse des prix en 1989), le Brésil ou la Turquie. Elles les contraignent à se soumettre aux exigences du Fonds monétaire international (FMI). La "menace inflationniste" conduit ainsi les politiques économiques à faire de la lutte contre la hausse des prix la priorité absolue.

En France, le premier plan Barre, en 1976, instaure un blocage des prix, une hausse des impôts, une augmentation du prix de l'essence pour lutter contre l'inflation, "préalable à tout redressement de l'économie nationale", selon le premier ministre d'alors.

Le second choc pétrolier de 1979-1981 débouche sur la "révolution libérale" : sous l'influence d'économistes néolibéraux comme Milton Friedman, le Royaume-Uni et les Etats-Unis privilégient la lutte contre l'inflation par une politique monétaire restrictive tout en réduisant le poids de l'Etat.

De nombreuses banques centrales adoptent alors une "cible d'inflation" - un niveau de hausse des prix très faible - comme fondement de leur politique monétaire. Ainsi, pour la Banque centrale européenne (BCE), l'inflation ne doit pas dépasser 2 % par an tout en restant proche de ce chiffre pour éviter toute déflation.

En France, Jean-Claude Trichet - actuel président de la BCE - exposait en 1992 les principes de la "désinflation compétitive" : une politique monétaire stricte, la réduction des budgets et des déficits publics, le désengagement de l'Etat du secteur productif.

Pourtant, observent certains économistes, l'inflation n'est pas forcément synonyme de faiblesse de l'économie : à la hausse des prix consécutive à la banqueroute de Law succèdent des années de progrès économique ; M. Bezbakh relève le vif rétablissement de l'Allemagne en 1924, ce qui "accrédite la thèse d'une hyperinflation largement spéculative".

Surtout, la peur de la hausse des prix pourrait être motivée, selon l'économiste Jacques Marseille, par des raisons moins avouables : "Si le combat contre l'inflation est devenu aujourd'hui si populaire, c'est que les jeunes ont cessé d'être les acteurs déterminant de la société européenne. Ce n'est pas un hasard si la période où l'inflation a été la plus durable et la plus régulière en France fut aussi celle du baby-boom, de la croissance des "trente glorieuses" et de celle du pouvoir d'achat", écrit-il (L'Argent des Français. Les chiffres et les mythes, Perrin, 2009).

"En 2050, les Européens qui vivent des revenus de l'épargne ou de la redistribution seraient plus nombreux que ceux qui vivent du travail et de l'investissement (...). Un facteur (...) qui explique à quel point on peut considérer le combat de la BCE contre l'inflation comme le combat de l'épargne contre le travail, de la vieillesse contre la jeunesse", assure-t-il. Faut-il pour autant proclamer, comme Jacques Marseille, que "le bonheur est dans l'inflation" ?

Masaaki Shirakawa, a exprimé lundi le voeu que le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre)

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L e gouverneur de la Banque centrale du Japon (BoJ), Masaaki Shirakawa, a exprimé lundi le voeu que le Parti démocrate du Japon (PDJ, centre), grand vainqueur des élections législatives de dimanche, prendra les mesures nécessaires face aux défis économiques, selon les médias.
La Banque du Japon espère que la nouvelle administration "va prendre des décisions appropriées pour contrer les divers problèmes auxquels fait face l'économie japonaise", a déclaré M. Shirakawa, lors d'une conférence lundi à Osaka (ouest).
Interrogé sur les possibles répercussions de la victoire écrasante du PDJ sur la politique monétaire de la Banque du Japon, le gouverneur a rappelé que l'institution, indépendante, avait pour seule ambition et pour mission de favoriser une croissance durable sur fond de stabilité des prix. Il a refusé de commenter les propos de membres du PDJ sur les questions monétaires et budgétaires.
Le PDJ, emmené par Yukio Hatoyama (futur Premier ministre), a obtenu dimanche 308 sièges sur 480 à la Chambre des députés, une victoire historique qui interrompt un règne d'un demi-siècle du Parti libéral démocrate (PLD, droite).
Cette alternance intervient dans un contexte économique difficile, le Japon sortant tout juste d'une longue récession et étant à nouveau victime de la redoutée déflation contre laquelle s'escrime la BoJ.

début de semaine 01/09/2009

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Ce sont les prises de profits qui ont dicté leur loi sur les marchés aujourd'hui. En dépit de bons chiffres économiques, les investisseurs sont restés méfiants et sont restés fixés sur la baisse des marchés asiatiques tôt ce matin. Le CPI de la zone euro était pourtant sorti mieux qu'attendu à -0.2% (contre -0.4% anticipé) et l'indice PMI de Chicago revient sur les 50 alors que les analystes tablaient sur 47.4. Le CAC40 clôture à 3653 points à -1.07%. Les indices US ouvrent en forte baisse autour de -1% pour chacun. A noter que ce repli technique n'est pas surprenant en début de semaine dans l'attente d'annonce économique de premier ordre ; la tendance haussière reste valide.

Sur le marché du Forex, l'euro est resté amorphe ce matin par rapport au dollar en cotant dans un range 1.4255-1.4300. Cependant en début d'après-midi, la monnaie unique a bondi de 80 pips à 1.4365 face au billet vert grâce un bon indicateur américain révélé à 15h45. En effet, l'indice PMI Chicago est ressorti en nette hausse à 50 contre un consensus à 47.4. Ce chiffre macroéconomique a favorisé l'appétit pour le risque de la part des investisseurs privilégiant ainsi les devises dites risquées. Ainsi, le câble repasse au-dessus des 1.6300 à 1.6310 dollar, le gbp/jpy se traite à 151.40 yens et l'euro revient vers les 133 yens à 133.15. En revanche, l'usd/jpy pâtit de la baisse des marchés actions (CAC -1.07% et le DOW Jones à -0.91%) en se traitant à 92.80 yens.

Demain on suivra surtout le taux de chômage de la zone euro à 11h et l'ISM US à 16h.