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jeudi 30 juillet 2009

Le dollar australien est parti pour progresser

A l’instar de la livre sterling ou de la monnaie unique européenne, le dollar australien a glissé ce matin à l’ouverture du marché sous l’effet du recul, pour le deuxième mois consécutif, au mois de juillet de l’indice de confiance des consommateurs américains. Cet indice a jeté un coup de froid, freinant la progression des valeurs jugées à risque sur le marché des changes.

Ainsi, l’euro évoluait en début d’échanges européens en dessous de 1,43 dollar tandis que le dollar australien chutait par rapport à son dernier record. Pour autant, cela ne veut pas dire que l’aversion pour le risque a repris du terrain sur le marché des changes, encore faudra-t-il attendre la publication du livre beige de la Réserve Fédérale en fin de journée pour se faire une idée plus précise des perspectives économiques aux Etats-Unis.


Entre temps, les observateurs du marché des devises parient sur une nouvelle hausse du dollar australien. En effet, les propos tenus hier par le gouverneur de la Banque de réserve australienne, Glenn Stevens, ont rassuré les investisseurs du marché des changes en levant deux des principaux obstacles à une appréciation de la monnaie australienne. D’abord, Glenn Stevens n’a émis strictement aucune crainte vis-à-vis de l’appréciation du dollar australien, qui a regagné depuis le mois de février dernier 30%. De plus, il a laissé entendre que la banque centrale pourrait décider de relever prochainement ses taux, sans même attendre que le chômage ait commencé à reculer. Désormais, les acteurs du marché des changes attendent d’avoir connaissance des minutes de la dernière réunion de la banque centrale, qui doivent être publiées la semaine prochaine, afin d’avoir confirmation du changement d’optique de celle-ci. Si un relèvement des taux venait à survenir, le dollar australien pourrait nettement tirer profit du différentiel de taux avec d’autres monnaies, profitant déjà de l’embellissement des perspectives économiques mondiales qui font grimper le cours des matières premières.

Pour l’instant, une seule ombre au tableau persiste, c’est l’éventualité d’un nouveau resserrement de la politique monétaire de la Chine qui pourrait faire des dommages collatéraux au dollar australien

Cheuvreux toujours prudent

Cheuvreux réitère son opinion prudente "Sous-performance" sur NicOx après la publication des résultats de la société de biotechnologie, que le broker qualifie de "non évènement".

NicOx compte déposer au troisième et au quatrième trimestres son dossier d'homologation du naproxcinod, son produit phare, auprès des autorités américaines et européennes respectivement, soit avec un décalage de 3 à 6 mois par rapport au calendrier initial, note Cheuvreux.

Le courtier continue par ailleurs de s'interroger sur la pertinence clinique des données sur la pression artérielle communiquées par NicOx en tant qu'outil marketing censé permettre au naproxcinod de s'imposer sur un marché concurrentiel.

la crise

Ils se sont donné tout le mal du monde pour nous vendre leur soupe financière, ils ont cru aux bons augures de leurs propres prédictions. Mais le ciel leur est tombé sur la tête. Quelques unes des plus belles perles de nos meilleurs experts économistes... Pressons-nous d'en rire, de peur d'en pleurer.

Bêtisier de la crise

Les doigts dans la crise...

Début 2008, Guy Sorman, dans son livre "L'économie ne ment pas", annonce que celle-ci "n'est plus une opinion, c'est une science". Conclusion : "Le temps des grandes crises semble passé parce que les progrès de la science permettent de mieux les comprendre et de mieux les gérer". D'ailleurs, l'Institut Montaigne ne déclarait-il pas, en 2006, que "la complexité [du système bancaire] fait sa force et l'aide à résister aux crises". Et David Thesmar, élu "Meilleur jeune économiste" en 2007, d'en rajouter une louche : "Grâce à des instruments innovants comme la titrisation et les dérivés de crédit, chaque risque de défaut, au lieu d'être porté par une seule banque, est ventilé par un grand nombre d'acteurs". Quelques mois avant que le château de carte ne vacille...

"Le marché ne se trompe guère"

Alain Minc, dans son livre "www . capitalisme . fr", publié en 2000 : "La main invisible existe. Nous l'avons tous rencontrée. Le marché surréagit, s'énerve, s'émeut, mais globalement ne se trompe guère. Ni sur les devises, ni sur les actions des sociétés, ni sur le crédit des Etats". D'ailleurs, selon le même Minc la "mondialisation heureuse" est "à l'économie ce que l'air est à l'individu ou la pomme à la gravité universelle". Bonne poire, Guillaume Sarkozy (le frère) bombait le torse, en novembre 2002 : "Je suis fier d'être un patron industriel qui délocalise. Assez de faux semblant : la perte d'emploi, la déstabilisation industrielle, c'est normal, c'est l'évolution". Depuis, sa société, les Tissages de Picardie, a fait faillite. Normal, c'est l'évolution.

Les Subprimes, un must !

En avril 2005, Alan Greenspan, alors président de la Banque Centrale américaine (FED), s'auto-congratulait bruyamment., vantant "l'importance de [son] rôle [...] pour porter des innovations constructives qui correspondent au marché et profitent aux consommateurs". Tout cela, au cours d'un discours fulgurant portant sur l'"innovation" et les "avancées technologiques" financières qui ont accouché d'une "croissance rapide du prêt hypothécaire" aussi appelé... Subprimes ! Chapeau.

En février 2007, Ben Bernanke (président de la FED) déclare qu'un "renforcement de l'économie [devrait intervenir] aux alentours du milieu de l'année". Confirmé par Henry Paulson, secrétaire d'état américain au trésor, au mois de mars de la même année : "L'économie américaine est en bonne santé et sa transition vers un taux de croissance modéré et durable est couronnée de succès". "Dans les deux dernières années, l'économie s'est montrée plus forte que je ne l'ai vu dans toute ma vie". Aucun "ralentissement" possible, donc, selon Paulson, car les "niveaux de liquidité sont hauts".

Malgré ces joyeuses prophéties, la crise est arrivée, sans se presser...

Exconomie : Quand les experts se plantent

Septembre 2008. Jean-Paul Servais, le président de la Commission bancaire belge, déclare que les banques belges n'ont "aucun problème de solvabilité, ni de liquidité". Et le ministre Reynders va jusqu'à comparer le risque de faillite d'une banque belge à "celui que le ciel nous tombe sur la tête". Moins d'une semaine après, ce dernier passait quelques nuits blanches à négocier le sauvetage des mastodontes bancaires Fortis et Dexia.

Pas de quoi se stresser pour autant, rassure David Naudé, économiste senior à la Deutsche Bank, en janvier 2008 : "Aux Etats-Unis, l'embellie arrivera certainement mi-2008. En Europe la reprise prendra sans doute quelques mois de plus. En tout cas, il n'aura pas de krach cette année !" Et Alain Minc, en octobre 2008, de rassurer les victimes du "marché" qui "ne se trompe guère" : "La crise est grotesquement psychologique". Et le plan de relance servirait à soigner les banquiers ? Nous voilà rassurés.

"Triomphe complet, total, sans appel"

En janvier 2008, Jean-Claude Trichet claironne qu'"au niveau mondial, nous avons la confirmation que la croissance continue à un rythme plutôt robuste, même s'il y a un léger ralentissement". D'ailleurs, en mai 2008, Pierre-Antoine Delhommais, journaliste économiste libéral du Monde, lui donne raison, décrétant son "triomphe complet, total, sans appel". "Une forme d'apothéose" pour le président de la Banque centrale européenne (BCE), qui aurait réussi à endiguer une "catastrophe bancaire" dans la zone euro et qui "l'emporte aussi sur le front de la croissance". La preuve : la "cadence quasi chinoise" de la croissance en Allemagne. Sacré Jean-Claude... qui annonçait, en mars 2007, interrogé sur les probabilités d'une récession : "Non, nous n'envisageons pas cette éventualité, donc pas de récession".

Le 25 janvier 2008, la Tribune titre en dix colonnes à la Une : "Les stratèges actions privilégient pour 2008 un scénario plutôt optimiste". On attend maintenant le scénario pessimiste. En mars 2008, l'agence de notation Standard & Poors attribue la note A+ (Notation supérieure) à Lehman Brothers... 6 mois avant sa faillite. En mai 2008, la banque Goldman sachs annonce un baril de brut à 200 $ "dans un délai de 6 mois à 2 ans". Six mois plus tard, les prévisions étaient révisées à 45$. 2 octobre 2008, Eric Woerth philosophe : "Par nature, la France n'est pas en récession". Un sujet de philo pour le Bac 2009...

Ça va passer, ça va passer, ça va passer... Ouch

Mai 2008, Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI : "Les pires nouvelles sont derrière nous". Diagnostic partagé par Christine Lagarde en octobre de la même année : "Je pense qu'on a le gros de la crise derrière nous". A condition d'avancer à reculons, pourquoi pas... Septembre 2008, dans le magazine Capital, l'économiste Daniel Cohen, porte la bonne parole : "Nous allons en effet vivre une année horrible, jusqu'à mi 2009 la croissance sera nulle ou quasi nulle [...] La bonne nouvelle c'est que cela ne durera pas plus longtemps". Le 13 septembre 2008, le Journal des Finances titre en Une : "CAC 40, le pire est passé". Deux jours après, le CAC entamait sa descente aux enfers.

Aujourd'hui, tout de même, ces spécialistes semblent être redescendus sur terre. A l'instar du magicien de l'économie Jacques Marseille qui ne s'y trompe pas ; pour lui, la crise est bel et bien là, mais elle devrait se terminer d'ici... la fin mai 2009. Alain Minc acquiesce aussi, mais refuse de tomber dans la marmite du pessimisme : En France, "la crise ne concerne que 300 000 personnes dramatiquement mal protégées [...] Pour les autres, il n'y aura pas de crise".

la Fed évoque une stabilisation de l’activité

La Réserve fédérale des Etats-Unis a mentionné mercredi pour la première fois cette année dans son rapport de conjoncture (Livre beige) une amorce de stabilisation de l’activité économique au niveau national, même si celle-ci “continue d’être faible”.

C’est le commentaire le plus positif employé depuis le début de la baisse de l’activité, vers la mi-2008, par ce document publié en prévision des réunions de politique monétaire de la banque centrale américaine, en l’occurrence celle des 11 et 12 août.

Selon les données collectées par les branches régionales de la Fed, “l’activité économique continue d’être faible en ce début d’été, mais la plupart des branches régionales ont indiqué que le rythme de baisse s’était ralenti depuis le dernier rapport (mi-juin, NDLR) ou que l’activité a commencé à se stabiliser, même si c’est à un niveau bas”.

Quatre antennes régionales (New York dans le nord-est, Cleveland dans le nord, Kansas City dans le centre et San Francisco dans l’ouest) “ont relevé des signes de stabilisation”.

Les huit autres ont soit employé les mots d’activité “lente” ou “faible”, soit “rapporté que le rythme de la baisse semble ralentir”, soit continué d’expliquer que “l’économie s’était contractée depuis le dernier rapport”.

La Fed est cependant loin de parler de reprise.

Elle a souligné que “le marché de l’emploi restait mauvais, avec la plupart des secteurs qui soit réduisent leurs effectifs soit les maintiennent constants, et le niveau total d’emploi qui continue à baisser”. Les salaires sont généralement “stables ou en baisse”.

Dans l’immobilier, secteur considéré comme essentiel pour mettre fin à la récession, le marché résidentiel “est resté faible”, malgré “quelques signes d’amélioration”, d’après la banque centrale.

“En revanche, le marché de l’immobilier commercial a encore empiré” ou “est resté faible” selon les régions, a noté la Fed.

La Fed a fait état d’une “activité léthargique du commerce” dans la plus grande partie du pays, avec “de nouvelles baisses des ventes” dans trois régions et des résultats “mitigés ou quelque peu positifs” dans cinq autres.

“La consommation au début de l’été est restée en dessous des niveaux d’un an plus tôt dans la plupart des régions, les ménages restant attentifs aux prix”, a expliqué la banque centrale. Le chiffre d’affaires du tourisme “a baissé” par rapport à l’été précédent.

L’évolution de l’activité industrielle diverge selon les régions et les secteurs. Dans l’ensemble, elle reste “modeste” et “légèrement supérieure” à celle mentionnée dans le rapport de juin, grâce à une “reconstitution des stocks de produits finis”.

Dans le secteur financier, “l’activité globale de prêt a été stable ou s’est encore affaiblie pour la plupart des catégories de prêts”.

“Les entreprises restant pessimistes et réticentes à emprunter, la demande de prêts commerciaux et industriels a continué à baisser ou rester faible”, tandis que “la demande de prêts à la consommation a reculé”, ou “s’est stabilisée à des niveaux bas” en fonction des régions, a détaillé la Fed.

Dans ses dernières prévisions économiques, la banque centrale a estimé que la première économie mondiale devrait redémarrer “lentement” au second semestre, après quatre trimestres consécutifs de recul du produit intérieur brut.

Le racket va s’amplifier

Depuis longtemps les pseudos écolos au service des faiseurs de fric faisait débat, il fallait sauver la planète ; le compte à rebours a commencé et la pantomime des sauveurs de couche d’ozone et autre banquise tombe le masque : tout le monde va passer a la caisse, la banquise et les glaciers ne fondront pas moins vite, mais il reste un lot de consolation, c’est un ancien pontife de la gauche caviar qui vient nous l’annoncer la larme a l’œil ! Nos politiques de droite comme de gauche, resteront les sherpas d’un seul et même système qui ne dira jamais son NOM………

Prétendument au service des citoyens, nos élus semblent servir d’étranges intérêts, car de quelque bord qu’ils soient, c’est à l’unanimité qu’ils collectent notre argent pour renflouer leurs amis banquiers. C’est la main sur le cœur que l’on doit croire Mr Bernanke quand il nous dit qu’il a renfloué les banksters en se pinçant le nez et avec dégouts. L’inénarrable Mr Lagarde se devait de nous servir le même laïus « toutes hontes bues » après nous avoir expliqué en pleine crise que les milliards servis aux banquiers, rapporteraient de l’argent à l’état, elle prépare comme Mr Bernanke les esprits aux futures déconvenues du système bancaires(2)! Tous ces gougnafiers feraient bien de se rappeler que tous partis confondus ils ont signé un blanc seing aux banquiers par l’article 104 du traité de Maastricht(1), et récidivé en faisant passer de force le traité de Lisbonne et son article 123(1a).

C’est donc en bon serviteur de système que Mr Rocard vient nous expliquer comment l’état va nous siphonner l’argent nécessaire à la nationalisation des pertes de nos chers banquiers, oubliant au passage les profits colossaux que ces derniers font grâce aux privilèges exorbitants octroyés par TOUS LES PARTIS POLITIQUES EUROPEENS aux banquiers privés(3), pire encore, que lui-même dénonçait il y a peu(4). La reprise que tous les hommes d’états ont financé et promis ne sera pas au rendez vous cette année, et il y a fort a parier qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents avant l’hiver………..a suivre

Michel Rocard : la taxe carbone "sera lourde"

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Michel Rocard estime que l'inquiétude des Français sur la contribution climat-énergie (CCE) est justifiée car cette taxe carbone sera "lourde".
"S'ils sont inquiets, c'est légitime parce que la taxe sera lourde", déclare l'ancien Premier ministre socialiste dans un entretien publié mercredi dans "La Provence". "Ils le seront jusqu'à ce que les formes de la compensation soient définies".
Le président de la conférence d'experts sur la taxe carbone, qui a remis mardi son rapport au gouvernement, assure qu'une compensation est prévue pour "ceux pour qui c'est énorme". Et de citer "les ruraux ou banlieusards lointains, qui ont des horaires de travail atypiques, (...) ainsi que les revenus modestes et moyens".
Cette compensation se fera "probablement" sous la forme d'un "chèque vert", avance encore Michel Rocard, qui tente de trouver des mots rassurants: "Ce ne sera pas un impôt supplémentaire. Ce sera un prélèvement constant".
Concrètement, la taxe carbone fera grimper le litre d'essence à la pompe de 7 à 8 centimes, "peut-être un peu plus pour le gazole". Et "pour le chauffage au gaz, cela va représenter une augmentation de l'ordre de 10%".
Quant au calendrier de mise en oeuvre, l'ancien Premier ministre indique que le projet de loi d'application "devrait prendre place sous la forme d'une loi rectificative dans le budget 2010". AP


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(1) Article 104 de Maastricht :

Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.

(1a) Article 123 du traité de Lisbonne :
1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États
membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts
ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux
administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités
publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l'acquisition
directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales
nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
2. Le paragraphe 1 ne s'applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le
cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la
part des banques centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même
traitement que les établissements privés de crédit.

la Banque Centrale mauritanienne

Le Jackpot du gouverneur de la Banque Centrale mauritanienne
Les transitions entre deux pouvoirs, c’est connu sont le moment propice pour effectuer en catimini toutes les opérations qui en d’autres circonstances ne seraient pas passées. C’est ce qui semble être le cas d’un certain train de mesure que l’actuel gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie serait sur le point de faire adopter par le Conseil de Politique Monétaire de la Banque Centrale. Pourquoi alors que pendant de longs mois, il l’a superbement ignoré, le Gouverneur Sidaty Ould Benhmeida, découvre subitement l’existence de cette structure ? Pourquoi la convoquer précipitamment quelques jours avant l’investiture du président élu ?


Rappelons que le Conseil de Politique Monétaire est composé de : Mohamed Ould Nani, Mati Mint Hamadi, Sidi Mohamed Ould Biyé, Mohamed Sidiya Oul Mohamed Khaled et Ba Yahya Bocar

D’après nos sources, le gouverneur a tout simplement l’intention de proposer à ce conseil d’accorder un agrément à un établissement (FMC) dont, c’est peut être un hasard, il est l’un des principaux actionnaires.

Avec cet agrément cet établissement sera autorisé à lever les créances bancaires et à accorder des crédits à court terme, en somme une banque qui en a tous les avantages et aucun des inconvénients.



On le sait, les critères d’agrément pour les banques sont assez corsés. Le Conseil de Politique Monétaire avait arrêté les grandes lignes d’une procédure qui divise les critères en deux catégories : des critères obligatoires et des critères d’appréciation de la demande d’agrément.

Ainsi pour les critères obligatoires il y a notamment

La réalisation d’un plan d’affaire, sur 5 ans, en adéquation avec les objectifs du développement économique du pays ; La constitution d’un capital minimum de six milliards d’Ouguiyas. Ce capital doit être intégralement versé dans un compte à la Banque Centrale de Mauritanie et libéré en une seule fois avant l’entrée en activité de la banque ;Justifier de l’origine licite des fonds apportés ; Le versement d’une prime destinée à alimenter le fonds de garantie des dépôts des banques.

Voilà donc un gouverneur de la Banque Centrale qui se prépare un parachute douillet au terme d’une carrière chaotique qui devrait voir son terme en Décembre prochain où il devrait faire valoir ses droits à la retraite. A son arrivée la BCM qui venait d’acheter deux véhicules 4X4 lui proposa d’en prendre un, il refusa et exigea qu’on lui achète un VX 8, sans doute pour le garder après cette retraite.

Mieux encore le gouverneur Sidaty Ould Benhemeida partira après avoir réalisé une plus value substantielle en profitant de sa position privilégiée pour réaliser une opération sur les devises dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle est entachée d’irrégularité et de délits d’initié.

En effet, une banque marocaine qui voulait s’installer en Mauritanie n’avait proposé que 700 000 euros pour l’achat de la villa de Sidaty Ould Benhmeida. Quelques semaines plus tard, le 6 Novembre exactement, Ould Benhemeida est nommé gouverneur de la banque centrale et l’opération est mystérieusement conclue pour la somme d’un million d’euros. Le 9 Novembre il rencontre son prédécesseur pour arrêter la date de passation au 10 novembre. Le 11 Novembre, la première note de service qu’il signe ouvre un compte en Euro à la Banque centrale au nom de Sidaty Ould Benhemeida. De l’avis de tous les connaisseurs c’est la première fois qu’un compte en devise est ouvert par un particulier à la BCM. Evidemment le signal est fort celui qui est en charge de la défense de la monnaie nationale, ne lui fait guère confiance. Il préfère garder son pactole en devises étrangères. Entre le 27/11 et 11/12/2008 sont versés successivement sur le compte 700 000 et 300 000 euros. A cette date le cours de l’euro oscille entre 328 et 329 ouguiyas. Entre le 28/12 et le 19/5/2009 il en vend par vagues successives 100 000, 200 000, 400 000 et 300 000 euros pour un prix moyen de 360 ouguiyas pour un euro. Au total le gain réalisé sur cette spéculation est de 25 888 000 UM. Ces deux opérations montrent que la réputation « d’intégrité » du gouverneur est surfaite. Par ailleurs la plus part des observateurs font porter l’essentiel de la crise économique et financière que vit actuellement le pays à l’attitude du gouverneur de la BCM. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à le qualifier de cinquième colonne, chargée de semer la zizanie dans le camps qui l’a enfanté. Sinon comment peut on expliquer que malgré les accords de Dakar et l’engagement de la communauté internationale il ait bloqué jusqu’au bout les fonds de la CENI, menaçant de faire capoter tout le processus. Quel responsable, surtout à la veille d’un scrutin crucial bloquerait les pensions des retraités et des veuves ? Autant d’actes qui sont jugés aujourd’hui à posteriori comme de véritables coups de poignards dans le dos du général Aziz qui pourtant l’a tiré des oubliettes pour le replacer au devant de la scène. Evidemment cela ne fait que confirmer l’autre réputation de l’homme celle de celui qui tire un malin plaisir à faire du mal autour de lui et de préférence à ceux qui lui ont fait du bien. Alors les membres du Conseil de politique monétaires suivront ils le gouverneur dans ces magouilles ou bien se dresseront ils devant ces velléités incongrues, les tous prochains jours nous le diront.

Banque Centrale de Tunisie

La réunion périodique du Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie a eu lieu le jeudi 30 juillet 2009. Au début de ses travaux, le Conseil a noté la mise en circulation du nouveau billet de 50 dinars dont l’émission vient accompagner l’évolution des volumes de transactions et la diversification des moyens de paiement afin de faciliter le règlement des transactions, notamment celles portant sur de grands montants surtout au cours des saisons agricoles et autres, tout en garantissant la sécurité nécessaire par l’utilisation des technologies les plus évoluées dans ce domaine.
Par ailleurs, le Conseil a passé en revue les principales évolutions de la conjoncture économique internationale notant la poursuite des retombées de la crise financière internationale et l’apparition récente de certains indicateurs positifs concernant, principalement, le secteur immobilier et les résultats des entreprises aux Etats-Unis, ainsi que les secteurs de l’industrie et des services dans la Zone Euro. De leur côté, les bourses internationales ont connu une évolution positive, alors que les marchés des changes ont été caractérisés par l’appréciation de l’euro, notamment vis-à-vis du dollar. En outre, les prix de plusieurs produits de base, notamment le pétrole brut ont enregistré une orientation à la hausse.

Dans ce cadre, le Fonds monétaire international a révisé ses prévisions sur l’évolution de l’économie mondiale pour l’année en cours estimant la récession à 1,4% contre 1,3% précédemment.
Sur le plan national, l’activité économique a été marquée par l’amélioration du niveau de la production dans les secteurs de l’agriculture et des industries non manufacturières, contrastant avec la poursuite de l’effet du fléchissement de la demande extérieure sur les exportations et la production des industries manufacturières. Les données récentes relatives au commerce extérieur font cependant apparaître une certaine atténuation du rythme de régression des exportations des secteurs du textile et habillement et des industries mécaniques et électriques.
Pour ce qui est du secteur touristique, les recettes ont progressé de 4% au terme du 20 juillet courant par rapport à la même période de 2008, alors que les nuitées globales ont régressé de 5,8%.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire (M3) et les concours à l’économie ont progressé, au cours du premier semestre 2009, de 5,6% et 4,7%, respectivement.
La situation de surliquidité sur le marché monétaire s’est poursuivie au cours du mois de juillet quoique en repli par rapport aux mois précédents. Pour ce qui est du taux d’intérêt au jour le jour sur le marché monétaire, il a fluctué entre 4,06% et 4,45% au cours du même mois.
Concernant l’évolution du dinar sur le marché des changes, il a observé, depuis le début de l’année une stabilité relative vis-à-vis de l’Euro et s’est déprécié de 2,3 % face au dollar américain.
S’agissant de l’évolution des prix, le taux d’inflation a atteint 3,3% en moyenne, à fin juin 2009, contre 5,6% au cours de la même période de 2008.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie, en insistant sur la poursuite du suivi rigoureux de l’évolution de la conjoncture internationale et de porter une attention particulière à l’activité de l’entreprise, notamment par une application souple des mesures conjoncturelles prises pour soutenir les sociétés exportatrices sur le plan du rééchelonnement des dettes et l’octroi des financements nécessaires à son activité.

les banques européennes

Les banques sont mortelles. Et pas seulement aux Etats-Unis. Selon une enquête Ifop réalisée pour Euro-group, si les Européens devaient changer de banque aujourd'hui, leur premier critère de choix serait la santé financière de l'établissement. Et de ce point de vue, un peu plus de deux ans après le début de la crise, rien n'est tout à fait réglé. Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE), a évoqué le 5 juillet, «en cas de besoin», de nouvelles recapitalisations des établissements de crédit. Le lendemain, Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, rappelait que «la reprise ne se fera pas tant que les bilans des banques n'auront pas été nettoyés, et cela n'a pas été complètement achevé». Pour rétablir la confiance pour de bon, une des solutions consiste a sortir le grand jeu : le stress-test. Des calculs compliqués qui tentent de répondre à une question simple : les banques ont-elles les reins solides, c'est-à-dire assez de fonds propres pour résister à un nouveau choc ? La Réserve fédérale des Etats-Unis s'est lancée la première dans cet exercice en mai. Les ministres européens des Finances lui ont emboîté le pas avec le renfort de Jean-Claude Trichet, qui pilote un grand test de résistance à l'horizon de septembre. En attendant, Challenges - avec le premier bureau d'analyse financière indépendant d'Europe, AlphaValue - publie les résultats d'un stress-test sur 31 banques européennes cotées en Bourse. Les résultats sont instructifs, et parfois surprenants.
Le scénario central sur lequel table AlphaValue fait ressortir un besoin global en fonds propres de 31,3 milliards d'euros. Mais en cas de très forte dégradation de la conjoncture, qui provoquerait un doublement du coût du risque pour les banques à l'horizon 2010 (scénario stressé à 100%), les banques européennes auraient besoin de 132,8 milliards. Six banques représentent près des deux tiers de ce montant : HSBC (23,5 milliards), UBS (16,2 milliards), Barclays (15 milliards), Dexia (13,7 milliards), BNP Paribas (10,1 milliards) et Natixis (7,2 milliards).

Bons élèves épinglés
Première question : mais que font ici HSBC et BNP Paribas, considérées comme de bonnes élèves ? Pour BNP Paribas, deux explications : au 31 décembre 2008, la banque affichait déjà une légère insuffisance de fonds propres, puisque son ratio de solvabilité Tier 1 (fonds propres/ actifs pondérés) n'était que de 7,8%, au lieu des 8% souhaitables. Elle subit de plus un coût du risque élevé, tout comme HSBC, très exposée aux crédits immobiliers et aux crédits à la consommation. Deuxième question : est-ce grave ? Rien de dramatique, car si l'on rapporte les besoins de ces deux banques à leur capitalisation boursière, ils ne représentent «que» 20% chez BNP Paribas et 22% chez HSBC. La qualité de signature des deux groupes devrait leur permettre de lever ces fonds sans trop de difficulté. Elles peuvent aussi dégager des résultats en réduisant les coûts d'exploitation pour augmenter les fonds propres, ou réduire les actifs, ce que BNP Paribas a d'ailleurs commencé à faire au premier trimestre 2009.
Les marges de manoeuvre sont plus restreintes pour Natixis et Dexia, où les besoins en fonds propres représentent respectivement 166% et 130% de la capitalisation dans le scénario «stressé à 100%». Le bilan de Dexia n'est pas encore nettoyé, avec un stock très important d'actifs obligataires dont la valeur est incertaine. «Si Dexia avait dû vendre ces actifs au 1er janvier 2009, elle aurait matérialisé 12 milliards d'euros de pertes en plus de la perte record de 3,3 milliards reconnue dans son compte de résultat 2008», explique Christophe Nijdam, l'un des deux analystes d'AlphaValue qui a réalisé le stress-test. L'hypothèse peut sembler sévère, mais c'est la même pour toutes les banques de l'échantillon. Pour Natixis, c'est le coût du risque lié aux 34 milliards d'actifs compromis combiné à une faible rentabilité qui explique la situation. La filiale des Caisses d'épargne et des Banques populaires a d'ailleurs pris le taureau par les cornes en annonçant le 6 juillet une nouvelle opération de renforcement de ses fonds propres d'un montant de 1,5 milliard d'euros.

Français rassurants
Parmi les grands établissements qui subissent le stress-test sans problème, on trouve deux banques espagnoles (Santander et BBVA), une italienne (Mediobanca), une allemande (Deutsche Bank) et les banques suédoises qui tirent leur épingle du jeu. La banque centrale suédoise, qui a réalisé ses propres stress-tests début juin, a d'ailleurs indiqué que son système bancaire devrait tenir le coup. C'est aussi ce qu'affirment Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, et Christine Lagarde, ministre de l'Economie. «Les banques françaises sont solides», répètent-ils volontiers. Pourtant, selon le stress-test, il manque 35,5 milliards d'euros aux banques françaises. Avec, il est vrai, un scénario d'exigence de 8% de Tier 1 qui ne correspond pas à la norme réglementaire, mais à une anticipation de ce qu'exigent les marchés en temps de crise. Que la pression se relâche un peu, à 6%, et les besoins de BNP Paribas, par exemple, s'allégerait sensiblement. Du côté de la Société générale, on estime avoir un matelas suffisant pour absorber le choc. «Avec un Tier 1 à 9,2% nous pouvons faire face à une situation de crédit sévère», explique la banque qui, comme les autres, affirme réaliser en interne ses propres stress-tests. Comme les autres organes de contrôle et de surveillance européens, la Commission bancaire est en train de soumettre les comptes des banques à la terrible épreuve. Alors que Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor américain, avait publié les résultats nominatifs des travaux de la Fed, rien ne dit que les autorités européennes sauteront le pas. Aux Etats-Unis, le stress-test, selon lequel une dizaine de banques avaient besoin de lever 75 milliards de dollars, a dans un premier temps été célébré par Wall Street, qui s'attendait à pire. Mais un mois plus tard, le 9 juin, le Congrès a tiré la sonnette d'alarme : les banques américaines devront être soumises à de nouveaux tests si le taux de chômage continue à augmenter.

Précaution d'usage
Ceci montre la limite de l'exercice : il se base sur des hypothèses qui peuvent se révéler fausses, le système se mettant à craquer là où on ne l'attend pas. Les stress-tests, depuis longtemps pratiqués par les régulateurs et les services internes des banques, ne leur ont pas permis d'identifier le risque sur les subprimes, ni celui de liquidité, ni de prévoir les effets de contagion d'un système bancaire à l'autre. Ces tests ne doivent donc pas donner un faux sentiment de sécurité. «C'est simuler un incendie de forêt sur un PC, en pleine canicule et par fort mistral, pour en conclure qu'on peut relâcher les pyromanes, explique Christophe Nijdam. Il vaudrait mieux arrêter de jouer avec le feu.» Dans la bouche du gouverneur de la Banque de France, cela donne : «Une grande vigilance doit rester de mise afin d'éviter le syndrome du retour à la normale.» Le stress-test AlphaValue - Challenges des 31 grandes banques européennes : tableau

Une analyse objective signée AlphaValue

Premier bureau européen d'analyse financière indépendante, AlphaValue était le partenaire idéal pour réaliser le stress-test des banques européennes. Fondé fin 2007 par Christophe Rocca Serra, Pierre-Yves Gauthier et André Le Grand, le bureau regroupe 22 analystes financiers chevronnés (vingt ans d'expérience en moyenne) qui suivent environ 500 valeurs cotées européennes. Le professionnalisme de l'équipe, qui travaille pour de nombreux investisseurs internationaux, est donc reconnu. La structure du capital, détenu en majorité par les cofondateurs, assure une indépendance indispensable pour mener objectivement le stress-test. Christophe Nijdam et David Grinsztajn, en charge de l'étude, sont membres de la Société française des analystes financiers et ont exercé diverses fonctions, notamment dans des banques d'investissement internationales, avant de rejoindre AlphaValue. Ils ont planché plusieurs semaines sur les comptes publics d'une trentaine d'établissements de crédit cotés sans disposer des moyens d'investigation des organismes de surveillance du secteur, telle la Commission bancaire en France. Leur travail n'est pas le résultat d'une mission de contrôle, mais celui d'une analyse financière avec collecte d'informations «ouvertes» et traitement rationnel, normalisé et objectif des données.

Jean-Claude Trichet, le 22 juin, à Madrid.

Le président de la Banque centrale européenne pilote un grand test de résistance pour septembre.

METHODOLOGIE

AlphaValue couvre 39 banques européennes. L'étude porte sur 31 banques. N'ont pas été retenues EFG International, Julius Baer (activités de crédit insignifiantes), Hypo Real Estate, Lloyds Banking Group, Royal Bank of Scotland (nationalisations partielles), Standard Chartered (activité restreinte sur le territoire européen), Fortis et SNS Reaal (absence de données assez précises sur la dérive du risque aux quatrième trimestre 2008 et premier trimestre 2009). Total de bilan : chiffres au 31 décembre 2008

Fonds propres
: fonds propres réglementaires prudentiels de base servant au calcul du ratio Tier 1 à fin 2008. Ces fonds propres doivent représenter au minimum 4% des actifs pondérés par les risques. Mais le marché et les régulateurs exigent un niveau plus élevé, qui se situe actuellement autour de 8%. Les données du tableau sont exprimées en pourcentage de ces fonds propres.

Ecart Tier 1 à 8%
: écart du ratio de chaque banque par rapport à une norme de 8% à fin 2008.

Fonds propres levés
: augmentations de capital (y compris titres hybrides entrant dans le calcul du Tier 1) réalisées du 1er janvier 2009 au 31 mai 2009.

Capacité bénéficiaire
(2009-2010) : elle correspond à deux fois le résultat brut d'exploitation avant provisions et amortissements réalisés en 2008, réduit de la moitié des résultats de trading 2008. Elle exclut les autres sources de résultat telles que des produits exceptionnels de cession ou la contribution de sociétés mises en équivalence. Elle est exprimée après un IS normatif à 30%.

Coût du risque PIB
(2009-2010) : calculé en faisant dériver les pertes sur risque de contreparties des six derniers mois (quatrième trimestre 2008 et premier trimestre 2009) en fonction des évolutions de PIB attendues pour 2009 et 2010 (projections d'Eurostat au 3 juin 2009). Il est exprimé après un IS normatif à 30%.

Réserves de réévaluation
: stock de plus-values/moins-values latentes sur le portefeuille d'actifs disponibles à la vente à fin 2008 lorsque celui-là n'est pas déjà pris en compte pour la détermination du ratio réglementaire.

Besoin de fonds propres
(scénario de base) : besoin de fonds propres résultant de l'addition du manque ou de l'excès de fonds propres de départ, des levées de fonds propres réalisées entre le 1er janvier 2009 et le 31 mai 2009, de la capacité bénéficiaire et du coût du risque anticipés pour les deux ans à venir (2009-2010), ajusté éventuellement des réserves de réévaluation et en faisant l'hypothèse d'une absence de distribution de dividendes. C'est l'addition des pourcentages des colonnes décrites précédemment, multipliées par les fonds propres de départ.

Besoin de fonds propres (scénario stressé)
: même calcul que précédemment, mais en doublant le coût du risque. Ceci permet de mesurer la sensibilité de chaque établissement à une dérive par rapport au scénario central.

Besoin de fonds propres en % de la capitalisation
: l'insuffisance de fonds propres éventuelle est comparée à la capitalisation boursière au 15 juin 2009 afin de mesurer la capacité de lever ces fonds sur le marché. Néanmoins, d'autres options permettent d'atteindre le même objectif : cession d'actifs, émissions de titres hybrides, réduction des engagements, compression des charges d'exploitation...

Irène Inchauspé

forex en 2010

Les cours de la Bourse chinoise ont plongé mercredi, 29 juillet. Shanghai et Shenzhen ont clôturé en baisse de plus de 5%. Résultat : le soir du 29 juillet, la Banque populaire de Chine - la banque centrale chinoise - a publié sur son site Internet un message pour assurer qu'elle continuera de mettre en pratique la politique monétaire chinoise, « relativement souple », afin d'encourager la relance économique en Chine. C'est la deuxième fois que la banque centrale chinoise s'exprime en l'espace de six jours.

Lors d'une conférence sur la situation financière de Shanghai, au siège de la banque centrale chinoise, à Shanghai, le vice-gouverneur de la banque centrale chinoise, Su Ning, a indiqué que l'économie chinoise a commencé à se normaliser grâce aux effets de plusieurs politiques. L'investissement et la consommation se développent fortement, tandis que l'agriculture et le secteur tertiaire assurent une croissance régulière ; la situation de l'industrie, dans l'ensemble, s'améliore ; le crédit monétaire a rapidement augmenté et les banques conservent suffisamment de liquidités. Cependant, l'économie chinoise, dont la base de développement n'est pas stable, est encore confrontée à beaucoup de difficultés et de défis.

Durant le deuxième semestre 2009, la banque centrale prendra des mesures en fonction de la situation du marché, en évitant l'abus de mesures administratives comme le contrôle des crédits. La banque centrale va également mettre en place des politiques monétaires souples afin d'orienter la croissance des crédits monétaires, de renforcer la relance et le développement économique en Chine et de réaliser un développement économique stable et relativement rapide.

Durant le premier semestre de cette année, le montant des nouveaux crédits a atteint en Chine les 7370 milliards de yuans- soit environ 766,86 milliards d'euros. C'est beaucoup plus que les objectifs initiaux minimum de 5000 milliards de yuans – soit environ 520,26 milliards d'euros- fixés par le gouvernement début 2009. Selon les professionnels, la banque centrale chinoise a souligné vouloir lancer des mesures en fonction de la situation du marché, en évitant l'abus de mesures administratives comme le contrôle des crédits afin d'assurer une croissance appropriée des crédits monétaires. En d'autres termes, le gouvernement chinois n'a pas modifié son ambition de soutenir la relance économique chinoise.

les banques resserrent de moins en moins les conditions de crédit

Les banques continuent de resserrer les conditions de crédit en Europe, mais dans une proportion moins importante, selon l'enquête trimestrielle de la BCE. Le risque d'une crise de crédit n'est pas écarté. Tout dépend de l'attitude des banques, lorsque la demande repartira.

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La situation s'apaise sur le front du crédit en zone euro. L'enquête trimestrielle de la Banque centrale européenne, publiée hier, montre que les banques continuent de rendre l'accès au financement plus difficile pour les entreprises et les particuliers, mais dans une proportion moins importante qu'en fin d'année dernière et au début de cette année. Près de 80 % d'entre elles n'ont pas modifié leurs conditions de crédit pour les entreprises sur les trois derniers mois, contre 57 % sur le premier trimestre. Si elles l'ont fait, c'est avant tout à cause de la dégradation de la conjoncture et de la hausse du risque de défaut chez les entreprises. Le sondage de la BCE souligne que leurs difficultés de refinancement diminuent, sous l'effet des aides publiques, et jouent un rôle de moins en moins important dans les accords de crédit. La demande de crédit, en revanche, reste à un niveau extrêmement bas, les entreprises étant réticentes à se lancer dans de grands investissements ou préférant se financer sur les marchés.

En France, l'enquête montre les mêmes tendances. Les entreprises françaises estiment que les conditions d'octroi sont restées inchangées, à un niveau élevé de 93 % contre 77 % le trimestre précédent. Un sentiment davantage partagé par les grandes entreprises que les PME qui jugent à plus de 16 % que les critères d'octroi de crédit par les banques se sont durcis (contre 2 % dans la zone euro). Quant à la demande de crédit, une majorité d'entreprises (près de 53 %) estiment désormais que la demande est restée inchangée ou a un peu augmenté alors qu'elles étaient encore 68 % à estimer qu'elle avait un peu baissé au trimestre précédent.

Cet apaisement concerne aussi l'Allemagne, où le risque d'une crise de crédit fait l'objet d'un débat national depuis plusieurs semaines. Les chambres de commerce (DIHK) et la fédération de la mécanique (VDMA) ont relayé les inquiétudes de nombreux industriels. Le ministre des Finances, Peer Steinbrück, avait même évoqué une intervention directe de la Bundesbank, proposition immédiatement refusée par la banque centrale allemande. Les statistiques montrent qu'en Allemagne aussi, les banques resserrent de moins en moins leurs conditions de crédit.

Des signes encourageants

Dans la zone euro, la tendance devrait se poursuivre dans les prochains mois ; 84 % des établissements financiers pensent maintenir leurs conditions sur le troisième trimestre. Cela dit, les économistes appellent à la prudence, car le véritable test, selon eux, aura lieu au second semestre (lire ci-dessous). Si la demande de crédit rebondit grâce à la hausse de la demande, les banques devront être en mesure d'y répondre.

La Banque centrale européenne devrait donc attendre davantage de signes encourageants pour la conjoncture européenne avant d'amorcer sa stratégie de sortie, c'est-à-dire mettre fin à ses mesures de soutien aux banques. Depuis le début de la crise financière, l'institution francfortoise a multiplié les opérations de refinancement, a allongé leur maturité et a fourni des liquidités à taux fixe pour permettre aux établissements financiers de continuer à prêter. « Il n'est pas possible de dire avec certitude quand il sera approprié de commencer à drainer la liquidité, a déclaré Lucas Papademos, vice-président de la BCE, dans une interview au « Handelsblatt », nous l'annoncerons aux marchés bien en avance. »