Day Trading Mastery Course Information

mardi 21 juillet 2009

Les grandes tendances de Forex

Les places boursières mondiales chutent fortement aujourd'hui, dans le sillage de Wall Street hier, et face à des craintes de plus en plus vives des investisseurs en ce qui concernent les valeurs bancaires. En effet, l'hypothèse de nationalisation de deux grandes Banques américaines « Bank of America » et « Citigroup », conduisent les intervenants à revenir vers des actifs plus sûrs comme les bons du trésor américains. Ainsi, ce désengagement sur les marchés actions, profite au dollar qui joue dans ces cas là pleinement son rôle de valeur-refuge. La parité EUR/USD, se traite donc en forte baisse aujourd'hui à 1.2583 contre 1.2672 à l'ouverture. Du côté du cable, un renversement de tendance en faveur du dollar a eu lieu à l'ouverture des marchés actions européens. En effet, le cross s'échangeait à un plus bas à 1.4150 peu avant 9h00 et a rebondi par la suite en direction des 1.43 pour se traiter actuellement à 1.4280.
L'euro, quant à lui, continue de souffrir avec de nouveaux chiffres macroéconomiques publiés et qui sont venus noircir un peu plus encore les perspectives de la zone euro. En effet, la contraction de l'activité s'est encore aggravée en février, l'indice manufacturier est tombé à un plus bas record à 33,6 en février contre 34,4 en janvier. Pour le secteur des services, l'indice chute à son plus bas niveau depuis 11 ans, à 38,9 contre 42,2 en janvier. L'EUR/JPY s'échange en baisse à 118.72 (vs. 119.35 à l'ouverture). L'EUR/GBP, lui, se traite également en baisse à 0.8826 après un plus haut du jour à 0.8894. Enfin, du côté du yen, ce dernier ne profite pas pleinement du retour de l'aversion au risque; toujours pénalisé par les craintes concernant la croissance économique japonaise et l'afflux de rapatriement d'actifs en direction du Japon.

La monnaie européenne est la croissance

Après un léger repli vendredi, la monnaie unique européenne repartait à la hausse dans les échanges asiatiques, s’inscrivant au dessus de 1,41 dollar sur le marché des devises.
Les investisseurs du marché des changes attendent en fait avec impatience l’intervention semestrielle du président de la Fed, Ben Bernanke, devant le Congrès. Cette intervention doit avoir lieu demain et s’échelonner sur deux jours. Pour les marchés financiers, ce rendez-vous traditionnel du chef de la politique monétaire américaine donne le ton pour le reste de l’année.Contrairement à ses interventions précédentes qui ont eu lieu en pleine débâcle de l’économie mondiale, Ben Bernanke devrait porter un message d’espoir avec un zeste de réalisme. Le plus important à l’heure actuelle pour les Etats-Unis est de renouer le cycle vertueux de la confiance afin de pouvoir rétablir la consommation. Le président de la Réserve Fédérale devrait par ailleurs souligner que les effets de la crise commencent à s’estomper outre atlantique et que les Etats-Unis devrait renouer avec une croissance positive d’ici à la fin de l’année grâce aux effets du plan de relance américain.Les investisseurs du marché des changes mettent donc beaucoup d’espoir dans cette intervention de Ben Bernanke devant les parlementaires américains à un moment où l’aversion pour le risque a repris un peu de terrain. Toutefois, comme l’a souligné Pierre Antoine Dussoulier, président de la banque d’investissement et de trading en ligne Saxo Banque, le marché des changes commence à renouer avec « un niveau d’équilibre » en raison de « l’égalisation des principaux taux d’intérêt et de l’éclatement de la bulle spéculative ».

La prise de risque sur le forex

La monnaie unique européenne a créé la surprise aujourd'hui en remontant au dessus de 1,41 dollar sur le marché des changes, profitant d'un regain de confiance des investisseurs suite à la publication d'indicateurs économiques américains et des réserves de devises chinoises. Bien que le dollar se soit affiché en recul, ce fut surtout le yen, qui fut le grand gagnant des dernières séances, qui a baissé simultanément face au billet vert et à l'euro aujourd'hui. Certes, la monnaie unique européenne fut légèrement destabilisée en milieu de séance par le recul des prix à la consommation en juin dans la zone euro, soit une première mais cette nouvelle a eu un impact assez limité sur le taux de change de l'euro puisque ce recul constaté de 0,1% sur un an n'est qu'une confirmation d'une première estimation faite par Eurostat et déjà diffusée aux marchés. Surtout, les cambistes ont tourné les yeux aujourd'hui sur la Chine, une fois n'est pas coutume. Non pas qu'un nouveau rebondissement ait eu lieu dans l'affaire Rio Tinto mais, la Chine a fait connaître le montant de ses réserves de devises internationales. Fin juin, elles ont atteint un record estimé à 2 131,6 milliards de dollars, soit une hausse de plus de 17% sur un an. A cette nouvelle, il a fallu aussi ajouter plusieurs indicateurs américains qui sont venus rassurer les investisseurs dont les espoirs furent douchés la veille par le bilan mitigé de la consommation outre atlantique. Le recul de l'activité industrielle autour de New York a ralenti plus que prévu en juillet tandis que les prix à la consommation ont connu une forte accélération en juin avec une hausse de 0,7%. Enfin, la production industrielle outre atlantique a ralenti sa chute, en diminuant de 0,4% alors que les économistes s'attendaient à une baisse de 0,6%. Au final, de tels indicateurs ont évidemment joué en faveur de la monnaie unique européenne et des autres valeurs jugées à risque, le dollar se maintenant toutefois bien face au yen.