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dimanche 14 juin 2009

Le marché de change est il indispensable ....part 2

1.1.4.- Arbitrage International

L’arbitrage international des taux de change permet d’assurer l’égalité des taux de change, compte tenu des coûts de transaction, de chaque monnaie sur les divers marchés de gros, ce qui donne naissance à un marché des changes International. Par exemple, le dollar American est transigé sur le marché interbancaire en Europe (Londres,….) et en Asie. Si, par exemple, le taux du dollar Canadien sur le marché interbancaire était de $ 0,885 US au Canada et de 0.89 US à New York, les arbitragistes vendraient des dollars canadiens à New York et les rachèteraient simultanément au Canada, dégageant ainsi un profit brut.

1.2.- SYSTEME MONETAIRE INTERNATIONAL / REGIMES DE CHANGE

Ce système a beaucoup évolué dans le temps. Son évolution historique est divisée en quatre (4) périodes. La première (1870-1914) marquée par l'instauration de l'étalon-or correspondait à un ensemble de parités fixes et axée sur la convertibilité en or des monnaies. En second lieu, suite à la conférence de Gênes en 1922, l'on a assisté à l'établissement progressif du système alternatif "étalon de change or ". Celui-ci permettait aux banques centrales de garantir la convertibilité de leur monnaie à la détention d'or ou de réserve de monnaie en or. La troisième période s'étendait de 1944 à 1971 et est marquée par la création du FMI. L'étalon de change or est maintenu mais assoupli. La variation de plus ou moins 1% était définie pour chaque devise à USD. Enfin, dès 1971 le système de change flottant entériné par les accords de Kingston en 1976 est entré en vigueur.

1.3.- IMPORTANCE ECONOMIQUE

Ce marché mondial, qui est essentiellement interbancaire, est le deuxième marché financier de la planète en termes de volume global, derrière celui des taux d'intérêt. C'est néanmoins le plus concentré et le premier pour la liquidité des produits les plus traités, comme la parité euro/dollar

Pour donner une idée de la liquidité en circulation, le volume quotidien des échanges était en 2004, de 1 900 milliards de dollar US, soit :

600 milliards en transactions au comptant et

1 300 milliards en à terme

Les transactions, en volume, étaient :

pour 53 % entre banques ;

pour 33 % entre une banque et un gestionnaire de fonds ou une institution financière non bancaire;

et enfin pour 14 % entre une banque et une entreprise non-financière

et aussi des particuliers qui utilisent les plateformes des banques

Dans chaque banque importante, les opérateurs (dit cambistes) font les 3x8, bien que généralement à des emplacements différents. A une équipe située en Asie ou en Australie succède une autre située en Europe puis enfin une troisième située en Amérique du Nord, et ainsi de suite.

Dans sa dernière étude triennale, la BRI (Bank of International Settlements) a montré qu'un nombre croissant de particuliers choisissent d'investir sur le Forex. Bien qu'ils représentent encore une très faible minorité des transactions et des volumes, un marché dédié aux investisseurs privés s'est développé en parallèle. Il suffit de constater le nombre de plate-forme de trading mises à leur disposition sur internet ainsi que les outils d'information en temps réel jadis réservés aux traders professionnels dans les salles de marché. Désormais, le trader actif du marché des changes peut investir des sommes minimales et -grâce à l'existence de l'effet de levier- trader dans des conditions presque(!) similaires à celles du trader professionnel. Des outils d'information en temps réel diffusent les news forex et l'information fondamentale (indicateurs économiques) et offrent ainsi aux particuliers la possibilité de trader dans les conditions du temps réel

1.3.1.- Indicateurs économiques

Les indicateurs économiques ont une importance capitale dans l’étude du marché de change. Ils permettent de mesurer de façon objective certaines dimensions de l'activité économique et doivent être faciles à utiliser

Un indicateur économique n'est pas neutre ni en terme de valeurs morales ou sociales puisque sa construction découle du choix des conventions et des priorités. Ils sont très variés et chacun peut être rapproché d'un agrégat économique ou industriel : à titre d'exemple, on pourra dire que les ventes en détail fournissent des éléments d'appréciation de l'évolution de la consommation des ménages.

1.3.2.- Liens entre les variables économiques

Avant de traiter des relations de « causes à effets » entres les variables économiques majeures, il serait judicieux de s'arrêter sur les phénomènes économiques décisifs pour le marché des changes.

1. Variables probantes pour le marché des changes :

Le sujet était et est toujours un tournant incontournable pour un grand nombre de praticiens sur le marché des changes. Depuis la mise en place du système de change flottant en 1973, les taux de change ne varient plus qu'à l'intérieur d'une marge de fluctuation autorisée mais plutôt en fonction de l'offre et de la demande et au jour le jour. Il n'y a donc plus de prix officiel d'une monnaie.

Les théoriciens ont considéré ainsi le taux de change comme un « prix d'équilibre de flux de devises » et ont développé des relations interprétatives stables entre le change et un certain nombre d'autres variables. On distingue entre les explications basées sur les fondamentaux et celles basées sur les anticipations du taux lui-même

Mais on se limitera d'étudier brièvement la première catégorie dans cette section. Il s'agira donc de traiter :

La théorie de la parité des pouvoirs d'achat (PPA) et le taux de change réel ;

La théorie de la parité des taux d'intérêt (PTI) ;

La balance commerciale et la balance courante.

L'utilisation de la balance commerciale ou des transactions courantes est très fréquente : un déficit place un pays dans une situation nette acheteuse de devises contre la monnaie nationale, qui se déprécie alors automatiquement. Un excédent, à l'inverse, génère des opérations de ventes de devises contre la monnaie nationale sur le marché, ce qui pousse celle-ci à la hausse.

Toutefois, qu'il s'agisse de la PPA, la PTI ou des liaisons avec la balance courante ou commerciale, l'anticipation du taux de change est très difficile à réaliser à court terme.