Day Trading Mastery Course Information

mardi 4 août 2009

les ventes semestrielles

Eiffage cède un peu plus de 3% à 44,9 euros mardi après-midi, confirmant sa mauvaise orientation après la publication de son chiffre d'affaires semestriel vendredi dernier.

Le 8ème groupe européen de la construction et des concessions a fait état d'un chiffre d'affaires de 6,51 milliards d'euros (-0,2%) pour son premier semestre 2009, en deçà notamment des prévisions de Credit Suisse (6,58 milliards d'euros).

Le broker note que les activités Contracting ont été pire que prévu en générant un chiffre d'affaires de 5,61 milliards d'euros alors qu'il attendait 5,69 milliards d'euros.

Credit Suisse maintient son opinion "Sous-performance" sur Eiffage tout en relevant légèrement son objectif de cours de 42 à 44 euros, pour tenir compte notamment de la récente revalorisation du secteur en Bourse.

une récession de 12-15% en 2009

EREVAN, 3 août - RIA Novosti. La Banque centrale arménienne prévoit en 2009 une récession économique de 12-15%, indique le programme de politique monétaire et de crédit de la BC pour le troisième trimestre 2009, dont RIA Novosti a eu connaissance lundi.

Ce pronostic est dû à la révision dans le sens de l'aggravation des attentes dans certaines branches de l'économie arménienne comme la construction et les services, qui représentent une part non négligeable du PIB de la république.

Selon les chiffres du Service national des statistiques, le PIB de l'Arménie en janvier-juin 2009 a chuté de 16,3%.

Le budget national de l'Arménie planifiait pour 2009 une hausse du PIB de 9,2%.

Selon le FMI, la récession de l'économie en Arménie à la fin de 2009 ne devrait pas dépasser 10%, alors que l'inflation devrait se maintenir à hauteur de 3%. La Banque mondiale prévoit une récession de 9-10%, et en 2010 des signes de reprise devraient se manifester, avec une croissance de 1-2%. Dans le même temps, les experts de la Banque asiatique de développement prévoient en 2009 une chute de 9,5% du PIB arménien.

Le programme de la BC souligne qu'en 2010 on peut s'attendre à une reprise économique avec une croissance de 0,5-2%.

Crise de mensonges

Nous vivons décidément une époque formidable. On peut ainsi lire dans le Nouvel Obs : « Le pire est passé aux USA mais la reprise sera lente, dit le FMI » ou dans le journal Le Monde :« Les Etats-Unis sur la voie de la reprise économique ». Il s’agit donc de vous informer vraiment et il ne reste plus que le net pour cela. Je vais donc vous faire ici un petit topo de la finance et de l’actualité économique. Attachez votre ceinture car cela va décoiffer.

Le monde de la finance, des requins pour certains, des escrocs pour d’autres, ici ou là des vampires et même les agents de Lucifer himself, après s’être emparé du monde, ce qui est un secret de polichinelle et n’appartient même plus à la théorie du complot, est en train d’achever notre système économique moribond. En effet, le prestigieux Ludwig Von Mises Institute, qui n’est pas un repaire de méchants communistes, diffuse "Money, Banking, and the Federal Reserve : the Complete Transcript" qui reprend l’essentiel des théories du complot concernant la FED.

De plus, pour les sceptiques, les sourds et les aveugles, il existe le fameux livre de Carrol Quigley qui est tout sauf un illuminé car il était professeur d’histoire à l’Université de Georgetown diplômé de Harvard, membre de l’équipe de campagne et mentor de Bill Clinton et surtout consultant au département de la défense des Etats-Unis. Donc quelqu’un de très bien informé. Mr Quigley a ainsi publié « Tragedy and Hope » : A History of the World in Our Time’, by Carroll ...” dans lequel on trouve écrit à la page 324 (version originale de 1966 qui a été modifiée en 1975) ce que tout le monde devrait savoir :

« En addition à ces objectifs pragmatiques, les autorités du capitalisme financier ont un autre but de grande envergure, rien de moins que celui de créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie mondiale dans son ensemble. Ce système devant être contrôlé en mode féodal par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords silencieux, a vu le jour lors de fréquentes réunions et conférences privées. Le sommet du système était la Banque des Règlements Internationaux de Bâle en Suisse, une banque privée possédée et contrôlée par les banques centrales du monde qui sont elles-mêmes des sociétés anonymes. Chaque banque centrale a cherché à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Ministère des Finances, à manipuler les échanges avec l’étranger, à influencer le niveau d’activité économique dans le pays, et à influencer les hommes politiques coopératifs par des récompenses économiques dans le monde des affaires. »

La phrase de Noam Chomsky : « le monde ne récompense pas l’honnêteté et l’indépendance, il récompense l’obéissance et la servilité » s’applique à merveille à nos élites qui n’ont ni honneur, ni dignité.

Ou encore, plus fort que tout, à la page 954, pour ceux qui auraient encore des illusions sur notre société du spectacle :

« On doit bien comprendre que le pouvoir que ces énergiques militants de gauche ont exercé n’a jamais été leur pouvoir ou un pouvoir communiste mais il était en fait le pouvoir de la coterie financière internationale. »

Donc, ayant balayé le problème du contrôle du monde par la finance, je peux désormais vous décrypter l’actualité.

Certains financiers sont adeptes de la maxime :

« pile, je gagne, face tu perds » ou pour parler autrement, privatisation des profits et socialisation des pertes.

Par exemple, saviez-vous que 18,6% des sommes allouées (par les contribuables américains) dans le cadre du TARP (Troubled Asset Relief Program ou programme de sauvetage de Wall Street) soit 36,2% milliards de dollars ont été utilisés pour payer les bonus de ceux qui sont responsables de la crise ? Une récompense en quelque sorte.

Goldman Sachs bat tous les records en reversant 40% de la somme allouée, un record. Elle mériterait un livre à elle seule et l’article de Terry Kenan dans le New York Post vous donne un aperçu du fonctionnement de la finance.

Saviez-vous par exemple que Goldman Sachs fait partie de la petite liste des banques accréditées pour la vente des bons du trésor US (la dette américaine), touchant une commission sur la dette ? Kenan résume : « Ce qui est mauvais pour l’Amérique est bon pour Goldman Sachs ».

Après avoir gagné des sommes d’argent colossales en ruinant les USA, elle récolte maintenant la même chose mais sur la dette. Le beurre, l’argent du beurre et la crémière !

Mais, certains vont me rétorquer que ce petit monde va être régulé, contrôlé. Bien sûr, ils seront régulés et contrôlés, par des personnes à leur service.

Et puis, après le marché des dérivés, il est temps de passer à autre chose. On va donc créer une bourse carbone qui permettra de continuer à se remplir les poches : business as usual.

La taille du marché du carbone estimé par la Banque Mondiale à 11 milliards de dollars en 2005 est passé à 126 milliards en 2008 (page 7, The World Bank State and Trends of the Carbon Market 2009). En gros, il double chaque année. Il y aura donc un système d’échange de quotas de CO2 car ne l’oublions pas, les financiers nous annoncerons (avec l’aide de leurs médias) que seule l’industrie financière permettra d’organiser et de fluidifier le marché. Quant au « bon peuple », Michel Rocard a prévenu les Français : "S’ils sont inquiets, c’est légitime parce que la taxe sera lourde". Michel Rocard : la taxe carbone "sera lourde" - Politique ...

Au passage, il faudrait penser à créer une taxe carbone sur Mars, Jupiter, etc, car là-bas aussi nous assistons à un réchauffement global. Le réchauffement climatique affecterait la planète Mars et Des pluies de particules qui réchauffent l’atmosphère de Jupiter.

D’autres horreurs, vous en voulez encore, allez on continue. Je vais maintenant vous révéler la vérité sur la fameuse dette du tiers monde.

Pour rester dans « le cadre » il convient de noter que Goldman Sachs (encore !) va distribuer 20 milliards de dollars à ses dirigeants, c’est à dire plus que ce que verse le G8 contre la faim dans le monde.

Plus fort encore, et ceci est un véritable scandale, la dette des pays du sud est passée de 70 milliards en 1970 à 3360 milliards en 2007 (versée aux pays riches du nord).

Pour résumer, en 2007, les pays en voie de développement ont remboursé 18,9 milliards de plus qu’ils ont reçu. Nous nous comportons ainsi comme de véritables pillards comme au bon vieux temps de la colonisation.

Il n’y a pas que les pays en voie de développement, la France (ainsi que le reste du monde) est totalement noyée par la dette. Ainsi, le FMI prévoit que la dette publique de la France sera de 95,5% du PIB en 2014 (Dette de la France : le FMI prévoit une forte hausse).

Pour info, ce ratio sera de 119,7% pour l’ensemble des pays développés. Et encore, ils n’évaluent pas correctement l’ampleur du tsunami à venir.

Pour ma part, les 100% seront atteints fin 2011 car le calcul de la dette ne tient pas compte des engagements hors bilan de la France, à savoir la dette de la sécurité sociale qui va exploser et le financement des retraites des fonctionnaires qui sont prélevées directement sur le budget de l’état.

Il y a donc là une véritable bombe à venir et nous allons assister à la reproduction de l’exemple Letton à grande échelle, c’est à dire :

-chômage de masse (plus de 20% partout dans le monde)

-diminution des pensions de retraite de 20 à 30%

-diminution du salaire des fonctionnaires de 30 à 50%

-fin de la sécurité sociale

-fin des aides sociales

Bien sûr, la troisième guerre mondiale aura lieu bientôt (fin septembre) et on la rendra responsable d’avoir achevé l’économie mondiale qui commençait à se « redresser »(pétrole à 200 dollars le baril). Ce qui ferait écho aux propos de Barton Biggs, managing partner chez Traxis Partners, un fond d’investissement de New York, donc un grand banquier américain, nous prévient dans son livre « Wealth, War and Wisdom » d’un possible effondrement de l’infrastructure du monde civilisé.

Nous sommes nombreux à tenter de résoudre les problèmes de façon pacifique et proposer des alternatives comme le projet ECCE (ecce - home) mais j’ai bien peur que lorsque le citoyen va se rendre compte qu’il a perdu son travail, sa retraite et sa sécurité sociale au profit de quelques-uns, cela ne se termine très très mal.

« Le monde est dangereux à vivre. Non pas à cause de ceux qui font le mal,
mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Albert Einstein

CFA bien solide

La dernière appréciation de l’agence internationale Standard & Poor’s confère une note BBB – sur le transfert et la convertibilité qui conforte la solidité de la zone CFA, selon l’hebdomadaire Les Afriques.

Les deux sous zones BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et BEAC (Banque des Etats d’Afrique Centrale) qui ont en partage le Franc CFA, peuvent esquisser un sourire. La note BBB- que vient, le 31 juillet dernier, de leur attribuer l’agence internationale Standard & Poor’s sur le transfert et la convertibilité, consacre la « solidité » du système.
Cette note Investment grade T&C reflèterait la capacité des deux banques centrales à faire face aux besoins du secteur privé, même dans le cas extrême où les gouvernements régionaux sont en défaut de paiement. Mais, on s’en doute bien, c’est la relation forte entre les deux structures centrales des deux zones et le gouvernement de France (AAA/A-1+) qui serait le facteur décisif de cette note.
Rappelons que c’est cette relation qui garantit la convertibilité du franc CFA alors que, par ailleurs, le Trésor français offre des facilités de découvert quasi-illimité aux deux banques centrales, renforçant ainsi la confiance en leur monnaie.
Considérant les accords qui lient les pays de la zone franc à la métropole, chaque pays membre place une partie de ses réserves de change auprès de la Banque de sa zone, permettant ainsi de limiter les pressions sur la balance de paiement.
A ce niveau d’ailleurs, il est remarquable de noter que la CEMAC présente une balance extérieure avec des réserves de change dépassant 15,8 milliards de dollars à la fin 2008, soit 12 mois d’importations. A l’inverse, l’UEMOA présente une position extérieure, soutenue en grande partie par les donateurs, avec des réserves de change estimées à 9,3 milliards de dollars à la fin 2008, soit 6 mois d’importations.

les signes durables d'une reprise

Le mois de juillet a été faste. Les principales places boursières ont bouclé leur meilleur mois depuis le début de la crise. Les investisseurs ont salué une salve de résultats meilleurs qu'attendu. Leur attention se tourne aujourd'hui vers les chiffres de l'emploi et de la consommation.

Le généreux plan de relance américain a redonné l'appétit aux investisseurs. Rassurés par une salve de résultats trimestriels meilleurs qu'attendu, ceux-ci ont porté la ­plupart des grands indices boursiers à des rythmes record en juillet, si bien que le mois qui vient de s'achever pourrait rester dans les annales comme celui du grand retour de l'optimisme sur les marchés actions. A New York, le Dow Jones a terminé le mois à 9.171,61 points, soit un bond de 10,75 % par rapport à juin. Pour égaler cette performance, il faut remonter à octobre 2002. En quatre semaines, l'indice composite Nasdaq a décollé de 7,2 %, pour atterrir à 1.978,50 points. Le S&P 500 a augmenté de 6,9 % sur la même période. Plus tempéré mais tout aussi significatif, le Nikkei 225 a progressé de 4,2 % en juillet, sa plus belle embellie en près de neuf mois, et a clôturé le 31 juillet à 10.356,83 points. Le CAC 40 n'a pas été en reste, puisque l'indice vedette de la place parisienne s'est adjugé 6,5 % de hausse en un mois pour s'établir à 3.426,27 points vendredi soir. Le même enthousiasme a emporté le marché des matières premières, avec un cuivre à son plus haut en dix mois sur le London Metal Exchange (LME) et un baril de pétrole proche des 71 dollars à New York.

L'immobilier en hausse

Confirmant les espoirs d'un retour prochain de la croissance, le Bureau d'analyse économique aux Etats-Unis a publié en fin de semaine un PIB trimestriel en recul de 1 % en rythme annuel, un résultat moins mauvais que prévu et un signe fort que la récession commence à relâcher sa brutale étreinte. Les ventes de logements, plus nombreuses que prévu, allaient dans le sens d'une reprise de l'activité dans l'immobilier, premier des secteurs touchés par la crise. Toute la question aujourd'hui est de savoir si les bons chiffres publiés par les grandes entreprises et institutions financières ces dernières semaines seront relayés à court terme par la demande. Rien n'est moins sûr. Proche des 10 %, le taux de chômage est loin d'avoir entamé sa décrue aux Etats-Unis. A ce titre, le rapport sur l'emploi publié ce vendredi par le département du Travail américain sera regardé avec une particulière attention, soulignent les économistes de Natixis. Il donnera des indications cruciales quant à l'état de frilosité des entreprises sur le front des embauches. Sur le versant européen, les investisseurs écouteront avec intérêt le discours de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE). Le consensus des analystes table sur un maintien des taux directeurs à 1 %. Dans l'attente de ces données, les investisseurs pourraient bien être tentés par les prises de bénéfice. L'ampleur des gains plaide pour cette thèse, avancent plusieurs analystes. " Il va de soi que le marché corrigera, lance Robert Hagstrom, gestionnaire de portefeuille chez Legg Mason Capital Management. Toutefois, l'amélioration des fondamentaux, conjuguée à l'abondance des volants de liquidités, devrait permettre de limiter les corrections dans une fourchette comprise entre - 10 % et - 15 %. "Parmi les premiers concernés, le S&P 500, proche aujourd'hui de la barre psychologique des 1.000 points.

Un enthousiasme fragile

L'évolution de l'indice dépendra en partie des résultats attendus cette semaine. Un peu moins d'un tiers des sociétés du S&P 500 n'ont pas encore publié leurs trimestriels. La fragilité de l'enthousiasme des marchés a trouvé sa meilleure illustration dans les forts mouvements qu'ont connus les places chinoises en milieu de semaine dernière. Le régulateur bancaire de l'empire du Milieu avait fait part de son intention de restreindre les conditions d'octroi de prêts pour limiter les risques de spéculation, provoquant la soudaine chute des principaux indices de référence de Shenzhen de Shanghai. La banque centrale chinoise s'est trouvée dans l'obligation d'intervenir en réaffirmant qu'elle conserverait une politique monétaire accommodante sur la seconde moitié de l'année.

la fin de la crise ?

Des indicateurs qui repassent au vert et un discours politique très optimiste. Pendant tout le week-end aux Etats-Unis, ministres et économistes se sont relayés sur les plateaux de télévision pour assurer que plusieurs signes de reprise avaient été détectés. Parmi les déclarations les plus marquantes, celle de l'ancien président de la banque centrale des Etats-Unis, Alan Greenspan, qui est "pratiquement sûr" que l'économie américaine a touché le fond et que la reprise a commencé à se faire sentir à la mi-juillet. Pour lui, la reprise serait "très proche".

Premier indicateur favorable : les chiffres du PIB. Le recul annoncé vendredi a été moins prononcé que prévu entre avril et juin (1%, au lieu de -1,5% attendu). Les prix immobiliers semblent s’être stabilisés et les commandes pour les entreprises sont de nouveau orientées à la hausse.

Reste cependant des motifs d’inquiétude. Les dépenses de consommation, premier moteur de l'activité économique ont baissé (-1,2% en rythme annuel), alors qu'elles progressaient au premier trimestre (+0,6%). Et le chômage "à un niveau plus élevé que prévu par quiconque au début de l'année", est un frein considérable aux dépenses de consommation, a concédé le conseiller économique de la Maison Blanche, Lawrence Summers. Les prochains chiffres de l’emploi sont attendus en fin de semaine et le président Barack Obama lui-même a déjà préparé les esprits à une mauvaise nouvelle.

indicateurs dopent les monnaies

La publication des résultats trimestriels des entreprises américaines s'est poursuivi cette semaine, poussant les Bourses à la hausse, avec un pic du Dow Jones jeudi tandis que les indicateurs macroéconomiques se sont succédés, contribuant à conforter les investisseurs dans l'hypothèse d'une sortie de crise. Plus la crise économique semble s'estomper, plus les cambistes semblent s'éloigner d'une logique d'aversion pour le risque, d'autres facteurs entrant en compte dans leur décision d'investissement. Ce phénomène explique notamment pourquoi le dollar s'est plutôt bien maintenu cette semaine, la logique d'aversion pour le risque ayant moins d'effet sur le cours des monnaies.

L'euro – La monnaie unique européenne est évidemment l'une des grandes gagnantes des dernières semaines. Etroitement lié au Dow Jones, l'euro a profité d'un embellissement des perspectives économiques mondiales bien que la situation dans la zone euro reste encore un peu complexe. En effet, les indicateurs macroéconomiques qui furent publiés cette semaine laissent de nombreuses questions en suspens. Ainsi, si l'indice de confiance des consommateurs et des chefs d'entreprise de la zone euro a grimpé à 76 points au mois de juillet, le chômage a, de son côté, grimpé à 9,4% au mois de juin et le recul des prix sur un an s'est établi à 0,6% en juillet. Par conséquent, la zone euro est encore loin d'être sortie de la crise, sachant en plus que les situations selon les pays diffèrent beaucoup. Comme l'a d'ailleurs fait remarqué Florence Pisani, économiste chez Dexia AM, dans une interview accordée au Figaro, la reprise qui commence à se profiler outre atlantique ne devrait profiter que très marginalement à la zone euro, étant donné que cette reprise devrait être particulièrement faible et fragile. Par conséquent, un retour de bâton dans les mois qui viennent pourrait pénaliser le taux de change de l'euro si les responsables européens n'arrivent pas à donner des gages aux investisseurs.

Le dollar – En temps normal, le dollar aurait dû affronter vents et marée cette semaine. En effet, les indicateurs macroéconomiques publiés furent plutôt positifs dans l'ensemble et la Bourse s'est bien portée. En tant que valeur refuge, le dollar aurait dû par conséquent décliner face aux autres monnaies, à l'instar du yen. Pour autant, la devise américaine, même si elle s'est affichée en baisse la majeure partie de la semaine face à l'euro, a bien résisté. En effet, les investisseurs considèrent désormais qu'ils ne peuvent plus seulement réflechir en fonction de l'aversion pour le risque. D'autres facteurs sont par conséquent pris en compte, notamment l'éventualité, ravivée cette semaine, d'un relèvement des taux de la Réserve Fédérale dans les mois à venir. Une telle hypothèse fut corroborée par les propos tenus par le président de la Réserve Fédérale de Philadelphie, Charles Plosser, dans le Wall Street Journal. Ce dernier a en effet plaidé pour un relèvement des taux mais comme le font remarquer les observateurs avertis du marché des changes, C. Plosser n'a pas à l'heure actuelle le droit de vote au Comité de Politique Monétaire de la Fed. Outre cette hypothèse, qui ne devrait toutefois pas se concrétiser avant des mois, le dollar a été soutenu aussi par la confirmation d'une atténuation de la crise outre atlantique. La publication du Livre Beige de la Fed et les chiffres du PIB américains ont rythmé la semaine de trading. Le Livre Beige a souligné l'amorce d'une stabilisation de la situation économique aux Etats-Unis tandis que le PIB a seulement reculé de 1% au deuxième trimestre, contre 1,5% attendu, un ralentissement qui fut accueilli avec optimisme par le président Obama.

Le dollar australien – Les traders qui souhaitent avoir de bonnes opportunités d'investissement doivent s'intéresser au dollar australien. Depuis plusieurs semaines, la devise australienne occupe le devant de la scène, atteignant toujours des plus hauts sur le marché des changes. Cette semaine, le dollar australien fut notamment soutenu par les propos du gouverneur de la banque de réserve australienne, Glenn Stevens. Ce dernier a en effet rassuré sur l'appréciation du dollar australien, qui a gagné près de 30% depuis le mois de février et il a également laissé entendre que la banque centrale pourrait décider de relever prochainement ses taux, sans même attendre que le chômage ait reculé. Désormais, les investisseurs attendent la publication des minutes de la dernièure réunion de la banque centrale, qui doivent être publiées la semaine prochaine, afin d'avoir confirmation du changement de stratégie de la banque centrale. Si cette hypothèse se confirme, le dollar australien pourrait tirer nettement profit du différentiel de taux avec les autres monnaies. Pour l'instant, une seule ombre au tableau persiste, c'est l'eventualité d'un resserrement du crédit en Chine, comme ce fut évoqué cette semaine, qui pourrait avoir un impact sur la production industrielle chinoise et donc sur le cours du dollar australien.

le broker est ses points d’entrée

Voici une petite série sur le Service Broker, tant cela se justifie en vertu de la facilité d'utilisation de cette composante dans SQL Server. Certes SQL Server 2008 y a ajouté une petite composante « graphique » dans Management Studio et un outil de diagnostic, mais je défie quiconque de le configurer correctement du premier coup.

Le Service Broker est arrivé avec SQL Server 2005 et offre la capacité à SQL Server de réaliser des traitements asynchrone. Grosso Modo on empile les tâches dans une file d'attente (Queue), pour que celles-ci soient traité par une autre tâche. Celle-ci est généralement une procédure stockée écrite à cette fin qui va dépiler automatiquement (l'appel est automatique, le boulot c'est à vous de l'écrire) les enregistrements déposés dans cette file d'attente.

En interne SQL Server utilise le Service Broker, pour entre autres : le Database Mail, les Events Notifications, les Query Notification, etc. En termes de client utilisant cette technologie, citons en un gros : MySpace.

Les End Points sont les point d'entrée extérieur du serveur de base de données. La création d'un Endpoint revient à ouvrir un port TCP accessibles par une application ou un autre serveur de base de données.

La requête suivante me donne la liste disponible sur ma machine :

select * from sys.endpoints

La liste qui suit :

Certaines précaution sont à prendre pour l'ouverture d'un port :

  • Vérifiez que ce port n'est pas utilisé (netstat -a).
  • Autorisez le Firewall (local ou du réseau) à laisser l'accès à ce port si nécessaire.

Pourquoi créer un Endpoint pour le Service Broker ? C'est le seul moyen qui va permettre à ce composant de communiquer avec d'autres serveurs. Par autre serveurs j'entends d'autres instances de SQL Server. Ces instances peuvent être sur la même machine, dans le même domaine ou tout autres machines distante et non joignable sur le même réseau que le vôtre. De ceci dépendra la manière de sécuriser le port ouvert pour le Service Broker. Attention par contre à sa configuration car il ne peut y en avoir qu'un seul de ce type par instance !

Voici la syntaxe de base pour créer ce point d'entrée :

CREATE ENDPOINT [edp_Service_Broker]
AUTHORIZATION sa
STATE = STARTED
AS TCP (LISTENER_PORT = 1234, LISTENER_IP = ALL)
FOR SERVICE_BROKER

(

...

)

Le port TCP est à renseigner à la place de 1234 dans le script. Les options possible à la place des (…) sont :

  • AUTHENTICATION
    • WINDOWS KERBEROS, authentification à base de tickets Kerberos possible depuis les domaines Windows 2000. Nécessite un domaine et d'avoir procédé à la configuration Kerberos pour le service et le port que vous souhaitez ouvrir (ici 1234). Cette méthode offre le meilleur en termes de sécurité mais nécessite une configuration plus importante en pré-requis.
    • WINDOWS NTLM, authentification Windows de "base", fonctionne même hors domaine, avec toutefois quelques limitations de sécurité.
    • WINDOWS NEGOTIATE, laisse les serveurs décider quel est le mode approprié d'authentification pour les connexion aux Endpoints.
    • CERTIFICATE, fournis une authentification base sur TLS, chaque Endpoint disposant d'un certificat pour d'authentifier sur celui du second serveur. (Pour plus d'informations sur la manière de la configurer http://support.microsoft.com/kb/915852 )
  • ENCRYPTION
    • SUPPORTED ALGORITHM AES RC4,
    • DISABLED
    • REQUIRED
  • MESSAGE_FORWARDING
    • DISABLED
    • ENABLED

Par exemple, pour un port TCP écoutant sur le ports 1234 et utilisant une authentification via Windows NTLM ou KERBEROS, le cryptage de la connexion est autorisé et sera au choix AES, RC4 ou rien suivant le point de connexion distant :

CREATE ENDPOINT [edp_Service_Broker]
AUTHORIZATION sa
STATE = STARTED
AS TCP (LISTENER_PORT = 1234, LISTENER_IP = ALL)
FOR SERVICE_BROKER

(

AUTHENTICATION = WINDOWS NEGOTIATE,
ENCRYPTION = SUPPORTED ALGORITHM AES RC4,
MESSAGE_FORWARDING = DISABLED

)

Après cette étape de création des Enpoints reste à autoriser les connexions entre les serveurs.

GRANT CONNECT ON ENDPOINT::edp_Service_Broker TO [srv_login];

Le nom du Endpoint est facile à renseigner, mais quand est-il de la valeur de srv_login ?

  • public : C'est la méthode du paresseux on autorise toute connexion, quelque soir le compte souhaitant s'authentifier, cette méthode n'a d'intérêt que si vous êtes sur un réseau local et maitriser la sécurité de celui-ci.
  • Compte de Service du serveur SQL distant, si vous avez un compte du domaine comme compte de service sur la machine distante
  • Compte de la machine distante, si le compte de service distant est Network Service
  • Login SQL propriétaire du certificat distant, en cas de configuration de la sécurité via TLS et les certificats.

Avant d'autoriser la connexion à un login x ou y, assurez-vous que celui-ci a bien été créer, aucun privilège n'est nécessaire pour ce Login, ni aucuns droits dans une quelconque base de données. Exception faite de l'authentification par certificat ou il faudra créer un utilisateur dans master et y importer un certificat.

Une fois le point d'entrée créer avec succès ces lignes devrait figurer dans le journal d'erreur de SQL Server :

The Service Broker protocol transport is now listening for connections.

Server is listening on [ 'any' 1234].

Dans la prochaine série, nous créons les bases du dialogue du Service Broker.

Bon dialogue…

un broker dégrade.

Eutelsat signe la pire performance de l'indice SBF 120 lundi, alors que les analystes d'UBS ont dégradé leur recommandation sur le titre de 'achat' à 'neutre', invoquant les incertitudes qui entourent les prochains lancements de l'opérateur satellitaire. Leur objectif de cours passe toutefois de 18,5 à 20,5 euros.

Le broker fait valoir que le programme d'Internet à haut débit Ka-Sat, susceptible de s'adresser à près de 14 millions de foyers dans toute l'Europe, ne sera pas lancé avant le 4ème trimestre 2010, ce qui signifie que son impact sur les résultats du groupe ne se fera pas sentir avant le second semestre 2011.

A l'approche de la mi-journée, le titre Eutelsat se repliait de 2,3% à 19,1 euros.

Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.

les prévisions d'un grand broker

Iliad fera le point sur son activité semestrielle demain soir après la clôture de la bourse. Morgan Stanley anticipe un chiffre d'affaires de 973 millions d'euros, en hausse de 40,6% par rapport à la même période de l'année précédente. L'ARPU de Free, c'est à dire le revenu moyen par abonné, est attendu autour des 36,9 euros (+2%).

Sur le seul second trimestre 2009, le CA devrait être en progression de 39% à 491 millions d'euros, soit +14,9% hors Alice. Le T2 est traditionnellement faible en termes de recrutements d'abonnés ADSL mais Iliad devrait maintenir une part de marché robuste à environ 25%, estime le bureau d'études.

Dans sa dernière note publiée vers la mi-juillet, Morgan Stanley avait confirmé une opinion neutre sur le dossier tout en relevant son objectif de cours de 86 à 89 euros.

des titres les moins chers du secteur selon Exane

Portée par la poursuite de la remontée des cours du pétrole et plusieurs commentaires favorables d'analystes, l'action Vallourec gagne encore plus de 4% à 96 euros lundi après-midi, après avoir déjà bondi de 8,8% vendredi.

Les commentaires des analystes sur les comptes du deuxième trimestre 2009 du fabricant de tubes sans soudure, publiés jeudi soir dernier, continuent de susciter des réactions positives. Exane BNP Paribas a ainsi réitéré lundi son opinion « Surperformance » et son objectif de cours de 110 euros sur la valeur.

Le broker constate que l'EBITDA et le bénéfice par action enregistrés par le groupe ont dépassé les attentes du consensus de respectivement 29% et 47% grâce à l'effet prix / mix positif et aux réductions de coûts. Pour Exane, "Vallourec reste l'un des titres les moins chers dans le secteur », précisant qu'il se négocie notamment avec une décote de 20% sur son concurrent direct Tenaris.

quel sera le coût du risque ?

BNP Paribas a terminé la séance de lundi en nette hausse de 2,7% à 52,5 euros à la veille de la publication de ses résultats du deuxième trimestre 2009. Le marché affiche effectivement sa confiance alors que la banque de la rue d'Antin avait largement battu le consensus au 1er trimestre, en particulier grâce à la dynamique de ses activités à revenus fixes.

"Lors du premier trimestre 2009, la banque avait surpris le marché en délivrant plus de revenus fixes que pendant la totalité de l'exercice 2007", rappellent ainsi les analystes de Nomura dans une récente note de recherche. Cette performance avait occulté la multiplication par plus de 3 du coût du risque à 1,8 milliard d'euros par rapport au premier trimestre 2008.

Si Nomura ne s'attend pas à ce que BNP Paribas fasse mieux au deuxième trimestre qu'au premier en matière de revenus de trading, le broker n'exclut pas que la banque dépasse le consensus. Toutefois, même s'il est fermement à l' "Achat" sur la valeur, le courtier n'exclut pas une réaction négative du marché en cas de mauvaise surprise sur le coût du risque.

le CAC40 attendu en hausse

La semaine dernière a été nettement haussière pour les indices. Ainsi le CAC40 a passé la barre des 3400 points et a atteint un plus haut annuel. Par ailleurs les signes de reprises économiques sont de plus en plus en plus concrets : le PIB américain a reculé moins qu'attendu en chutant de 1% seulement quand les analystes attendaient -1.4%. Aujourd'hui, les indices PMI européens, britanniques et américains devraient confirmer ou non ce retour de la santé économique et ainsi donner une direction aux marchés en ce début de semaine.

L'indice parisien a progressé de 1.78% la semaine dernière et avait clôturé à 3428.09 points. Le CAC40 est déjà attendu en légère hausse en ce premier lundi d'août. Le Dow Jones a pris 0.69% sur 5 jours avait fini à 3171.61 points, bien installé au dessus des 9100. Le Nasdaq, contrairement à la plupart des indices a finit la séance de vendredi en recul de 0.29% (+0.54% sur la semaine) à 1978.50 points. Le S&P 500 a signé une progression identique à celle de l'indice technologique, et s'approche toujours un peu plus des 1000 points en cotant désormais à 987.50 points. Au Japon, le Nikkei a débuté la semaine presque à l'équilibre puisque celui varie de -0.04% à 10352 points.

Sur le marché des devises, l'EUR/USD cote aux alentours de 1.4225 soit en léger recul depuis la réouverture du forex. La devise européenne est également en légère baisse face au yen japonais et l'EUR/JPY vaut 134.75. Le « cable » baisse aussi en ce début de journée, mais cote au niveau symbolique des 1.6700. La livre devrait être aujourd'hui influencée par l'indice PMI manufacturier britannique. Quant au GBP/JPY, il est à 158.60. L'USD/JPY est repassé sous les 95 et vaut désormais 94.73.

actu forex

UBS a relevé mardi son objectif de cours sur Vallourec de 85 à 91 euros, tout en réitérant son opinion "Neutre" sur la valeur.

Le broker constate que les résultats du deuxième trimestre 2009 du fabricant de tubes sans soudure ont été "significativement supérieurs aux attentes". Il reconnaît ainsi avoir sous-estimé l'effet prix découlant de l'effet mix-produit.

UBS anticipe une détérioration de l'effet prix jusqu'au deuxième trimestre 2010, mais le broker attend un redressement des volumes à compter du quatrième trimestre 2009. Par ailleurs, UBS estime que la résistance des activités OCTG au Brésil et des produits de filetage aux Etats-Unis devrait soutenir le mix-produit en 2009.