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lundi 31 août 2009
les marchés de forex
Les actions guident le marché, les matières premières et le FOREX suivent.
Le marché mondial des actions continue d’établir la tendance pour les matières premières et les marches des devises. Dans le graphique ci-dessous de l’indice S&P500, un observateur expérimenté peut facilement entrevoir la direction globale pour la plupart des autres indices majeurs ainsi que pour les devises ou les matières premières.
L’Indice S&P 500: Donne une vue d’ensemble depuis notre dernier bulletin
Pourquoi ?
Les autres principaux marchés boursiers suivent généralement cette tendance globale
Il y a bien entendu des exceptions. Shanghai a chuté de 20% depuis la mi-aout, principalement basé sur des remarques de officiels Chinois qui ont signifié qu’ils ne souhaitaient pas que les indices augmentent aussi vite, et que les crédits seraient restreints afin d’éviter une vague de ‘’mauvais’’ prêts. De ce fait, la restriction des crédits n’est pas bonne pour les marchés, pas plus que les préoccupations officielles sur les prix élevés des indices. Pour un pays supposé en forte croissance, ni de mauvais prêts ni les prix élevés des indices ne devraient être un problème. De nouveau, on met en doute la crédibilité de la croissance Chinoise, peut importe leurs bons résultats comptables
Pour la plupart, cependant les marchés boursiers mondiaux ont augmenté de manière identique. Comme à l’accoutumée ont aussi suivi le pétrole, les métaux précieux et la plupart des principales matières premières. Idem pour les devises qui ont tendance à suivre la direction des autres actifs à risque soit AUD, NZD, CAD et dans une moindre ampleur l’EUR. Pourquoi ? L’augmentation des indices suggère croissance, qui suggère augmentation du prix des matières premières et du cours des devises attachées à ces matières premières. L’optimisme en hausse encourage aussi les opérations spéculatives sur écart de rendement, plus connus sous le mot anglophone de carry Trade (acheter des devises a fort rendement et vendre celle a faible rendement.) ce qui par la suite pousse la demande du AUD et du NZD.
L’Euro a tendance à bouger dans le sens inverse de l’USD. Cela parce que la paire EUR/USD représente environ un tiers des transactions Forex, signifiant que l’une et l’autre n’ont pas le choix que de bouger a l’inverse de l’autre.
Les devises refuges (le JPY, USD et CHF) prennent aussi leur direction habituelle à partir du marche des indices, leur demande baissant puisque la hausse des indices fait diminuer la demande pour les devises refuge à faible rendement.
Le rallye actuel: propulsé par la ‘Pensée Positive’
Pourquoi ce rallye des marchés ? Les nouvelles étaient loin d’être favorables. En réalité, il s’agit d’une succession de bonnes et mauvaises nouvelles – ces dernières étant plus nombreuses.
Cependant, la plupart des banques centrales s’inquiète de la fragilité du rétablissement des économies; et seule la Banque Royale d’Australie commence à évoquer la possibilité d’une augmentation des taux d’intérêt directeurs.
Une grande partie de l Europe se trouve encore dans une situation délicate et il y a un véritable risque de défaillance majeur dans le plupart des pays.
En général l’emploi et la demande de consommateurs sont encore très faibles, également aux Etats-Unis ; ou les dépenses des ménages représentent 70 % du PIB.
Le système bancaire américain à l’origine de la crise actuelle ne parvient toujours pas à se relancer, et aura besoin d’avantage de soutien.
Dans l’ensemble, on considère que le pire est passé, le rythme de la récession est en train de ralentir et on commence à voir quelques signes de croissance positive en Allemagne, France et au Japon. Malgré cela, les analystes ont confiance que le renflouement en argent sera une opération nécessaire.
Essentiellement ; les marchés ont décidé de se concentrer sur les cotés positifs.
Cependant, compte tenu de la valeur des actions à leur plus haut depuis plusieurs années relativement aux profits ; et ce malgré la récession qui continue, combien de temps les actifs à risque peuvent encore continuer à augmenter ou même se stabiliser?
Conclusion
En résumé; avec plusieurs actif risqués comme le S&P et le pétrole qui ont atteint des niveaux les plus hauts depuis 10 mois ; nous pensons que les traders risquent bien de se désengager progressivement des actifs risqués et de rebondir sur le USD le JPY et le CHF.
le sentiment d’être ailleurs
Particulièrement critique, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, ne cache pas sa lassitude devant "la gauche qui n'arrive pas à se relever", une "gauche (qui) donne le spectacle d'un débat politicien".
Pour lui, une seule question compte: "Oui ou non, sommes-nous pour la constitution d'un projet à gauche ?". Et de stigmatiser une alliance PS-MoDem dont la gauche "ne se relèverait pas".
Ensuite, les primaires, "c'est le chemin de la défaite à gauche".
Vous êtes à Vieux-Boucau pour l'université d'été du Parti communiste, et vous venez de vous exprimer aujourd'hui (NDLR : hier samedi) à La Rochelle lors d'un débat avec les socialistes. Pour dire quoi à vos partenaires de gauche ?
Olivier Dartigolles. Il s'agissait du seul débat de l'université d'été du PS qui rassemblait toutes les formations de gauche, et il portait sur la sortie de crise. Il existe aujourd'hui une forme de consensus sur le rôle de l'État et la question des politiques fiscales. L'accord est en revanche beaucoup plus difficile à trouver sur l'Europe, notamment la Banque centrale européenne, ou l'articulation des questions écologiques et sociales. Il faut maintenant se mettre en ordre de marche pour pointer ces convergences, et non pas se préoccuper de primaires.
Vous êtes hostile à des primaires à gauche ?
Poser cette question aujourd'hui et de cette manière, sans le moindre processus de discussion des contenus avec toutes les formations de gauche, cela donne un spectacle préoccupant, à côté des réalités quotidiennes des Français. Si la gauche se présente dans un tel état d'impréparation, nous n'irons pas loin.
Faire l'union de la gauche ne vous paraît pas important ?
Bien entendu, mais pas dans n'importe quelles conditions. Sarkozy s'est remis à courir, occupe le terrain, joue la petite musique de la sortie de crise, et pendant ce temps la gauche donne le sentiment d'être ailleurs. Le Parti socialiste semble se replier sur des débats d'alliances, des questions politiciennes, au moment où il faudrait élaborer un véritable projet, au lieu d'essayer de savoir qui sera candidat en 2012.
Les primaires ont pourtant fonctionné en Italie ?
Au départ oui, mais la gauche y est laminée aujourd'hui. C'était une illusion, une alliance vide, qui doit faire réfléchir le PS sur le danger de s'allier au Modem. Le contenu d'un projet est essentiel. Il faut avoir la volonté de répondre aux inquiétudes des Français avec des propositions de gauche, un grand projet d'avenir, et ne pas remettre ces questions à plus tard. Cette tentation existe toujours. Du coup, la droite a toujours la main dans la bataille idéologique.
Aux régionales, partirez-vous aux côtés du Parti socialiste avec Alain Rousset en Aquitaine ou Ségolène Royal en Poitou-Charentes ?
Il faut que l'on rencontre l'ensemble des partenaires de gauche, que l'on ait des discussions sur les grandes priorités face à la crise. Nous nous adresserons à toutes les formations de gauche, et nous souhaitons rassembler dès le premier tour. Et je parle de la gauche, pas de personnalités d'ouverture ou du Modem. Pour l'instant, Alain Rousset en Aquitaine, par exemple, ne s'est pas exprimé publiquement sur sa conception du rassemblement.
Vous savez bien que les discussions porteront aussi et surtout sur le nombre de places éligibles...
Si le compte n'y est pas dans les propositions et le rassemblement, nous prendrons nos responsabilités. Sur cette question, le Parti communiste ne cherche pas des places, mais à porter un projet de gauche.
échec et bientôt mat ?
Le crédit privé ralentit en zone euro….. pénurie de crédit en vue….Ignoramus devrait prendre modèle sur Super Bernie…..
PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :
La croissance des crédits au secteur privé a nettement ralenti en juillet en zone euro, selon des chiffres de la BCE publiés jeudi, conséquence de la réticence persistante des banques à prêter et des plans d’économie des entreprises en difficulté.
Les crédits au secteur privé sont en progression de 0,6% sur un an, contre des hausses de 1,5% en juin et 1,8% en mai, a annoncé la Banque centrale européenne (BCE).
Le ralentissement de la progression des prêts bancaires aux entreprises s’intensifie, alors que les craintes d’une pénurie du crédit menaçant d’entraver un retour durable à la croissance se renforcent en Europe, notamment en Allemagne où la demande de crédit est plus forte que la moyenne.
Pendant ce temps la Super Bernie (Bernanke) , qui a tout compris lui, a annoncé officiellement sa décision de prolonger leTALF (Term Asset-backed securities Loan Facility) au-delà du 31 décembre. Le dispositif fonctionnera jusqu’au 31 mars 2010 pour les ABS adossés à des crédits aux consommateurs (automobile et cartes de crédit notamment) et aux PME et pour des titres adossés à des prêts hypothécaires commerciaux (CMBS) déjà existants. Le bon fonctionnement du TALF a permis de faire redémarrer les opérations de titrisation, en particulier pour le secteur automobile, et d’assurer le financement des organismes de crédit spécialisés. Pour les nouveaux CMBS, le TALF est prolongé jusqu’au 30 juin 2010 compte tenu des délais nécessaires à leur mise en place. Le secteur de l’immobilier commercial est resté à l’écart du redémarrage des opérations de titrisation et la Réserve fédérale souhaite mettre en place les ressources nécessaires.
Depuis six mois, les modes d’action des autorités monétaires aux Etats-Unis ont profondément changé et la structure du bilan de la banque centrale le reflète. Les différents dispositifs mis en place à l’automne après la liquidation de Lehman Brothers correspondaient à une situation d’urgence où l’alimentation du système en liquidité était essentielle et leurs montants ont beaucoup décru depuis. A leur place, la Réserve fédérale a opté pour des mécanismes de substitution à la création monétaire par les banques, toujours déficiente (les encours de crédits bancaires continuent à décroître). Les achats d’actifs sur le marché (obligations, obligations hypothécaires des agences fédérales) et le TALF remplissent cette fonction.
trois défis de Bernanke
Ben Bernanke a obtenu cette semaine son maintien à la tête de la Banque centrale américaine et fait désormais face à trois défis: défaire l'oeuvre de son premier mandat, assurer le retour d'une croissance durable et l'indépendance de son institution.
Le président américain Barack Obama a annoncé mercredi la reconduction de M. Bernanke pour un deuxième mandat de quatre ans qui commencera le 1er février, louant les vertus de cet universitaire renommé et la politique de soutien massif à l'économie que la Banque centrale a mise en oeuvre sous son autorité.
C'est justement cette politique qui va constituer le premier défi de M. Bernanke puisque la Réserve fédérale (Fed) va devoir choisir le bon moment pour y mettre fin.
En cette période de transition entre fin de récession et début de reprise, la Fed doit éviter deux écueils. Si elle retire son soutien trop tôt, c'est le scénario de 1937 qui risque de se répéter. Tout juste sortie de la crise de 1929 l'économie américaine avait alors rechuté lourdement après que la Fed eut coupé trop tôt les robinets du crédit.
Qu'elle agisse trop tard, et c'est le spectre d'une inflation impossible à dompter qui surgit, comme à la fin des années 1970. La politique anti-crise de la Fed s'était en effet accompagnée d'une forte hausse de la masse monétaire, qui porte en elle des germes de hausse des prix à terme.
"Nous devons naviguer entre le risque qu'un repli prématuré des mesures de relance monétaire tue la croissance et celui qu'une aide prolongée alimente des craintes d'inflation", a reconnu mercredi Dennis Lockhart, un des dirigeants de la Réserve fédérale
Si la Fed de M. Bernanke parvient à se sortir de cette passe difficile, un deuxième défi se posera à elle: assurer le maintien d'une croissance durable. Il en va là de sa politique de taux directeur. Pour l'instant, la Fed a annoncé son intention de maintenir son taux quasi-zéro aussi longtemps que nécessaire.
L'histoire récente montre que la Fed n'a jamais relevé son taux directeur après une récession sans que l'on n'ait observé au préalable une diminution notable du taux de chômage. Mais la situation risque d'être plus compliquée cette fois-ci, alors que la banque centrale prévoit le maintien d'un taux de chômage très élevé au moins jusqu'en 2011.
Tant que l'inflation est très contenue comme c'est le cas actuellement, la Fed peut maintenir un taux bas mais plusieurs experts, comme l'économiste indépendant Joel Naroff, prévoient que la reprise s'accompagnera d'un retour d'inflation qui forcera la banque centrale à relever son taux "assez rapidement". Au risque de devoir accepter le maintien d'un taux de chômage élevé.
Le dernier défi posé à M. Bernanke vient du Congrès. Le projet gouvernemental de réforme de la régulation qui prévoit de confier un rôle accru à la Fed a déjà braqué bon nombre d'élus qui reprochent à M. Bernanke d'avoir failli à sa mission par le passé en ne voyant pas venir la crise.
Alors qu'une banque centrale indépendante passe aujourd'hui à bien des égards pour être la garantie d'une politique monétaire efficace, le parlementaire républicain Ron Paul a déposé un projet de loi destiné à soumettre la Fed au contrôle du pouvoir politique, affirmant avoir le soutien de plus de la moitié de la Chambre des représentants.
M. Bernanke n'était peut-être pas sans arrières-pensées lorsqu'il a remercié mercredi M. Obama pour son "soutien sans faille en faveur d'une Réserve fédérale.
Investissements en baisse
Investissements en baisse, consommation en berne, déficits galopants : la reprise est fragile
par Françoise Garteiser
Lundi 31 Août 2009
** Oh là ! Que voyons-nous en première page ou presque du site LesEchos.fr ?
"Signaux contradictoires sur la solidité de la reprise"
C'est le cas de le dire : l'INSEE a en effet publié la semaine dernière les chiffres des prévisions d'investissement des industriels français... et ils sont en baisse : -21% pour le secteur industriel dans son ensemble... et jusqu'à -23% pour le secteur manufacturier.
Pour l'instant, nous explique le journal "après des mois de déstockage, les entreprises n'ont pas d'autre choix que de se remettre à produire, quand bien même ce serait à des niveaux plus faibles qu'avant la crise. Le secteur automobile, dopé par les plans de relance y compris dans les pays émergents, agit aussi comme un accélérateur de croissance. Trop conscients de l'importance du soutien à ce secteur, les gouvernements ne vont probablement pas retirer du jour au lendemain leurs aides".
Mais comme nous le répétons et répétons à longueur de Chronique, que se passera-t-il lorsque les aides cesseront -- car elles ne sont pas éternelles ? Pas d'investissement de la part des entreprises, consommateurs épuisés, crédit qui ne donne pas mine de repartir, chômage qui grimpe... il n'y a pas de quoi pavoiser. D'autant que, comme l'explique encore Les Echos, "[...] la question des finances publiques est probablement la plus épineuse. Les Etats ont investi 2 900 milliards de dollars, soit 5,3% du PIB mondial, pour soutenir l'activité".
"[Le] résultat est l'envolée de l'endettement public. Si certains pays, comme la Chine, ont de la marge en la matière, ce n'est le cas d'aucun des grands pays développés. Plus dur sera l'ajustement. Pour Pierre Cailleteau, 'cela va rendre encore plus indispensables les réformes que les pays développés repoussent depuis vingt ans, comme celle des retraites'."
Vraiment, il y a de quoi mettre l'eau à la bouche, non ?
** La rentrée sera donc explosive, comme nous le disait Jérôme Revillier, spécialiste du Forex, il y a quelques jours. Et Jérôme n'a pas attendu pour en tirer parti : profitant des remous qui se sont produits sur le marchés des changes en août, il a pu engranger des gains de 230 euros, 231 euros et 170 euros (en misant à chaque fois 2% d'un capital de 10 000 euros, soit 200 euros).
Les choses vont sans doute aller en s'accélérant à partir de septembre : ne manquez pas les prochains conseils de Jérôme ! Vous verrez que le Forex est bien plus simples -- et plus profitable -- que vous le pensez : il suffit d'avoir un bon guide...
** Les marchés actions, quant à eux, ont connu une fin de semaine en ordre dispersé. Le CAC 40 et les places européennes ont terminé dans le vert par la grâce de bonnes statistiques : amélioration du sentiment économique dans la Zone euro, à 80,6 contre 78 attendus, et révision à la hausse du PIB britannique au deuxième trimestre (-0,7% au lieu de -0,8% initialement annoncé).
L'indice hexagonal a ainsi engrangé 1,22%, à 3 693 points, tandis que le Footsie britannique progressait de 0,81% et le DAX allemand de 0,86%.
Côté américain, on était plus mitigé. La confiance des consommateurs américains a baissé en août, si l'on en croit l'indice de l'université du Michigan : 65,7 contre 66 en juillet -- pas bon signe pour la consommation... même si, justement, les dépenses de consommation ont augmenté pour le troisième mois consécutif, avec une hausse de 0,2% en juillet. Sauf que -- ultime statistique du jour -- les revenus des ménages, eux, stagnent.
Consommer plus avec les mêmes revenus et sans crédit... inutile d'être économiste diplômé de Harvard pour savoir que ça ne peut pas durer bien longtemps.
En tout cas, tous ces chiffres ont incité les investisseurs américains à se montrer prudents vendredi : le Dow Jones a perdu 0,38%, terminant la semaine à 9 544 points. Le Nasdaq a engrangé une très très légère hausse de 0,05% à 2 029, tandis que le S&P 500 reculait de 0,20%, à 1 029 points.
** Et enfin... un mot de l'or, qui a connu une belle journée vendredi, gagnant 7 $ au premier fixing de Londres, puis 5 $ au second -- et terminant à 955,50 $ l'once. A suivre...
samedi 29 août 2009
Marché des changes
En dépit de la publication de nouveaux indicateurs économiques, le marché des changes est resté relativement amorphe et a peu réagit à l'amélioration des statistiques. En fait, ces dernières se sont améliorées beaucoup plus rapidement que prévu. En cet fin de vacances, le marché des devises attend désormais que les bourses, qui sont montées beaucoup trop vite et beaucoup trop haut, lui donne une direction. Ainsi, la prudence est plutôt de mise.
Rappelons qu'hier la monnaie unique européenne n'avait presque pas réagit à l'amélioration très nette du moral des consommateurs allemands et à la confirmation d'une baisse moins forte que prévu du PIB américain. Un membre de la Fed en avait d'ailleurs profité pour annoncer que l'économie américaine pourrait renouer avec la croissance dès le troisième trimestre.
Aujourd'hui encore, même si l'euro se maintenait en hausse sur le forex, cette hausse était plutôt limitée. Deux indicateurs macroéconomiques ont en fait poussé l'euro à la hausse. Il s'agit d'abord du redressement pour le cinquième mois consécutif de l'indice de confiance des chefs d'entreprise et des consommateurs de la zone euro. Cet indice s'est établi à 80,6 points contre 76 points en juillet. Enfin, l'euro a également un peu profité de la nouvelle hausse des dépenses de consommation des ménages américains qui ont enregistré une augmentation de 0,2% en juillet par rapport au mois précédent.
Pour finir, la devise nippone continue son affaiblissement sur le marché des changes. Le yen est plombé à la fois par la diminution de son statut de valeur refuge et son utilisation dans des opérations de carry trade mais également à cause de l'incertitude économique entourant l'avenir de l'archipel. En effet, même si le Japon a renoué avec la croissance, les chiffres du chômage sont venus plombés les perspectives économiques. Le chômage a atteint un nouveau record en juillet à 5,7%. Un phénomène similaire devrait touché l'euro et le dollar dans les prochains mois.
vendredi 28 août 2009
le broker Jefferies a rehaussé sa recommandation
A contre-courant, L'Oreal (Paris: FR0000120321 - actualité) s'offre un rebond de plus de 2,5% sur le marché parisien ce mardi. De sources de marchés, le broker Jefferies a rehaussé sa recommandation de "conserver" à "acheter" sur le dossier avec un objectif de cours relevé de 54 à 72 Euros.
les statistiques du chômage sont "truquées"
Nous savons tous que les statistiques du chômage sont "truquées" soit par omission, c'est a dire on ne retient qu'une catégorie de chômeur (en France par exemple on ne retient que le DEFM1 en négligeant les autres catégories). Aux USA on ne compte que ceux qui touchent les indemnités etc ...
Il y a donc un énorme écart entre les chiffres annoncés et la réalité par soucis de ne de pas alarmer la population. Le taux de chômage officiel aux Etats est de 9.4% or d'après mes calcul je trouvais un taux de chômage de 14.5% qui correspondait à 4.5 millions de chômeurs non recensés. Et bien aussi incroyable que cela puisse paraitre j'étais en dessous de la réalité et le chiffre qui a été dévoilé par un membre de la FED , alarmé par l'ampleur du désastre, est tout simplement énorme. En effet, le chômage réel américain s'élèverait à 16% !
Je vous laisse découvrir la news officielle :
Etats-Unis : le taux de chômage "réel" atteindrait 16 %
LEMONDE.FR avec AFP | 26.08.09 | 19h46
Le taux de chômage réel aux Etats-Unis atteint 16 % si l'on prend en compte les "travailleurs découragés" ayant cessé de chercher un emploi et ceux qui ne travaillent pas autant qu'ils le souhaiteraient, a déclaré mercredi 26 août Dennis Lockhart, un des responsables de la banque centrale (Fed) américaine.
"Si l'on prend en compte les gens qui voudraient un emploi mais ont cessé d'en chercher un [les travailleurs dits "découragés"] et ceux qui travaillent un nombre d'heures inférieur à ce qu'ils souhaiteraient, le taux de chômage passerait des 9,4 % officiels à 16 %", a déclaré M. Lockhart.
Bien que recensées, ces deux catégories de personnes ne sont pas comptabilisées dans la population active dans les données publiées chaque mois par le département du travail américain, chargé de déterminer le taux de chômage officiel, et échappent donc au décompte du nombre de chômeurs.
M. Lockhart, qui dirige l'antenne de la Réserve fédérale à Atlanta, en Géorgie, est le premier responsable de la banque centrale à reconnaître ainsi l'ampleur réelle du chômage. Il a par ailleurs jugé que le rythme de la reprise du marché de l'emploi risquait d'être "péniblement long".
la conjoncture internationale a été marquée, au cours de la dernière période, par l’apparition de certains indicateurs
Dans son dernier communiqué le conseil d'administration de la Banque Centrale de Tunisie a souligné que "Malgré la persistance des retombées de la crise financière sur l’économie mondiale, la conjoncture internationale a été marquée, au cours de la dernière période, par l’apparition de certains indicateurs qui augurent d’une amélioration relative des perspectives économiques dans les pays industrialisés et émergents, grâce aux importants programmes de relance budgétaire et aux politiques monétaires accommodantes qui ont contribué à la dynamisation de la demande. Parallèlement, les prix de la plupart des produits de base ont connu une hausse, notamment pour le pétrole et certaines matières premières industrielles, tandis que les indices des principales bourses internationales ont enregistré une évolution positive et les taux de change ont poursuivi leur fluctuation avec une tendance à l’augmentation de la parité de l’euro vis-à-vis du dollar".
Sur le plan national, l’évolution de l’économie s'est caractérisée par une amélioration du niveau de la production agricole, surtout pour les céréales, et de la production des secteurs de l’énergie et des mines. Par ailleurs, les exportations des industries mécaniques et électriques et du secteur du textile et habillement ont connu, au cours du mois de juillet 2009, une augmentation par rapport au mois de juillet 2008 et ce, après la baisse enregistrée à partir du mois de novembre 2008, en raison de la contraction de la demande extérieure. Il est à signaler que les répercussions de la crise financière mondiale sur l’activité touristique et le transport aérien se sont poursuivies pour le marché européen.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire M3 et les concours à l’économie ont augmenté, durant les sept premiers mois de l’année en cours, de 8% et 6% respectivement en comparaison avec le mois de décembre 2008.
L’excédent de liquidité sur le marché monétaire s’est poursuivi, au cours du mois d’août courant, alors que le taux d’intérêt au jour le jour sur ce marché a fluctué entre 4,04% et 4,35% pour le même mois.
Les avoirs nets en devises se sont élevés, le 25 août 2009, à 12.940 MDT ou l’équivalent de 173 jours d’importation, contre 10.664 MDT et 137 jours à la même date une année auparavant.
S’agissant de l’évolution du dinar sur le marché des changes, elle fait ressortir, depuis le début du mois en cours, une dépréciation de 0,3% par rapport à l’euro et une stabilité vis-à-vis du dollar américain.
De même, le niveau d’inflation s’est stabilisé, durant les sept premiers mois de l’année en cours, à 3,3% contre 5,5% pour la même période de l’an passé.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie.
40 millions de dollars de crédit au monde rural du Nigeria
APA-Abuja (Nigeria) La Banque Centrale du Nigeria (CBN) et le ministère de l’agriculture ont signé mercredi à Abuja un accord de 40 millions de dollars pour financer 345.000 foyers dans 12 Etats dans le cadre du programme de construction d’institutions de financement du monde rural (RUFIN).
L’argent avait été décaissé par le Fond International pour le Développement Agricole (FIDA) comme mécanisme pour le développement des institutions rurales de micro-finance.
Mr. Otaki Oyigbenu, secrétaire permanent, qui a signé au nom du ministère, a déclaré que le RUFIN contribuerait à renforcer les institutions de micro-finance dans les zones rurales en établissant des connexions avec les personnes dans les zones défavorisées.
Celles-ci, outre les difficultés d'accès à des services de financement, n'ont qu'un rapport restrictif à la terre pour mener des activités agricoles.
Il a déclaré que ces facteurs limitaient les opportunités pour des activités génératrices de revenus non agricoles pour les habitants des zones rurales.
M. Joe Alegieuno, Directeur des Finances pour le Développement de la CBN, a invité le ministère à s’engager pour garantir le succès du programme.
La baisse du produit intérieur brut des Etats-Unis a fortement ralenti au deuxième trimestre
la première économie mondiale apparaît désormais bel et bien en train de sortir de plus d'un an et demi de récession.
Le département du Commerce a indiqué jeudi que le recul de l'activité économique américaine n'avait atteint que 1,0% en rythme annuel au cours du printemps, confirmant ainsi sa première estimation publiée fin juillet.
Ce chiffre est meilleur que celui prévu par les analystes, qui s'attendaient à une révision faisant apparaître une baisse du PIB de 1,5%.
Si les trois mois du printemps ont marqué le quatrième trimestre consécutif de baisse du PIB, la chute libre de l'activité après la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, en septembre, appartient au passé. A titre de comparaison, le PIB américain avait chuté successivement de 2,7%, 5,4% et 6,4% aux trois trimestres précédents.
Dans un discours prononcé alors qu'étaient publiés les chiffres du Commerce, Jeffrey Lacker, un des dirigeants de la banque centrale américaine (Fed) a affirmé que la reprise de l'économie serait manifeste dans les chiffres du troisième trimestre.
M. Lacker est le premier responsable de la Fed à dire ouvertement que la reprise est en cours. Le président de la banque centrale, Ben Bernanke, avait délivré vendredi son discours le plus optimiste depuis plus d'un an, mais il s'était contenté d'estimer que les perspectives d'une reprise "à court terme" étaient "bonnes".
Mais comme M. Bernanke, M. Lacker a insisté sur la fragilité de cette reprise devant mettre fin à la récession "la pire" qu'aient connus les Etats-Unis "depuis les années 1930".
"La reprise devrait être lente et connaître des à-coups pendant quelque temps", et il reste "des difficultés majeures" à surmonter, a-t-il prédit, affirmant que le niveau du "chômage (restait) une inquiétude de premier ordre".
La veille, un autre de ses collègues de la banque centrale, Dennis Lockhart, était allé jusqu'à parler de "la possibilité d'une reprise sans emplois".
Les chiffres du PIB témoignent encore de la fragilité de l'économie des Etats-Unis malgré son amélioration: l'investissement des entreprises et des ménages a encore chuté de 13,5% au deuxième trimestre, et sans l'aide de l'Etat, la chute de l'activité aurait été bien pire, puisque les dépenses publiques ont assuré 1,27 point de croissance.
La baisse de la consommation a fait perdre 0,69 point de croissance alors que les dépenses des ménages sont le moteur traditionnel de l'économie des Etats-Unis et assurent en temps normal les deux tiers du PIB. Mais la Fed s'attend que celles-ci restent sous pression un certain temps encore du fait de la persistance d'un niveau de chômage élevé.
Signe encourageant pour l'avenir, les forts déstockages du deuxième trimestre (ils ont fait perdre 1,39 point de croissance au pays) devraient marquer la fin d'un cycle d'ajustement des stocks permettant en théorie aux entreprises d'augmenter fortement la production pour s'adapter à la hausse de la demande, quand celle-ci se manifestera.
Les chiffres du département du Commerce montrent également une forte progression des profits des entreprises au deuxième trimestre, de 5,7% en rythme annuel
Pour l'économiste indépendant Joel Naroff, "la combinaison d'un faible recul de la croissance et d'une forte productivité a permis une hausse solide des bénéfices (des entreprises), susceptible de déboucher sur une hausse des investissements dans un avenir proche".
L'inflation en Islande a ralenti en août à 10,9%
L'inflation en Islande a ralenti en août à 10,9% en glissement annuel contre 11,3% en juin, a annoncé jeudi l'Office national des statistiques, alors que la banque centrale islandaise peine à freiner la hausse des prix aussi vite que prévu.
Sur un mois, l'indice des prix à la consommation a augmenté de 0,5% en août par rapport à juillet, principalement à cause de l'augmentation des prix de l'habillement, de l'alimentation et du carburant.
L'inflation, qui avait atteint un pic de 18,6% en rythme annuel en janvier, devrait, selon la banque centrale, continuer à ralentir dans les mois à venir, mais moins vite qu'initialement prévu, principalement en raison de la plongée de la couronne islandaise depuis février.
Le forex insensible aux statistiques
Le marché des devises affichait aujourd'hui un calme surprenant alors que des statistiques importantes ont été publiées dans la zone euro et aux Etats-Unis. En fait, les experts du forex avancent l'hypothèse selon laquelle le marché des changes fait une pause, essoufflé par l'avalanche de bonnes nouvelles tombées lors des dernières semaines et le retournement plus précoce que prévu de conjoncture. Cette hypothèse explique pourquoi l'euro, parmi d'autres, n'a pas vraiment bougé aujourd'hui alors que l'état de l'économie continue sensiblement de s'améliorer de part et d'autre de l'atlantique.
En effet, l'euro a à peine bouger à l'annonce d'une hausse importante de l'indice Gfk portant sur le moral des consommateurs allemands. L'indice a atteint son plus haut niveau depuis près de quinze mois. De même, l'euro semblait également indifférent à la confirmation du recul du PIB américain de 1%, contre 1,5% attendu et à la baisse du nombre de nouveaux chômeurs outre atlantique. Même si les experts économiques s'attendaient à une baisse plus accentuée, le nombre de nouveaux chômeurs n'est que de 570 000 aux Etats-Unis la semaine dernière.
Par ailleurs, le retour à une certaine normalité semble se confirmer sur le marché des changes puisque le dollar a nettement profité lors de la séance d'hier des bons chiffres américains, notamment de l'augmentation des commandes de biens durables et des ventes de logements neufs en juillet. Contrairement aux deux trimestres précédents, le dollar semble désormais ne plus seulement capitaliser sur son statut de valeur refuge.
Sanofi-aventis
Le titre Sanofi (Paris: FR0000120578 - actualité) -aventis grimpe en ce moment de 2,1% à 48,46 Euros sur le CAC40 (Paris: actualité) . De sources de marché, JP Morgan a rehaussé ce jour de "neutre" à "surpondérer" sa recommandation sur le titre, et a revu à la hausse de 44 à 55 Euros son objectif de cours.
CM-CIC adopte une recommandation positive
(AOF) - CM-CIC Securities a relevé sa recommandation sur Bouygues de Conserver à Accumuler et son objectif de cours de 30,50 à 37 euros après la publication des résultats semestriels. Pour le broker, le deuxième trimestre de Bouygues est riche de promesses. L'analyste explique que la visibilité s'est accrue sur l'activité et que les premiers signes d'amélioration ont été constatés du côté de la rentabilité. Le broker a ajusté à la hausse ses prévisions 2009-2011. Il a notamment rehaussé sa prévision de résultat opérationnel 2009 de 13% 1,723 milliard d'euros.
Le bureau d'études s'attend à ce que le processus de revalorisation du titre se poursuive avec cette publication, d'autant, ajoute-t-il, que les multiples de valorisation redeviennent attractifs sur la base de ses nouvelles estimations.
Les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté pour le troisième mois de suite en juillet
Les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté pour le troisième mois de suite en juillet, de 0,2% par rapport à juin, selon les chiffres du département du Commerce.
Les dépenses de consommation des ménages américains ont augmenté pour le troisième mois de suite en juillet, de 0,2% par rapport à juin, selon les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi 28 août par le département du Commerce à Washington.
Cette progression est conforme aux prévisions des analystes. Elle est un peu plus forte que la hausse des revenus touchés par les ménages, qui, selon les chiffres du ministère, a atteint 0,1% en juillet par rapport à juin.
Le département du Commerce a revu fortement en hausse de 0,2 point la progression des dépenses de consommation du mois précédent, à 0,6%, ce qui avait été reflété dans les chiffres révisés du PIB publiés la veille ayant fait apparaître une baisse moins forte de la consommation au deuxième trimestre, à 1,0% en rythme annuel.
Les chiffres du ministère montrent d'autre part que les prix à la consommation aux Etats-Unis sont restés stables en juillet par rapport au mois de juin.
En conséquence, les dépenses de consommation réelles (hors variations de prix) ont augmenté de 0,2%. Leur revenu disponible réel (après impôts et prélèvements sociaux) a en revanche baissé de 0,1%.
Le ministère indique que les chiffres de juillet tiennent compte de la "prime à la casse". Ce programme fédéral offrant un rabais aux consommateurs rendant leur ancienne voiture pour en acheter une nouvelle plus économe en carburant avait été lancé dans la dernière décade de juillet et avait connu un succès fulgurant dès ses premiers jours.
Taux d'épargne à 4,2%
Après avoir atteint en mai son plus haut niveau depuis 1995, le taux d'épargne des ménages (rapporté à leur revenu disponible) a continué de baisser en juillet, pour s'établir à 4,2%, ce qui reste néanmoins très élevé, et traduit la prudence des Américains face à l'avenir.
Les dépenses de consommation sont normalement la locomotive de l'économie américaine. Après s'être effondrées au deuxième semestre 2008, elles s'étaient reprises au premier trimestre, avant de rechuter de nouveau au printemps, malgré les subsides versés par le gouvernement dans le cadre du plan de relance.
Alors que la récession semble en bout de course, la banque centrale, qui table sur une reprise très faible, au moins au début, a prévenu que les dépenses des ménages risquaient d'être encore fragiles un certain temps du fait de la persistance d'un taux de chômage élevé et d'un accès au crédit qui reste difficile.
le compte De BRoker Ben Bernanke a été piraté !!!!!
Personne n'est à l'abri du vol de son identité, même pas le Président de la Réserve fédérale (Fed), la plus puissante banque centrale au monde. Le compte bancaire personnel de Ben Bernanke et de son épouse a été ainsi piraté l'an dernier a annoncé jeudi 27 août la police de Washington.
Ben Bernanke a été victime d'une fraude élaborée après que le sac de sa femme, Anna Bernanke, ait été volé en août 2008 sur la chaise où elle était assise dans un café de Washington. Il contenait notamment sa carte de sécurité sociale, un carnet de chèques, et des pièces d'identité.
Dans les jours qui ont suivi le compte bancaire de Ben et Anna Bernanke a été victime d'un vaste schéma de piratage informatique mis en place par Clyde Austin Gray, le «cerveau» de cette arnaque, qui a été arrêté et a avoué avoir encaissé des chèques provenant du compte des Bernanke. Il a plaidé coupable le 22 juillet 2009 devant le tribunal fédéral d'Alexandria en Virginie.
Dans un communiqué, Ben Bernanke a souligné que l'usurpation d'identité touchait chaque année plusieurs millions d'Américains par an. «Notre famille n'est qu'une parmi 500 au moins qui ont été victimes du même réseau. Je remercie les forces de l'ordre qui ont patiemment et efficacement réussi à remonter la filière et découvrir les auteurs de ces crimes financiers».
Les détournements de fonds auraient dépassé 2,1 millions de dollars et impliqué plus d'une dizaine d'établissements financiers. Clyde Gray engageait des pickpockets et leur fabriquait de fausses pièces d'identité au nom des victimes de leurs larcins ce qui leur permettait ensuite de vider les comptes bancaires. Une dizaine de personnes ont été inculpés dans cette affaire et les victimes étaient dans de nombreux Etats dont le Maryland, la Virginie, l'Illinois et le District of Columbia (Washington). Les sentences seront prononcées en septembre.
Au moins un chèque de 900 dollars au nom des Bernanke a été déposé le 13 août 2008 sur le compte d'une autre victime de vol de son identité dans une agence Bank of America dans le Maryland. George L. Reid, 41 ans, complice de Clyde Austin Gray avait récupéré ce jour-là 9 000 dollars en se faisant payer des chèques après une série de transactions et de dépôts fictifs dans une série de comptes piratés.
Selon Brian Lapidus, un expert du vol d'identité cité par USA Today, «le vol d'identité est le crime dont la progression est la plus rapide aujourd'hui aux Etats-Unis. Il concerne aussi des personnes connues. Pour les voleurs nous sommes tous avant tout des numéros de sécurité sociale, des noms et des dates de naissance».
la défense des banques
La Banque centrale européenne (BCE) et la Banque de France sont du même avis : le nombre de crédits et notamment celui des crédits immobiliers distribués par les établissements prêteurs s'est encore un peu plus tari au cours du mois de juillet 2009. La responsabilité apparaît évidente pour un grand nombre d'observateurs et pourtant, le courtier Cafpi n'hésite pas à repousser la faute sur le dos des particuliers.
La BCE relevait hier une distribution du crédit aux ménages en net fléchissement dans la zone euro (+0,6% de croissance annuelle enregistrée au mois de juillet dernier). La Banque de France dressait hier après midi un constat similaire en notant « la décélération [en rythme annuel] des crédits à l'habitat (4,2 %, après 5,0 %) et des crédits de trésorerie (0,7 %, après 0,9 %) ».
Les banques françaises venant tout juste de faire leur mea-culpa auprès du Président de la République (ne pouvant tenir l'engagement pris de développer l'octroi du crédit de 3% sur l'ensemble de l'année 2009), ces publications devraient donc apparaître comme autant de preuves d'une certaine impuissance (d'aucuns parleront de mauvaise volonté) face à la crise actuelle. Le courtier Cafpi fait pourtant entendre sa voix pour tordre le coup à ce qu'il considère comme une idée reçue des plus néfastes : les banques ne prêteraient plus.
Pour ce spécialiste du prêt immobilier, ce ne sont pas les banques qui ont fait défaut à leur devoir mais plutôt les éventuels emprunteurs qui se sont laissés gagner, dès la fin 2008, par l'attentisme ambiant. Mieux, bon nombre de dossiers déposés par les particuliers encore attirés par un crédit immobilier ne seraient pas assez bon pour mériter l'aval des banques. Le courtier s'explique : « de la même manière que les guichets automatiques délivrent des espèces aux titulaires de compte positifs, les établissements bancaires distribuent des prêts immobiliers aux emprunteurs titulaires d'un bon dossier ».
Cafpi concède toutefois la propension des établissements bancaires à durcir leurs conditions d'octroi. Jusqu'à la fin du 2ème trimestre 2009, « La baisse de 10 % du taux de concrétisation (40 à 45 %) montre un resserrement des critères des banques en répercutions de la crise des subprimes », note le courtier avant de préciser que depuis quelques mois maintenant on peut assister à un « retour aux normes habituelles de financement des banques ».
le seul pays d'Europe à ne pas connaître la récession en 2009
Un vent d'optimisme souffle même à Varsovie, où experts et banquiers n'hésitent pas à avancer une hausse du produit intérieur brut (PIB) d'environ 1 % pour 2009, après un bond de 4,9 % en 2008, ce qui serait la quatorzième année de croissance consécutive. Quels sont les ressorts de ce petit "miracle", qui résiste à la crise quand les "dragons" d'hier pansent leurs plaies ?
Grâce à Leszek Balcerowicz, qui fut au tournant de ce siècle ministre des finances puis patron de la Banque centrale, la Pologne a adopté un comportement macroéconomique vertueux. Ses gouvernements successifs, même les plus dépensiers, ont peu fauté en matière de déficit public (3,9 % en 2008) ou de dette publique (47 % du PIB, quand la Hongrie avoue 67 %).
Dès 2004, la Banque centrale a alerté les banques de crédit pour qu'elles ne succombent pas à la mode de faire emprunter leurs clients en devises, en euros ou en francs suisses, formule en apparence plus intéressante en raison des taux élevés en monnaie nationale. Cette prudence a épargné à la Pologne les affres que connaissent les pays baltes, étranglés par l'effondrement de leurs monnaies. "Nous avons un peu moins péché que les autres !", conclut M. Balcerowicz.
"UN PAYS MOINS OUVERT"
"La Pologne a eu paradoxalement l'avantage d'être le pays le moins ouvert d'Europe centrale, note Sandrine Levasseur, économiste senior à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Les exportations représentent 28 % de son PIB, contre 70 % en République tchèque et 77 % en Slovaquie. La Pologne souffre moins que ses voisines de la chute du commerce mondial, en particulier de celui des automobiles et des machines-outils."
D'autres phénomènes ont joué dans le bon sens. La monnaie nationale, le zloty, s'est dépréciée jusqu'à 38 % par rapport à l'euro, ce qui a représenté un avantage important en matière de commerce extérieur. La balance commerciale flirte avec l'équilibre, grâce à un recul des importations nettement plus fort que celui des exportations.
On peut citer aussi le bon tempo de la réduction de l'impôt sur le revenu mise en place à point nommé, quand le pouvoir d'achat des Polonais était menacé, au début de cette année. Ou encore la ligne de crédit de 20 milliards de dollars (13,9 milliards d'euros) ouverte par le FMI : elle n'est pas destinée à être utilisée, mais son existence a rassuré les investisseurs, qui y ont vu, comme au Mexique, une sorte d'assurance anticrise, et qui ont cessé de spéculer contre le zloty.
Ou aussi le beau stimulus des 67 milliards d'euros d'investissements que l'Union européenne a promis de dépenser en Pologne de 2007 à 2013 pour qu'elle se mette au niveau de l'Europe occidentale.
"La Pologne va s'en sortir relativement bien", conclut Mme Levasseur, qui juge prudente la décision de Varsovie de repousser d'un nombre indéterminé d'années son adhésion à l'euro, jusque-là programmée pour 2012.
En effet, il lui aurait été difficile de satisfaire aux critères de Maastricht, et le pays l'aurait payé par une hausse ravageuse de ses taux d'intérêt. "Nous devons rester prudents, et faire preuve de patience, a ainsi déclaré, mardi 25 août, le premier ministre, car il est encore trop tôt pour pouvoir annoncer la fin de la crise."
C'est cette même prudence pour laquelle milite M. Balcerowicz, devenu universitaire, quand il fait campagne inlassablement pour une politique budgétaire "conservatrice" et pour des coupes claires dans les dépenses, notamment sociales.
jeudi 27 août 2009
Les marchés dominés....!!!!
Aujourd'hui, les indices n'ont pas pu opérer une nouvelle hausse. Pourtant ce matin, l'indice du climat des affaires en Allemagne est ressorti bien meilleur qu'attendu. Malgré ce bon chiffre, le CAC40 évoluait ce matin en territoire négatif. En début d'après-midi, les commandes de biens durables aux Etats-Unis n'ont pas permis aux marchés de repartir à la hausse car si dans l'ensemble elles ont progressé significativement sur le mois de juillet (+4.9%), le chiffre n'est que de +0.8% si l'on ne tient pas compte des commandes de véhicules. Finalement, ce sont les ventes de logements neufs qui ont relancé les indices européens et qui ont permis à Wall Street de progresser. Mais en dépit de très brèves incursions en territoire positif, le CAC40 termine la séance en recul de 0.33% à 3668.34 points. En Allemagne, le Dax se replie de 0.69%. A 17h30, les indices new-yorkais hésitaient également : le Dow Jones et le Nasdaq cédaient respectivement 0.09 et 0.42%
Sur le Forex, l'euro a fait les frais de l'hésitation qui règne sur les marchés. Alors qu'il n'avait pas profité de la hausse de ces derniers jours, aujourd'hui il replie fortement face au dollar et l'EUR/USD cède 85 pips sur la journée. L'EUR/JPY recule quant à lui de 65 pips. La faiblesse des devises risquées face aux valeurs « refuge » se confirme avec le cours de la livre. Le GBP/USD teste désormais les 1.62 après une chute de 150 pips. Le GBP/JPY cote à 152.80.
Cet après-midi, on a également appris que les stocks de pétrole aux Etats-Unis avaient augmenté (+0.2 millions de barils) ce qui contribué à la baisse du cours du baril qui s'échange à 71.50 USD. Le dollar canadien, étroitement corrélé avec le pétrole, s'est donc déprécié. Sur la journée, l'USD/CAD gagne 130 pips et s'établit à la frontière des 1.1000.
Demain, on s'intéressera à la masse monétaire M3 qui sera chiffrée dans la zone euro. Mais le chiffre déterminant de ce jeudi sera la première estimation faite du PIB trimestriel américain. Il permettra notamment d'apprécier la validité des discours de reprise économique.
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les bonnes nouvelles de Colas aprécier par un Broker
Colas, filiale de Bouygues spécialisée dans la construction de routes, a publié mardi soir des résultats semestriels marqués par un recul de l'activité et de la rentabilité.
Le chiffre d'affaires a reculé de 9,2% du chiffre d'affaires à 5 116 millions d'euros, tandis que le résultat opérationnel a fortement reculé, tombant à 75 millions d'euros (contre 156 millions un an plus tôt), de même que le résultat net, qui s'établit à 58 millions d'euros (contre 130 millions au 1er semestre 2008).
Néanmoins, le carnet de commandes à fin juin 2009 s'élève à 7,2 milliards d'euros, stable par rapport à celui de fin juin 2008.
Surtout, bien qu'en net repli, le résultat opérationnel de 75 millions d'euros de Colas est supérieur aux attentes. Il dépasse de 14% les prévisions des analystes d'Exane BNP Paribas, ce qui devrait "booster" selon eux de 3% le résultat de Bouygues.
Le broker estime ainsi que les bonnes nouvelles de Colas pourraient compenser une mauvaise surprise dans la branche télécom du conglomérat. Exane réitère ainsi mercredi son opinion "Surperformance" sur Bouygues, mais son objectif de cours de 35 euros laisse peu de potentiel de hausse à la valeur.
encore du potentiel ?
Natixis a terminé la séance de mercredi sur une envolée de 39% à 3,20 euros, non loin de son cours d'ouverture de 3,30 euros, à comparer au cours de lundi soir de 2,309 euros (la cotation était suspendue mardi). L'engouement des investisseurs pour les résultats trimestriels et le nouveau plan stratégique de la banque a donné à la hausse du titre une ampleur spectaculaire.
Et ce n'est peut-être pas fini, si l'on en croit les commentaires du jour de Credit Suisse :
« Le nouveau management de Natixis avait indiqué qu'il dévoilerait avec les résultats du deuxième trimestre [...] un plan de restructuration visant à donner plus de visibilité sur le bilan et les actifs toxiques, ainsi qu'un plan industriel visant à expliquer quel niveau de profitabilité le groupe pourrait atteindre sur le moyen terme. Nous sommes extrêmement satisfaits avec les annonces faites aujourd'hui et nous restons acheteurs de l'action ».
Le broker souligne que les objectifs annoncés pour 2012 impliquent un profit net d'environ 1,6 à 1,8 milliard d'euros à cet horizon, soit 0,50 à 0,52 euro par action, ce qui équivaut à un ratio de valorisation PER de seulement 4x.
Par ailleurs, s'il juge que le résultat net de -883 millions d'euros annoncé pour le deuxième trimestre 2009 est un peu décevant par rapport à sa prévision de -445 millions d'euros, le broker interprète ceci comme une volonté de la banque de nettoyer ses comptes.
Mais surtout, alors que BPCE (Banque Populaire – Caisse d'Epargne) va garantir les actifs toxiques de Natixis (logés dans la structure de cantonnement GAPC) à hauteur d'environ 35 milliards d'euros, Credit Suisse souligne que Natixis ne prendra plus à sa charge que 15% des pertes. « Cela signifie que pour que Natixis perde 10%, les actifs sous-jacents devraient perdre 66% de leur valeur », explique le broker.
Enfin, en terme de valorisation, Credit Suisse note que Natixis se traitait lundi soir (cours de 2,309 euros) sur la base de 0,67x ses capitaux propres moyens hors immobilisations incorporelles, contre un ratio de 1,6x pour le secteur bancaire en Europe, laissant au titre un potentiel de hausse significatif...
mardi 25 août 2009
LAFARGE
WwW.coursforex.blogspot.com
En progression de 4,19% à 58,72 euros, Lafarge enregistre l'une des plus fortes hausses du CAC 40. Le numéro un mondial du ciment profite de l'engouement pour les valeurs cycliques lié à l'amélioration des perspectives économiques. La publication la semaine dernière d'indicateurs économiques encourageants aux Etats-Unis et en Europe a redonné confiance aux investisseurs quant à une reprise prochaine de l'économie mondiale. Cette prévision a été confortée par les propos rassurants du président de la Fed Ben Benanke. Ce dernier anticipe un retour de la croissance mondiale à court terme.
A cet optimisme général, s'ajoute l'avis favorable d'un broker. Selon une source de marché, Morgan Stanley a relevé son objectif de cours sur Lafarge de 51 à 63 euros tout en réitérant sa recommandation de Surpondérer le titre en portefeuille.
Le bureau d'études a évoqué la capacité du groupe à réduire ses coûts et à conserver un fort pouvoir sur les prix alors que les marchés clefs (Etats-Unis et Chine) ont touché leur point bas. L'analyste a relevé ses prévisions d'Ebit et résultat par action de 12% en 2010 et de 19% en 2011. En outre, Morgan Stanley juge l'action sous-valorisée par rapport à ses concurrents.
LAFARGE
En progression de 4,19% à 58,72 euros, Lafarge enregistre l'une des plus fortes hausses du CAC 40. Le numéro un mondial du ciment profite de l'engouement pour les valeurs cycliques lié à l'amélioration des perspectives économiques. La publication la semaine dernière d'indicateurs économiques encourageants aux Etats-Unis et en Europe a redonné confiance aux investisseurs quant à une reprise prochaine de l'économie mondiale. Cette prévision a été confortée par les propos rassurants du président de la Fed Ben Benanke. Ce dernier anticipe un retour de la croissance mondiale à court terme.
A cet optimisme général, s'ajoute l'avis favorable d'un broker. Selon une source de marché, Morgan Stanley a relevé son objectif de cours sur Lafarge de 51 à 63 euros tout en réitérant sa recommandation de Surpondérer le titre en portefeuille.
Le bureau d'études a évoqué la capacité du groupe à réduire ses coûts et à conserver un fort pouvoir sur les prix alors que les marchés clefs (Etats-Unis et Chine) ont touché leur point bas. L'analyste a relevé ses prévisions d'Ebit et résultat par action de 12% en 2010 et de 19% en 2011. En outre, Morgan Stanley juge l'action sous-valorisée par rapport à ses concurrents.
une renter sur le Forex explosif
Tout d'abord, je voulais vous souhaiter bon courage si vous êtes déjà, comme nous, sur le chemin de la rentrée.
Afin de vous faire gagner du temps, et si vous n'allumez que maintenant vos graphiques, la situation n'a pas changé depuis que nous nous sommes quittés.
Alors que l'euro tentait de briser cette barrière des 1,44 qui promettait tant, cela ne fut finalement qu'un faux signal de plus. Il faut dire qu'ils se sont multipliés ces dernières semaines, tant le range dans lequel évolue la paire principale (et beaucoup d'autres !) perdure.
Aujourd'hui, je vous propose donc une rentrée en douceur avec une analyse de la situation de l'euro/dollar. Mais avant tout, permettez-moi de vous citer mon dernier message envoyé aux abonnés Agora Forex la semaine dernière, afin de vous exposer mon point de vue sur l'état de santé de l'économie.
[NDLR : Pour recevoir vous aussi les conseils et les recommandations de Jérôme Revillier - en temps réel - dans votre boîte e-mail, et ainsi profiter des meilleures opportunités Forex en toute simplicité
La Zone euro sous pression
A l'aube de la rentrée, je vois plusieurs signes positifs pour la suite de notre performance. En effet, comme je l'ai déjà dit, je reste sceptique sur la hausse récente des actions et donc de l'appétit pour le risque, tout autant que sur la fameuse reprise que l'on veut nous vendre dans tous les médias. Aussi, la situation évolue dans le sens de nos récentes analyses et commence de nous donner (malheureusement pour l'économie !) raison !
Pourquoi ? Car les chiffres ne remplaceront jamais les faits. Et les faits, si vous avez pris le temps de regarder autour de vous récemment c'est :
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Des résultats d'entreprises qui sont meilleurs qu'attendus mais qui reposent essentiellement sur des ajustements de charges fixes visant à améliorer la trésorerie. Concrètement, les résultats s'embellissent grâce aux licenciements, au chômage partiel et à la fin du destockage. On ne peut donc pas réellement se réjouir de la situation.
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Un secteur de l'emploi qui continue de se dégrader. "Moins vite" comme nous dirait nos politiques, mais qui se dégrade quand même et ce n'est pas la déclaration maladroite du nouveau ministre de l'Emploi, Xavier Darcos, annonçant près de 800 000 destructions de postes supplémentaires cette année qui va nous rassurer même si ce dernier a été prié de revoir sa déclaration rapidement... La France connaît la même évolution que le reste du monde où l'emploi en général continue de souffrir. Le taux de chômage poursuit sa hausse que ce soit en Europe, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis.
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"Après la France et l'Allemagne, le Japon sort de la récession", titrait un quotidien économique hier. Bon d'accord, les législatives au Japon sont dans trois semaines et le parti au pouvoir a bien besoin de bonnes nouvelles. De plus, on oubliera le fait que l'on est passé de -11,7% au trimestre dernier à +3,7% sous l'effet de forts investissements publiques et d'un soutien plus qu'artificiel de la consommation intérieure. Là aussi la fin du grand destockage des industries a sans aucun doute soutenu la croissance ...jusqu'à quand ?
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Les difficultés de la Zone euro ne font que commencer. En effet, en plus d'une déflation qui s'installe confortablement avec une nouvelle baisse des prix de 0,7%, c'est la situation des pays de l'Est qui inquiète. L'Estonie, la Lituanie et la Lettonie devraient voir leurs notes souveraines abaissées avec la forte dégradation de la dette publique et un taux de chômage qui dépasse les 10%.
Tous ces facteurs viennent me conforter dans mon optique baissière sur l'euro que je maintiens depuis des semaines. De plus, le retour des investisseurs sur les marchés et la hausse des volumes devraient également donner lieu à de forts mouvements dans les jours qui viennent.
EUR/USD : signes de faiblesse en dessous de 1,43
Le 27 juillet dernier, je vous écrivais dans ces colonnes : "... vous voyez clairement une zone dite neutre comprise entre 1,4270 et 1,4340. Ma stratégie est claire, tant que l'on est en dessous de cette zone, je privilégie la vente de l'euro/dollar pour viser un retour sur 1,3880.
A l'intérieur de cette zone, je reste à l'écart". Cette analyse est finalement, un mois après, toujours valide à quelques pips près. Il y aura bien eu une tentative qui aura permis de toucher les 1,4440 mais si brièvement que ce mouvement en plein milieu de l'été est finalement insignifiant.
Ainsi, cette incapacité à se maintenir au-dessus de 1,43 depuis trois mois peut être traduit comme un signe de faiblesse.
Les traders institutionnels se positionnent
Autre indicateur maintenant, le COT (Commitment of Traders) publié par la CFTC américaine et qui nous indique le positionnement des différents investisseurs sur les devises. Si le dollar américain est toujours autant vendu par les institutionnels, on constate tout de même un net mouvement en recul sur les positions short.
L'euro est de son côté moins recherché à l'achat et approche de l'équilibre entre bulls et bears ce qui est donc à l'origine de l'hésitation actuelle.
Le COT est diffusé toutes les semaines et est un outil très utile pour comprendre les mouvements des marchés et anticiper les réactions des professionnels. Prochainement, je ferai un article pour vous présenter cet outil.
L'analyse graphique
Sur ce graphique quotidien EUR/USD, j'ai représenté :
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En blanc, la ligne oblique de résistance formée par les tops depuis la fin 2008, qui est désormais autour des 1,44.
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En bleu, vous pouvez voir le canal haussier démarré au mois de mars et qui pour l'instant soutient parfaitement la paire.
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En pointillés rouges, vous trouvez la ligne de résistance à 1,4360 qui est le niveau charnière à surveiller dans les jours qui viennent.
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Vous aurez également remarqué le niveau de retracement à 50% qui aimante littéralement les cours depuis de longues semaines.
Ma stratégie consistera à vendre l'euro au passage du niveau de retracement de 50% à 1,4187 pour viser un retour sur 1,40 puis 1,3740.
Cependant, il est également possible qu'on assiste à un dernier test de la ligne de résistance aux alentours des 1,44. Seul un dépassement des 1,4440 serait un signal d'achat.
Bonne rentrée et bons trades !
lundi 24 août 2009
Le broker KeyBanc
Le broker KeyBanc Capital Markets rehausse de "conserver" à "acheter" sa recommandation sur le titre du détaillant Gap, et affiche un objectif de cours de 24$.
Rappelons que le détaillant californien, leader des vêtements, a annoncé hier soir ses comptes du second trimestre fiscal clos début août 2009. Le bénéfice net a été de 228 M$ et 33 cents par titre, en repli léger avec la baisse de la demande, contre 229 M$ et 32 cents un an avant.
Notons que le titre grimpe en ce moment de plus de 3% en pré-séance à Wall Street à 19,45$.
l'argent dans les postes de l'algerie
L'intervention du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah, suffira-t-elle à rassurer les citoyens qui craignent, une fois de plus, de vivre les affres des années passées lorsqu'ils ne pouvaient même plus retirer leur argent, faute de liquidités au niveau des bureaux de poste.
Sa déclaration d'hier suscite pourtant des inquiétudes, somme toute légitimes, d'une population qui a déjà goûté à ce genre d'assurances pour se retrouver en fin de compte, et dès que le besoin se fait ressentir, en face de l'inoxydable prétexte de l'indisponibilité de l'argent liquide. Le problème du manque de liquidités dans les bureaux de poste ne se posera pas pendant ce Ramadhan, a assuré M. Bessalah, expliquant que tout sera fait pour «que durant le Ramadhan, ce problème ne se pose pas». Il tiendra à rappeler que «depuis une année, le gouvernement a pris des mesures qui ont fait que ce phénomène a pratiquement disparu», ajoutant que ce problème fait l'objet d'»un suivi quotidien de la part de l'administration centrale du ministère, d'Algérie-Poste et de la Banque centrale d'Algérie».
Ces mesures auront été certainement puisées dans les suggestions avancées par la directrice générale d'Algérie-Poste, Mme Ghania Houadria, en poste en 2007, qui avait proposé à la Banque d'Algérie de recourir aux transferts de fonds des agences postales disposant d'excédents de liquidités vers celles qui souffrent d'un manque de fonds.
Pour mener à bien cette opération, Algérie-Poste avait proposé alors de mettre à la disposition de la Banque centrale ses véhicules sécurisés spécialisés dans le convoi de fonds. Pourtant les assurances ministérielles sont battues en brèche par de nombreux bureaux d'Algérie-Poste dans différentes wilayas du pays au courant de cette année. Des problèmes de liquidités qui sont apparus en dehors des périodes dites de pointe. Les guichets des postes sont littéralement pris d'assaut à chaque fin de mois et il n'est pas rare qu'un client d'Algérie-Poste ne touche pas son salaire, faute de liquidités suffisamment disponibles.
Rappelons que le problème s'est posé avec acuité en 2007 lorsque plusieurs bureaux d'Algérie-Poste, à travers le pays, ont rencontré des difficultés en raison de la pénurie de liquidités, une situation qui avait fait réagir à l'époque la première responsable d'AP, Ghania Houadria. Des explications qui avaient écorné l'image de l'institution présidée par Laksaci puisque, selon Mme Houadria, sur les 48 wilayas, il y a entre 7 et 10 wilayas dont les besoins en liquidités par leurs agences postales sont très insuffisamment satisfaites par la Banque d'Algérie. Elle défendra Algérie-Poste en rappelant qu'elle n'est pas une banque et qu'elle ne dispose donc pas, à ce titre, de fonds suffisants à verser auprès de la Banque d'Algérie. Du côté des chiffres, l'on saura que les besoins de liquidités exprimés par Algérie-Poste auprès de la Banque d'Algérie oscillent entre 20 et 24 milliards de DA par semaine, soit entre 100 et 500 millions de DA par wilaya, hebdomadairement, avec une demande de 1 milliard de DA/semaine pour la wilaya d'Alger.
Gageons que l'on n'assistera plus à ces longues chaînes humaines interminables débordant jusqu'en dehors des bureaux de poste d'usagers frustrés de ne pouvoir toucher leur argent.
Le yen et le dollar Vs L'euro
TOKYO — Le dollar et le yen continuaient à reculer face à l'euro lundi sur le marché des changes, victimes d'un élan d'optimisme des marchés qui tablent sur une prochaine reprise économique aux Etats-Unis et dans la zone euro, ce qui favorise les devises jugées risquées, selon des courtiers.
L'euro affichait 1,4349 dollar contre 1,4328 et 135,86 yen contre 135,21 vendredi soir à New york, tandis que le yen reculait aussi face au dollar à 94,67 yen pour un dollar contre 94,35.
La bonne humeur des marchés est largement due aux propos très positifs du patron de la Fed Ben Bernanke.
"Les commentaires optimistes de la Fed, et aussi l'annonce vendredi aux Etats-Unis d'une quatrième hausse mensuelle consécutive des ventes de logements anciens en juillet, de 7,2% par rapport à juin, bien plus qu'attendu par les analystes, a rassuré les marchés des changes, a commenté Masanobu Ishikawa, de Tokyo Forex & Ueda Harlow, à Dow Jones Newswires.
Vendredi, dans un discours très attendu, le président Fed Ben Bernanke a dit que l'économie américaine avait "évité le pire" et semblait se stabiliser, avec de "bonnes" perspectives de reprise à court terme. Autre bonne nouvelle, le PMI en zone euro pour août paru vendredi, qui a affiché un plus haut depuis 15 mois et atteint la barre des 50 points, contre 47 en juillet.
Le yen, considéré comme une valeur refuge pendant la crise, a été survendu par des investisseurs qui reprennent goût au risque.
Les marchés tablent aussi de nouveau sur des chiffres économiques plus positifs cette semaine, alors que les Bourses mondiales continuent leur envolée. Lundi matin, la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 3,35%.
A 06H00 GMT, la monnaie britannique baissait toujours face à l'euro à 86,84 pence pour un euro, et remontait légèrement face au billet vert à 1,6504 dollar.
La monnaie helvétique reculait légèrement face à l'euro à 1,5187 franc suisse pour un euro, et aussi face au dollar à 1,0596 franc suisse pour un dollar.
Cours de lundi Cours de vendredi
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06H00 GMT 21H00 GMT
EUR/USD 1,4333 1,4328
EUR/JPY 136,00 135,21
EUR/CHF 1,5187 1,5159
EUR/GBP 0,8684 0,8681
USD/JPY 94,88 94,35
USD/CHF 1,0596 1,0575
GBP/USD 1,6505 1,6501
dimanche 23 août 2009
La crise mondiale 2009
C’est avec des mots choisis que les temps prochains nous sont contés. « USA : le patron de la banque centrale mise sur une reprise à court terme » titrait hier encore une dépêche d’agence, à propos de la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole (Wyoming) ; mais seule la lecture de celle-ci nous apprenait toutes les réserves que Ben Bernanke mettait à la réalisation de cette perspective, ainsi que la modestie de la reprise pour laquelle il formulait ses vœux. Au fil de la lecture des titres de la presse internationale, il est flagrant de constater combien de nombreux journalistes, ces temps-ci, aimeraient bien pouvoir annoncer de bonnes nouvelles. A leur décharge, ces titres de leurs papiers ne sont généralement pas rédigés par eux-mêmes, mais par les secrétariats de rédaction, ou les desks pour les agences.
Au-delà des phrases alambiquées qui sont employées par les « décideurs » pour annoncer la suite des événements, que les médias reproduisent, effets de leurs recherches soutenues de la formule qui pourra signifier que cela repart, alors que ce n’est pas encore le cas, un fait est considéré comme assuré et ne fait l’objet d’aucun débat : l’économie devrait redémarrer, mais le chômage va encore progresser. Ne cherchez pas dans leurs propos une explication à ce phénomène singulier, vous n’en trouverez pas ! Tout au plus vous sera-t-il explicité qu’il y a un temps de latence (du à l’écoulement des stocks, nous disent-ils), que c’est normal et c’est comme cela, et puis que cela ira mieux ensuite. Nul part la croissance qui nous est promise est analysée. D’où proviendra-t-elle donc ? Mystère, son moteur n’est pas décrit, le secteur d’activité qui en sera responsable pas cerné. Les plus explicites des commentateurs procèdent par élimination et, après avoir en premier lieu tous biffé d’un trait la relance par la consommation, en arrivent à la même conclusion : ce sont des exportations que viendra la délivrance, sans hélas préciser quels seront les pays importateurs ! Dans un premier temps, la Chine avait été chargée de cette lourde mission, mais l’accumulation de ses propres problèmes a fait réfléchir. On en est à l’Amérique Latine, excusez-nous du peu ! En réalité, la seule croissance que l’on connaît est celle des services financiers, et l’on s’attend – des hausses notables étant déjà constatées dans le secteur des « commodities » (matières premières, dont les énergétiques et les alimentaires), alors que l’économie est en pleine récession – à une nouvelle flambée des prix. Une relation de cause à effet serait-elle envisageable entre les deux ?
Le discours sur le chômage fait donc l’objet d’une unanimité pas vraiment rassurante, mais le mot qui fâche n’est pas encore prononcé. Il n’est pas encore explicité que celui-ci va inévitablement être structurel pour partie, une manière de dire permanent ou, tout du moins, très difficile à résorber. Car ce n’est pas la « prime à la casse », dont le gouvernement américain vient d’ailleurs d’annoncer la fin, qui va régler durablement les problèmes (également structurels) de l’industrie automobile, par exemple. Et, d’une manière générale, rien ne va venir efficacement contrarier l’essor industriel des pays « émergents », ainsi que ses conséquences sociales dans les pays « développés », si la reprise est au rendez-vous, même faiblement. Par ailleurs, les économistes reconnaissent que les ménages vont continuer d’avoir des « difficultés d’accès » au crédit (une expression anodine qui signifie insolvabilité accrue des uns et durcissement des conditions de prêt des autres), ils disent craindre que les particuliers, par précaution, vont consacrer d’avantage leur revenu à l’épargne qu’à la consommation. Dans ce panorama peu engageant, le haut niveau persistant du chômage ainsi que la faiblesse de la consommation sont déplorés par des commentateurs navrés, mais il n’est pas encore parlé de la poursuite de la montée des « nouveaux pauvres ». Cela va venir, car on va vite reparler de la fracture sociale.
Le cas de la Chine, bien qu’irrésistible troisième puissance économique mondiale, surprendra peut-être. La situation de l’emploi y est déjà qualifiée par les autorités compétentes comme étant « très sérieuse », les statistiques officielles n’en offrant pourtant qu’un mauvais reflet. Dans des pays plus similaires aux nôtres, l’actualité regorge déjà de situations semblables. Au Japon, où les chômeurs deviennent des sans abris en nombre de plus en plus grand, en dégringolant sur la pente de la précarité. Le Parti Démocrate du Japon (DPJ), qui pourrait l’emporter aux prochaines élections, s’y est engagé à augmenter de 16.800 milliards de yens par an (125 milliards d’euros) les aides pour les familles, les chômeurs et les retraités, ce qui en dit long de sa vision de l’avenir économique du pays. « Le défi est de parvenir à construire un système social permettant à ceux qui ont un revenu instable de vivre grâce aux aides publiques », estime Jiro Yamaguchi, professeur à l’université de Hokkaido. Ainsi qu’à le financer, dans un pays où l’Etat est endetté plus qu’aucun autre pays développé, ce qui impliquera d’augmenter les impôts.
Une autre image impressionnante de la pauvreté et des difficultés grandissantes d’y faire face est donnée aux Etats-Unis, dans ce qui était le riche Etat de la Californie, où les prisons sont surpeuplées en raison de la sévérité avec laquelle sont réprimés des petits délits liés à la pauvreté. Arnold Schwarzenegger, le gouverneur, vient de déclarer que le système carcéral californien « s’effondre sous son propre poids », 150.000 personnes sont incarcérés, la population totale étant d’environ 37 millions d’habitants, chaque prisonnier coûtant 50.000 dollars par an, ce qui n’est plus dans les moyens de l’Etat…
En Espagne, pays européen où la récession est particulièrement profonde et la crise économique et sociale intense, mais qui était jusqu’alors peu endetté, le gouvernement a encore les moyens de multiplier les plans de relance. Axe principal, les grands travaux, qui vont bénéficier d’un nouveau plan de 6 milliards d’euros d’ici fin décembre. Principalement dans le réseau ferroviaire, après que le secteur de la construction ait déjà été secouru. Mais ce type de programme, aussi important soit-il, n’a qu’un temps (comme les primes à la casse). Il permet de gagner du temps, mais n’est qu’un substitut à une relance économique durable.
Dans l’immédiat, la question est donc, faute de mieux, de décider de nouvelles mesures publiques de relance, afin d’éviter que la crise sociale ne s’amplifie. En Italie, Emma Marcegaglia, la présidente de la Confindustria (l’organisation patronale italienne), vient de déclarer que la sortie de la crise sera « longue et difficile ». S’adressant au gouvernement, elle a poursuivi : « Il y a encore beaucoup de choses à faire, comme refinancer les aides sociales pour ceux qui perdent leur emploi, baisser les impôts et les cotisations sur les salaires dans les entreprises afin de donner plus d’argent aux salariés et plus d’efficience aux entreprises (…) Le pire est passé et le pays recommencera lentement à se redresser, mais il faudra des années pour revenir aux niveaux de production d’avant la crise ».
Retournons à Jackson Hole, dans le Wyoming, où la Federal Reserve de Kansas City a l’habitude de convier tous les ans les gouverneurs des banques centrales du monde entier. Le discours sur le thème « réflexions sur un an de crise » prononcé devant ses pairs par Ben Bernanke, président de la Fed, était annoncé et attendu. « Nous ayons évité le pire, de gros défis nous attendent encore » a-t-il d’abord dit une fois de plus, en explicitant ceux-ci cette fois-ci : « des tensions persistent sur de nombreux marchés financiers mondiaux, des pertes supplémentaires menacent des institutions financières, et de nombreux ménages et entreprises continuent d’éprouver des difficultés considérables à avoir accès au crédit ». Reconnaissant « un coût humain et économique énorme », il a à nouveau estimé que « la reprise économique devrait être relativement lente au début, le taux de chômage ne devant baisser que peu à peu de ses points hauts » (qui ne seront atteints qu’en 2010).
Les articles ont fleuri, en ouverture de la conférence, sur le thème : les banquiers centraux vont pouvoir souffler un peu dans une ambiance « casual », la première fois depuis deux ans, et profiter du splendide paysage offert par cette station rustique de montagne pourvue d’un centre de conférence. La liste des participants n’était pas secrète, et l’on a su que tout le gratin ou presque était là. Plus de discrétion a été de mise sur les échanges qui y ont eu lieu, hélas. On n’est pas banquier central pour rien ! Ce qui amène à se poser la vraie question suivante : serait-ce parce que l’on ne connaît pas leurs propos que l’on devrait en déduire qu’ils se sont dit des choses décisives ? Ou bien, la rencontre a-t-elle donné lieu à autre chose qu’à un exercice d’autosatisfaction, sur le thème « heureusement, nous étions là ! » ?
On peut tout de même remarquer que Mervyn King, le gouverneur de la banque centrale britannique, brillait par son absence et s’interroger à ce propos. La banque s’est en effet dernièrement singularisée en augmentant la mise de son programme d’achat d’actifs toxiques (passant celui-ci de 50 à 175 milliards de livres), alors que la publication des minutes de son Comité de politique monétaire a révélé que le gouverneur et deux de ses collègues auraient voulu aller au-delà, devant l’étendue de problèmes désormais inventoriés, et que leurs collègues majoritaires s’y étaient opposés. De peur d’effrayer les marchés, dit-on. C’est sur cette question que Andrew Balls, l’un des dirigeant du fonds d’investissement américain PIMCO, s’est exprimé sans fards dans les colonnes du Times britannique. Voici son commentaire à ce propos : « … le risque de faire trop peu est beaucoup plus élevé que le risque de faire trop. En outre, le manque de stimulus peut provoquer une perte de confiance dans la capacité des décideurs à soutenir le rétablissement… » (alors que le syndrome japonais est présent dans tous les esprits).
La grande prudence avec laquelle les banques centrales traitent de la poursuite de leurs mesures « non conventionnelles », à l’exception des Britanniques qui semblent ne pas avoir le choix, est significative des contradictions dans lesquelles elles sont placées. S’engager plus avant dans ce domaine serait nécessaire, mais le prix d’une telle décision risquerait fort d’être lourd à payer pour les gouvernements, en termes de réaction des marchés sur les taux obligataires et les cours de leurs devises. Tout donne donc l’impression que si les banquiers centraux sont si peu prolixes, c’est qu’ils n’ont pu grand chose de possible à annoncer.
Il est toutefois possible de relever les déclarations de Jean-Claude Trichet, président de la BCE, qui cultive la prudence désormais : « Je ne suis pas très à l’aise lorsque je constate que, parce que nous avons quelques ‘pousses vertes’ ici et là, nous disons immédiatement : ‘bien, nous sommes proches d’être revenus à la normale’ ».
l’Etat ?
A l’origine de la banque, il y avait des types qui proposaient de prêter de l’argent en échange d’un bien d’une valeur convenue, et lorsque l’emprunteur avait remboursé (avec un intérêt), le prêteur rendait la marchandise déposé en caution.
Ensuite, les banquiers ont proposé aux individus d’épargner, c’est à dire de déposer leurs sous en un lieu sûr et leur rapportant un intérêt. Partant du principe que tous n’iraient pas rechercher leurs sous en même temps, le banquier pouvait ainsi se permettre de faire crédit à des nécessiteux, à un taux d’intérêt supérieur à celui de l’épargnant, la commission allant dans la poche du banquier.
De ce principe découlent toutes les autres formes de prêts assurés par les banques : les banques peuvent désormais prêter à d’autres banques, et même à des banques étrangères. L’État peut emprunter à la banque, et aussi (en quelque sorte) à lui-même, par le biais « d’emprunts d’État » contractés auprès de la population.
Peu à peu, les banques privées furent en mesure de posséder un État, tellement les besoins de ce dernier (essentiellement guerriers) devenaient importants. Car la banque agit avec un État comme avec un individu : quand la banque lui prête de l’argent pour acheter une maison et qu’il ne peut pas rembourser, alors la maison appartient à la banque.
Pour remédier à ce danger, et aussi permettre à une banque de pouvoir prêter en plus grande quantité, furent créées peu à peu de grandes banques centrales d’Etat, dont le contrôle étatique permettait la plus grande confiance aux différents acteurs. Les banques privées peuvent à la fois lui prêter et lui emprunter sans grand risque, car les liquidités sont en quelque sorte garanties au dernier degré par les citoyens (hausse des impôts, emprunt d’Etat ou planche à billets) qui payeront la facture.en dernier lieu.
En autorisant le crédit à outrance, les banques privées ont de leur côté réussi à engranger des dividendes faramineux, mais ont déstabilisé les marchés, qui n’avaient plus rien à voir avec la réalité. A la première chute d’une banque qui ne parvenait plus à se faire rembourser, les épargnants ont pris peur et commencèrent à retirer leur épargne. Pour ne pas que tout s’effondre, les gouvernements ont eu intérêt à paniquer les populations pour permettre le renflouement des banques privées, et ainsi reculer l’échéance de la catastrophe inévitable.
Mais les banques privées ne prêtent que peu car la crise est profonde. L’État qui, Lui, a prêté aux banques hypothéquant leur pouvoir sur les épargnants, espèrent que les banques ne réussiront pas à rembourser, car elles pourraient ainsi terminer dans le giron de l’État. L’État, lui, garantit aux banques ce que les citoyens hypothèquent à l’État, c’est à dire leur force de travail...et peut-être même celle de leurs enfants.
Mais au bout du compte, lorsque l’on constate les prévisions du FMI sur le taux d’endettement de la France pour 2014, on s’aperçoit qu’il dépasse les 100%. Cela signifie-t-il que « quelqu’un » possède l’Etat français, puisque la totalité de sa valeur est empruntée, et peut ne pas être remboursée ?
Que peut-il se passer si le prêteur réclame le remboursement ? la guerre si le prêteur est un autre État, mais si c’est un « privé » ?
Ce privé, quand bien même il y a des banques, c’est toujours à l’arrivée le citoyen, celui-là même qui épargne, consomme, emprunte et se vend. Et la réalité, c’est que l’État n’est pas propriétaire de lui-même, pas plus que les banques ne possèdent les États. Ce sont les citoyens qui sont propriétaires des États, et il faudrait qu’ils finissent par réclamer leur dûla banque centrale africaine
APA-Kinshasa (RD Congo) Les gouverneurs des banques centrales africaines ont, à l’issue de leur réunion vendredi à Kinshasa, souligné la « nécessité de la convergence macroéconomique et l’approche sous-régionale dans la poursuite de l’intégration monétaire ».
Selon le communiqué final publié à l’issue de leur réunion, les gouverneurs ont également encouragé les Etats à poursuivre les réformes visant à consolider leurs économies respectives par l’adoption de mesures appropriées destinées à atténuer les effets de la crise économique mondiale de manière à préserver les acquis obtenus antérieurement.
Ils ont noté les évolutions positives intervenues dans le processus de mise en place de la stratégie conjointe Commission de l’Union africaine-ABCA (Association des banques centrales africaines) visant la création de la Banque centrale africaine (BCA) et appelé à la poursuite du renforcement de la coopération entre les deux institutions.
Les gouverneurs ont désigné M. Jean-Claude Masangu, gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) pour assurer la présidence de l’ABCA pour l’exercice 2009-2010, en remplacement de M. François Kanimba, gouverneur du Rwanda.
Ils ont également procédé à l’élection du nouveau bureau de l’ABCA pour le même exercice composé en plus du gouverneur de la Banque centrale du Congo (Président), du gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest « BCEAO » (Vice-président), gouverneur de la Central Bank of Nigeria (Président du comité sous-régional d’Afrique de l’Ouest), gouverneur de la Central Bank of Egypt (Président du comité sous-régional d’Afrique du Nord), gouverneur de la Reserve Bank of Malawi (Président du comité sous-régional d’Afrique australe), gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale « BEAC » (Président du comité sous-régional de l’Afrique centrale) et le gouverneur de la Central Bank of Kenya (Président du comité sous-régional d’Afrique de l’Est.
Trente-trois banques centrales membres ont participé à cette 33ème réunion ordinaire du Conseil des gouverneurs des banques centrales africaines à laquelle ont également participé la Commission de l’Union africaine et plusieurs autres institutions sous-régionales, continentales et internationales.
La 33ème réunion avait été précédée jeudi par un symposium sur « la formulation de la politique monétaire : pertinence du ciblage de l’inflation ».
Les bonus des traders
Avec l'amélioration des perspectives économiques et les bons résultats des banques, publiés pour le deuxième trimestre, le scandale des bonus des traders reprend de plus belle. Accusés, parfois à tort, d'être à l'origine de la crise économique à cause de la spéculation qu'ils font sur les marchés, les traders sont devenus les bêtes noires de la finance à tel point que le G20 de Londres a évoqué leur sort. Dans tous les pays occidentaux, des législations sont à l'étude pour limiter les bonus des traders qui sont, à juste titre, parfois difficile à assumer par les banques vis à vis d'une opinion publique qui connait le chômage et les déboires de la crise.
C'est justement à cette situation qu'a à faire la banque Citigroup qui, rappelons le, a été sauvée de la faillite par le gouvernement américain à l'automne. En effet, la presse s'est faite l'écho cette semaine de la rénumération que devrait toucher l'un des employés les plus productifs du groupe. Elle se monte à 98 millions de dollars et devrait échoire à Andrew Hall, le dirigeant d'une filiale de négoce de Citigroup spécialisée dans l'énergie. Les autorités américaines ne se sont pas encore exprimées sur ce fait divers mais, connaissant la position prise depuis le début de la crise par le président Obama, il ne devrait pas tarder à réagir. Il est probable que les experts juridiques du gouvernement américain soient actuellement à l'oeuvre pour empêcher le versement de cette somme qui va mettre dans une position particulièrement inconfortable les responsables de Citigroup.
Cependant, même si les critiques peuvent être parfois justifiés sachant qu'il est inapproprié voire indécent d'exposer à la vue de gens ayant perdu leur emploi ou s'efforçant de survivre avec un salaire minimum de telles rémunérations, il convient de souligner qu'elles sont simplement le fruit d'une relation contratuelle. Le système des bonus est apparu à la fin des années 80 dans les grandes banques anglo-saxonnes avant de gagner la France.
Au delà de cas individuels qui peuvent scandaliser, le système des bonus est en fait un peu plus complexe. Généralement, les bonus ne sont pas calculés en fonction d'un résultat individuel uniquement puisque l'appréciation des résultats de l'équipe dans son ensemble entre en compte. De plus, ces bonus ne sont pas distribués uniquement aux traders mais aussi aux chefs d'équipe et de salles de marché. Les bonus touchés par les traders réprésentent un confortable coussin pour ces derniers puisqu'ils peuvent parfois être trois à cinq fois supérieur au salaire fixe. Evidemment, à côté de profils exceptionnels qui touchent des millions, la majorité touche des sommes plus raisonnables. Une grande disparité existent entre les traders, même si la presse ne se fait l'écho que de ces quelques profils atypiques qui font gronder le mécontentement dans la population.
Alors, convient-il d'éradiquer cette « course à l'échalote », pour reprendre l'expression de Christine Lagarde suite à la provision d'environ un milliard d'euros de bonus par BNP Paribas pour ses traders? En soi, il paraît indécent qu'une poignée d'individus, qui a incontestablement une responsabilité, mais moindre toutefois qu'on essaie de le faire croire, dans la crise, continue de s'enrichir. Cependant, légalement, l'Etat est incapable d'intervenir, à part en jouant d'artifices juridiques. Un contrat peut être difficilement rompu en règle générale. Souhaiter légiférer sur les bonus des traders, alors que la population réclame des têtes, n'est pas une bonne idée puisqu'il n'est pas du rôle de l'Etat d'encadrer les rémunérations, celles-ci devant faire l'objet d'un accord seulement entre l'employeur et l'employé. Alors que faire? Ce sont aux banques d'intervenir, soit en essayant de renégocier les contrats existants, ce qui devrait s'avérer presque impossible, soit en limitant à l'avenir les bonus éventuellement versés aux traders.