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vendredi 28 août 2009

la défense des banques

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La Banque centrale européenne (BCE) et la Banque de France sont du même avis : le nombre de crédits et notamment celui des crédits immobiliers distribués par les établissements prêteurs s'est encore un peu plus tari au cours du mois de juillet 2009. La responsabilité apparaît évidente pour un grand nombre d'observateurs et pourtant, le courtier Cafpi n'hésite pas à repousser la faute sur le dos des particuliers.

La BCE relevait hier une distribution du crédit aux ménages en net fléchissement dans la zone euro (+0,6% de croissance annuelle enregistrée au mois de juillet dernier). La Banque de France dressait hier après midi un constat similaire en notant « la décélération [en rythme annuel] des crédits à l'habitat (4,2 %, après 5,0 %) et des crédits de trésorerie (0,7 %, après 0,9 %) ».

Les banques françaises venant tout juste de faire leur mea-culpa auprès du Président de la République (ne pouvant tenir l'engagement pris de développer l'octroi du crédit de 3% sur l'ensemble de l'année 2009), ces publications devraient donc apparaître comme autant de preuves d'une certaine impuissance (d'aucuns parleront de mauvaise volonté) face à la crise actuelle. Le courtier Cafpi fait pourtant entendre sa voix pour tordre le coup à ce qu'il considère comme une idée reçue des plus néfastes : les banques ne prêteraient plus.

Pour ce spécialiste du prêt immobilier, ce ne sont pas les banques qui ont fait défaut à leur devoir mais plutôt les éventuels emprunteurs qui se sont laissés gagner, dès la fin 2008, par l'attentisme ambiant. Mieux, bon nombre de dossiers déposés par les particuliers encore attirés par un crédit immobilier ne seraient pas assez bon pour mériter l'aval des banques. Le courtier s'explique : « de la même manière que les guichets automatiques délivrent des espèces aux titulaires de compte positifs, les établissements bancaires distribuent des prêts immobiliers aux emprunteurs titulaires d'un bon dossier ».

Cafpi concède toutefois la propension des établissements bancaires à durcir leurs conditions d'octroi. Jusqu'à la fin du 2ème trimestre 2009, « La baisse de 10 % du taux de concrétisation (40 à 45 %) montre un resserrement des critères des banques en répercutions de la crise des subprimes », note le courtier avant de préciser que depuis quelques mois maintenant on peut assister à un « retour aux normes habituelles de financement des banques ».

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