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dimanche 23 août 2009

La crise mondiale 2009

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C’est avec des mots choisis que les temps prochains nous sont contés. « USA : le patron de la banque centrale mise sur une reprise à court terme » titrait hier encore une dépêche d’agence, à propos de la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole (Wyoming) ; mais seule la lecture de celle-ci nous apprenait toutes les réserves que Ben Bernanke mettait à la réalisation de cette perspective, ainsi que la modestie de la reprise pour laquelle il formulait ses vœux. Au fil de la lecture des titres de la presse internationale, il est flagrant de constater combien de nombreux journalistes, ces temps-ci, aimeraient bien pouvoir annoncer de bonnes nouvelles. A leur décharge, ces titres de leurs papiers ne sont généralement pas rédigés par eux-mêmes, mais par les secrétariats de rédaction, ou les desks pour les agences.

Au-delà des phrases alambiquées qui sont employées par les « décideurs » pour annoncer la suite des événements, que les médias reproduisent, effets de leurs recherches soutenues de la formule qui pourra signifier que cela repart, alors que ce n’est pas encore le cas, un fait est considéré comme assuré et ne fait l’objet d’aucun débat : l’économie devrait redémarrer, mais le chômage va encore progresser. Ne cherchez pas dans leurs propos une explication à ce phénomène singulier, vous n’en trouverez pas ! Tout au plus vous sera-t-il explicité qu’il y a un temps de latence (du à l’écoulement des stocks, nous disent-ils), que c’est normal et c’est comme cela, et puis que cela ira mieux ensuite. Nul part la croissance qui nous est promise est analysée. D’où proviendra-t-elle donc ? Mystère, son moteur n’est pas décrit, le secteur d’activité qui en sera responsable pas cerné. Les plus explicites des commentateurs procèdent par élimination et, après avoir en premier lieu tous biffé d’un trait la relance par la consommation, en arrivent à la même conclusion : ce sont des exportations que viendra la délivrance, sans hélas préciser quels seront les pays importateurs ! Dans un premier temps, la Chine avait été chargée de cette lourde mission, mais l’accumulation de ses propres problèmes a fait réfléchir. On en est à l’Amérique Latine, excusez-nous du peu ! En réalité, la seule croissance que l’on connaît est celle des services financiers, et l’on s’attend – des hausses notables étant déjà constatées dans le secteur des « commodities » (matières premières, dont les énergétiques et les alimentaires), alors que l’économie est en pleine récession – à une nouvelle flambée des prix. Une relation de cause à effet serait-elle envisageable entre les deux ?

Le discours sur le chômage fait donc l’objet d’une unanimité pas vraiment rassurante, mais le mot qui fâche n’est pas encore prononcé. Il n’est pas encore explicité que celui-ci va inévitablement être structurel pour partie, une manière de dire permanent ou, tout du moins, très difficile à résorber. Car ce n’est pas la « prime à la casse », dont le gouvernement américain vient d’ailleurs d’annoncer la fin, qui va régler durablement les problèmes (également structurels) de l’industrie automobile, par exemple. Et, d’une manière générale, rien ne va venir efficacement contrarier l’essor industriel des pays « émergents », ainsi que ses conséquences sociales dans les pays « développés », si la reprise est au rendez-vous, même faiblement. Par ailleurs, les économistes reconnaissent que les ménages vont continuer d’avoir des « difficultés d’accès » au crédit (une expression anodine qui signifie insolvabilité accrue des uns et durcissement des conditions de prêt des autres), ils disent craindre que les particuliers, par précaution, vont consacrer d’avantage leur revenu à l’épargne qu’à la consommation. Dans ce panorama peu engageant, le haut niveau persistant du chômage ainsi que la faiblesse de la consommation sont déplorés par des commentateurs navrés, mais il n’est pas encore parlé de la poursuite de la montée des « nouveaux pauvres ». Cela va venir, car on va vite reparler de la fracture sociale.

Le cas de la Chine, bien qu’irrésistible troisième puissance économique mondiale, surprendra peut-être. La situation de l’emploi y est déjà qualifiée par les autorités compétentes comme étant « très sérieuse », les statistiques officielles n’en offrant pourtant qu’un mauvais reflet. Dans des pays plus similaires aux nôtres, l’actualité regorge déjà de situations semblables. Au Japon, où les chômeurs deviennent des sans abris en nombre de plus en plus grand, en dégringolant sur la pente de la précarité. Le Parti Démocrate du Japon (DPJ), qui pourrait l’emporter aux prochaines élections, s’y est engagé à augmenter de 16.800 milliards de yens par an (125 milliards d’euros) les aides pour les familles, les chômeurs et les retraités, ce qui en dit long de sa vision de l’avenir économique du pays. « Le défi est de parvenir à construire un système social permettant à ceux qui ont un revenu instable de vivre grâce aux aides publiques », estime Jiro Yamaguchi, professeur à l’université de Hokkaido. Ainsi qu’à le financer, dans un pays où l’Etat est endetté plus qu’aucun autre pays développé, ce qui impliquera d’augmenter les impôts.

Une autre image impressionnante de la pauvreté et des difficultés grandissantes d’y faire face est donnée aux Etats-Unis, dans ce qui était le riche Etat de la Californie, où les prisons sont surpeuplées en raison de la sévérité avec laquelle sont réprimés des petits délits liés à la pauvreté. Arnold Schwarzenegger, le gouverneur, vient de déclarer que le système carcéral californien « s’effondre sous son propre poids », 150.000 personnes sont incarcérés, la population totale étant d’environ 37 millions d’habitants, chaque prisonnier coûtant 50.000 dollars par an, ce qui n’est plus dans les moyens de l’Etat…

En Espagne, pays européen où la récession est particulièrement profonde et la crise économique et sociale intense, mais qui était jusqu’alors peu endetté, le gouvernement a encore les moyens de multiplier les plans de relance. Axe principal, les grands travaux, qui vont bénéficier d’un nouveau plan de 6 milliards d’euros d’ici fin décembre. Principalement dans le réseau ferroviaire, après que le secteur de la construction ait déjà été secouru. Mais ce type de programme, aussi important soit-il, n’a qu’un temps (comme les primes à la casse). Il permet de gagner du temps, mais n’est qu’un substitut à une relance économique durable.

Dans l’immédiat, la question est donc, faute de mieux, de décider de nouvelles mesures publiques de relance, afin d’éviter que la crise sociale ne s’amplifie. En Italie, Emma Marcegaglia, la présidente de la Confindustria (l’organisation patronale italienne), vient de déclarer que la sortie de la crise sera « longue et difficile ». S’adressant au gouvernement, elle a poursuivi : « Il y a encore beaucoup de choses à faire, comme refinancer les aides sociales pour ceux qui perdent leur emploi, baisser les impôts et les cotisations sur les salaires dans les entreprises afin de donner plus d’argent aux salariés et plus d’efficience aux entreprises (…) Le pire est passé et le pays recommencera lentement à se redresser, mais il faudra des années pour revenir aux niveaux de production d’avant la crise ».

Retournons à Jackson Hole, dans le Wyoming, où la Federal Reserve de Kansas City a l’habitude de convier tous les ans les gouverneurs des banques centrales du monde entier. Le discours sur le thème « réflexions sur un an de crise » prononcé devant ses pairs par Ben Bernanke, président de la Fed, était annoncé et attendu. « Nous ayons évité le pire, de gros défis nous attendent encore » a-t-il d’abord dit une fois de plus, en explicitant ceux-ci cette fois-ci : « des tensions persistent sur de nombreux marchés financiers mondiaux, des pertes supplémentaires menacent des institutions financières, et de nombreux ménages et entreprises continuent d’éprouver des difficultés considérables à avoir accès au crédit ». Reconnaissant « un coût humain et économique énorme », il a à nouveau estimé que « la reprise économique devrait être relativement lente au début, le taux de chômage ne devant baisser que peu à peu de ses points hauts » (qui ne seront atteints qu’en 2010).

Les articles ont fleuri, en ouverture de la conférence, sur le thème : les banquiers centraux vont pouvoir souffler un peu dans une ambiance « casual », la première fois depuis deux ans, et profiter du splendide paysage offert par cette station rustique de montagne pourvue d’un centre de conférence. La liste des participants n’était pas secrète, et l’on a su que tout le gratin ou presque était là. Plus de discrétion a été de mise sur les échanges qui y ont eu lieu, hélas. On n’est pas banquier central pour rien ! Ce qui amène à se poser la vraie question suivante : serait-ce parce que l’on ne connaît pas leurs propos que l’on devrait en déduire qu’ils se sont dit des choses décisives ? Ou bien, la rencontre a-t-elle donné lieu à autre chose qu’à un exercice d’autosatisfaction, sur le thème « heureusement, nous étions là ! » ?

On peut tout de même remarquer que Mervyn King, le gouverneur de la banque centrale britannique, brillait par son absence et s’interroger à ce propos. La banque s’est en effet dernièrement singularisée en augmentant la mise de son programme d’achat d’actifs toxiques (passant celui-ci de 50 à 175 milliards de livres), alors que la publication des minutes de son Comité de politique monétaire a révélé que le gouverneur et deux de ses collègues auraient voulu aller au-delà, devant l’étendue de problèmes désormais inventoriés, et que leurs collègues majoritaires s’y étaient opposés. De peur d’effrayer les marchés, dit-on. C’est sur cette question que Andrew Balls, l’un des dirigeant du fonds d’investissement américain PIMCO, s’est exprimé sans fards dans les colonnes du Times britannique. Voici son commentaire à ce propos : « … le risque de faire trop peu est beaucoup plus élevé que le risque de faire trop. En outre, le manque de stimulus peut provoquer une perte de confiance dans la capacité des décideurs à soutenir le rétablissement… » (alors que le syndrome japonais est présent dans tous les esprits).

La grande prudence avec laquelle les banques centrales traitent de la poursuite de leurs mesures « non conventionnelles », à l’exception des Britanniques qui semblent ne pas avoir le choix, est significative des contradictions dans lesquelles elles sont placées. S’engager plus avant dans ce domaine serait nécessaire, mais le prix d’une telle décision risquerait fort d’être lourd à payer pour les gouvernements, en termes de réaction des marchés sur les taux obligataires et les cours de leurs devises. Tout donne donc l’impression que si les banquiers centraux sont si peu prolixes, c’est qu’ils n’ont pu grand chose de possible à annoncer.

Il est toutefois possible de relever les déclarations de Jean-Claude Trichet, président de la BCE, qui cultive la prudence désormais : « Je ne suis pas très à l’aise lorsque je constate que, parce que nous avons quelques ‘pousses vertes’ ici et là, nous disons immédiatement : ‘bien, nous sommes proches d’être revenus à la normale’ ».

l’Etat ?

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A l’origine de la banque, il y avait des types qui proposaient de prêter de l’argent en échange d’un bien d’une valeur convenue, et lorsque l’emprunteur avait remboursé (avec un intérêt), le prêteur rendait la marchandise déposé en caution.

Ensuite, les banquiers ont proposé aux individus d’épargner, c’est à dire de déposer leurs sous en un lieu sûr et leur rapportant un intérêt. Partant du principe que tous n’iraient pas rechercher leurs sous en même temps, le banquier pouvait ainsi se permettre de faire crédit à des nécessiteux, à un taux d’intérêt supérieur à celui de l’épargnant, la commission allant dans la poche du banquier.

De ce principe découlent toutes les autres formes de prêts assurés par les banques : les banques peuvent désormais prêter à d’autres banques, et même à des banques étrangères. L’État peut emprunter à la banque, et aussi (en quelque sorte) à lui-même, par le biais « d’emprunts d’État » contractés auprès de la population.

Peu à peu, les banques privées furent en mesure de posséder un État, tellement les besoins de ce dernier (essentiellement guerriers) devenaient importants. Car la banque agit avec un État comme avec un individu : quand la banque lui prête de l’argent pour acheter une maison et qu’il ne peut pas rembourser, alors la maison appartient à la banque.
Pour remédier à ce danger, et aussi permettre à une banque de pouvoir prêter en plus grande quantité, furent créées peu à peu de grandes banques centrales d’Etat, dont le contrôle étatique permettait la plus grande confiance aux différents acteurs. Les banques privées peuvent à la fois lui prêter et lui emprunter sans grand risque, car les liquidités sont en quelque sorte garanties au dernier degré par les citoyens (hausse des impôts, emprunt d’Etat ou planche à billets) qui payeront la facture.en dernier lieu.

En autorisant le crédit à outrance, les banques privées ont de leur côté réussi à engranger des dividendes faramineux, mais ont déstabilisé les marchés, qui n’avaient plus rien à voir avec la réalité. A la première chute d’une banque qui ne parvenait plus à se faire rembourser, les épargnants ont pris peur et commencèrent à retirer leur épargne. Pour ne pas que tout s’effondre, les gouvernements ont eu intérêt à paniquer les populations pour permettre le renflouement des banques privées, et ainsi reculer l’échéance de la catastrophe inévitable.

Mais les banques privées ne prêtent que peu car la crise est profonde. L’État qui, Lui, a prêté aux banques hypothéquant leur pouvoir sur les épargnants, espèrent que les banques ne réussiront pas à rembourser, car elles pourraient ainsi terminer dans le giron de l’État. L’État, lui, garantit aux banques ce que les citoyens hypothèquent à l’État, c’est à dire leur force de travail...et peut-être même celle de leurs enfants.

Mais au bout du compte, lorsque l’on constate les prévisions du FMI sur le taux d’endettement de la France pour 2014, on s’aperçoit qu’il dépasse les 100%. Cela signifie-t-il que « quelqu’un » possède l’Etat français, puisque la totalité de sa valeur est empruntée, et peut ne pas être remboursée ?

Que peut-il se passer si le prêteur réclame le remboursement ? la guerre si le prêteur est un autre État, mais si c’est un « privé » ?

Ce privé, quand bien même il y a des banques, c’est toujours à l’arrivée le citoyen, celui-là même qui épargne, consomme, emprunte et se vend. Et la réalité, c’est que l’État n’est pas propriétaire de lui-même, pas plus que les banques ne possèdent les États. Ce sont les citoyens qui sont propriétaires des États, et il faudrait qu’ils finissent par réclamer leur dû

la banque centrale africaine

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APA-Kinshasa (RD Congo) Les gouverneurs des banques centrales africaines ont, à l’issue de leur réunion vendredi à Kinshasa, souligné la « nécessité de la convergence macroéconomique et l’approche sous-régionale dans la poursuite de l’intégration monétaire ».


Selon le communiqué final publié à l’issue de leur réunion, les gouverneurs ont également encouragé les Etats à poursuivre les réformes visant à consolider leurs économies respectives par l’adoption de mesures appropriées destinées à atténuer les effets de la crise économique mondiale de manière à préserver les acquis obtenus antérieurement.

Ils ont noté les évolutions positives intervenues dans le processus de mise en place de la stratégie conjointe Commission de l’Union africaine-ABCA (Association des banques centrales africaines) visant la création de la Banque centrale africaine (BCA) et appelé à la poursuite du renforcement de la coopération entre les deux institutions.

Les gouverneurs ont désigné M. Jean-Claude Masangu, gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) pour assurer la présidence de l’ABCA pour l’exercice 2009-2010, en remplacement de M. François Kanimba, gouverneur du Rwanda.

Ils ont également procédé à l’élection du nouveau bureau de l’ABCA pour le même exercice composé en plus du gouverneur de la Banque centrale du Congo (Président), du gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest « BCEAO » (Vice-président), gouverneur de la Central Bank of Nigeria (Président du comité sous-régional d’Afrique de l’Ouest), gouverneur de la Central Bank of Egypt (Président du comité sous-régional d’Afrique du Nord), gouverneur de la Reserve Bank of Malawi (Président du comité sous-régional d’Afrique australe), gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale « BEAC » (Président du comité sous-régional de l’Afrique centrale) et le gouverneur de la Central Bank of Kenya (Président du comité sous-régional d’Afrique de l’Est.

Trente-trois banques centrales membres ont participé à cette 33ème réunion ordinaire du Conseil des gouverneurs des banques centrales africaines à laquelle ont également participé la Commission de l’Union africaine et plusieurs autres institutions sous-régionales, continentales et internationales.

La 33ème réunion avait été précédée jeudi par un symposium sur « la formulation de la politique monétaire : pertinence du ciblage de l’inflation ».

Les bonus des traders

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Avec l'amélioration des perspectives économiques et les bons résultats des banques, publiés pour le deuxième trimestre, le scandale des bonus des traders reprend de plus belle. Accusés, parfois à tort, d'être à l'origine de la crise économique à cause de la spéculation qu'ils font sur les marchés, les traders sont devenus les bêtes noires de la finance à tel point que le G20 de Londres a évoqué leur sort. Dans tous les pays occidentaux, des législations sont à l'étude pour limiter les bonus des traders qui sont, à juste titre, parfois difficile à assumer par les banques vis à vis d'une opinion publique qui connait le chômage et les déboires de la crise.

C'est justement à cette situation qu'a à faire la banque Citigroup qui, rappelons le, a été sauvée de la faillite par le gouvernement américain à l'automne. En effet, la presse s'est faite l'écho cette semaine de la rénumération que devrait toucher l'un des employés les plus productifs du groupe. Elle se monte à 98 millions de dollars et devrait échoire à Andrew Hall, le dirigeant d'une filiale de négoce de Citigroup spécialisée dans l'énergie. Les autorités américaines ne se sont pas encore exprimées sur ce fait divers mais, connaissant la position prise depuis le début de la crise par le président Obama, il ne devrait pas tarder à réagir. Il est probable que les experts juridiques du gouvernement américain soient actuellement à l'oeuvre pour empêcher le versement de cette somme qui va mettre dans une position particulièrement inconfortable les responsables de Citigroup.

Cependant, même si les critiques peuvent être parfois justifiés sachant qu'il est inapproprié voire indécent d'exposer à la vue de gens ayant perdu leur emploi ou s'efforçant de survivre avec un salaire minimum de telles rémunérations, il convient de souligner qu'elles sont simplement le fruit d'une relation contratuelle. Le système des bonus est apparu à la fin des années 80 dans les grandes banques anglo-saxonnes avant de gagner la France.

Au delà de cas individuels qui peuvent scandaliser, le système des bonus est en fait un peu plus complexe. Généralement, les bonus ne sont pas calculés en fonction d'un résultat individuel uniquement puisque l'appréciation des résultats de l'équipe dans son ensemble entre en compte. De plus, ces bonus ne sont pas distribués uniquement aux traders mais aussi aux chefs d'équipe et de salles de marché. Les bonus touchés par les traders réprésentent un confortable coussin pour ces derniers puisqu'ils peuvent parfois être trois à cinq fois supérieur au salaire fixe. Evidemment, à côté de profils exceptionnels qui touchent des millions, la majorité touche des sommes plus raisonnables. Une grande disparité existent entre les traders, même si la presse ne se fait l'écho que de ces quelques profils atypiques qui font gronder le mécontentement dans la population.

Alors, convient-il d'éradiquer cette « course à l'échalote », pour reprendre l'expression de Christine Lagarde suite à la provision d'environ un milliard d'euros de bonus par BNP Paribas pour ses traders? En soi, il paraît indécent qu'une poignée d'individus, qui a incontestablement une responsabilité, mais moindre toutefois qu'on essaie de le faire croire, dans la crise, continue de s'enrichir. Cependant, légalement, l'Etat est incapable d'intervenir, à part en jouant d'artifices juridiques. Un contrat peut être difficilement rompu en règle générale. Souhaiter légiférer sur les bonus des traders, alors que la population réclame des têtes, n'est pas une bonne idée puisqu'il n'est pas du rôle de l'Etat d'encadrer les rémunérations, celles-ci devant faire l'objet d'un accord seulement entre l'employeur et l'employé. Alors que faire? Ce sont aux banques d'intervenir, soit en essayant de renégocier les contrats existants, ce qui devrait s'avérer presque impossible, soit en limitant à l'avenir les bonus éventuellement versés aux traders.

conseille toujours de vendre

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- Suite à la publication par l'opérateur américain Brocade de résultats mitigés pour son troisième trimestre clos le 1er août, marqués par un chiffre d'affaires inférieur aux attentes, mais un bénéfice par action meilleur que prévu, RBS a fait le point vendredi sur le secteur des télécoms en Europe.

Le broker note la prudence affichée par Brocade sur ses perspectives, le groupe tablant sur un affaiblissement de la demande au quatrième trimestre dans des proportions dépassant le traditionnel effet de saisonnalité.

RBS estime que les commentaires de Brocade sont conformes avec la vision prudente donnée récemment pas son compatriote Cisco Systems. Le broker voit cette faiblesse persistante dans les dépenses réseaux comme un signal négatif pour les groupes européens du secteur.

Il réitère dans ces conditions ses recommandations sur Nokia (« Achat »), Ericsson (« Conserver ») et Alcatel-Lucent (« Vendre », objectif de cours de 1 euro).