Day Trading Mastery Course Information

samedi 22 août 2009

les craintes asiatiques

WwW.coursforex.blogspot.com

Cette semaine, ce sont les craintes suscitées sur les marchés asiatiques qui ont marqué les esprits. Les Bourses de Shanghai et de Hong Kong ont évolué en dents de scie ces derniers jours, sous le regard inquiet de la bourse de Tokyo. C’est la possibilité d’une bulle spéculative sur les actifs chinois qui a fait évoluer les marchés en Asie, notamment le Nikkei. Mais les oscillations ont plutôt épargné les indices en Europe et aux Etats-Unis, même si la chute de mercredi s’est fait sentir lors de l’ouverture des Bourses occidentales. Néanmoins, les doutes sur les marchés d’Asie rappellent la remise en cause faite par certains de la réalité de la reprise économique en Chine et dans le reste du monde.

Lundi, les marchés ne se remettaient pas de l’indice de confiance des consommateurs américains publié par l’University of Michigan. Alors que la consommation semble être la variable déterminante pour la sortie de crise, le chiffre a eu un impact conséquent sur les places boursières. Il a ainsi déclenché des prises de bénéfices qui se sont poursuivies jusqu’au lundi. L’excellent solde de la balance américaine des capitaux (90.7 milliards de dollars contre un consensus à 17.7 milliards) et l’indice manufacturier Empire State ressorti à 12.1 contre une anticipation à 3.1 n’y auront rien changé. Mardi, le recul de l’indice des prix à la production n’a pas affecté les marchés, ceux-ci avaient en effet intégré les réductions de coûts lors de la publication des gains de productivité et des baisses de salaires la semaine dernière. Durant le reste de la semaine, l’actualité économique a été plutôt favorable, à l’exception des chiffres hebdomadaires du chômage. Tout comme dans la région de New-York, l’indice manufacturier de Philadelphie est ressorti bien meilleur que prévu. En ce qui concerne l’immobilier, les permis de construire sont sortis dans le consensus, même si dans le même temps on apprend que le taux de défaut sur les remboursements d’emprunt hypothécaire s’élève à 10% aux Etats-Unis.

En l’absence d’actualité économique déterminante en Europe, c’est grâce à ces annonces américaines que le CAC40 a pu passer en fin de semaine la barre des 3500 points et ne pas seulement subir les fluctuations asiatiques. Bien sûr lundi, le CAC40 faisait encore les frais de l’indice Michigan et chutait à 3419 points, après une incursion sous les 3400 points. Mardi le sentiment économique ZEW mesuré en Allemagne et en Europe a en partie permis au CAC40 de rebondir. La chute des marchés asiatiques mercredi l’a fait ouvrir en très forte baisse, néanmoins il aura limité les pertes en clôturant quasiment à l’équilibre, grâce notamment à la confiance des investisseurs, ou plutôt d’un investisseur en particulier : Warren Buffet a effet déclaré que l’économie américaine n’était plus en danger. Jeudi, l’indice parisien a profité du rebond en Asie pour s’adjuger 1.5% et clôturer de nouveau au-dessus des 3500 points alors qu’il avait quitté ce niveau depuis une semaine exactement. Vendredi matin, le CAC40 profitait des excellents indices PMI manufacturier et des services en France, en Allemagne et en Europe et cotait à 3550 points à 12h00. A la même heure, l’indice phare de la place de Paris progressait de 1.30% sur la semaine.

Ailleurs en Europe, le Dax a aussi été globalement haussier. Seulement, mercredi, le Dax a reculé sur la baisse des marchés asiatiques, affecté aussi par un recul des prix à la production en Allemagne et par le solde de la balance courante européenne, largement expliqué par l’économie allemande, chiffré à -5.3 milliards d’euro contre un consensus à -1.7 milliards. Ce jour-là, alors que le CAC40 finissait à l’équilibre, le Dax cédait 0.36%. Finalement, l’indice de Francfort progresse de 0.89% sur la semaine.

Tiré vers le haut grâce à l’indice des prix à la consommation et aux ventes de détails meilleurs que prévu en Angleterre, le Footsie progresse de 1.50% sur la semaine. L’indice londonien ne fait pas les frais des déclarations du gouverneur de la Banque d’Angleterre qui a annoncé qu’il aurait préféré un plan de relance encore plus massif.

Aux Etats-Unis, le Dow Jones s’est également repris après avoir fortement chuté lundi et mardi. Les stocks de pétroles, ressortis en forte baisse mercredi, ont notamment favorisé les valeurs pétrolières de l’indice. Avant la séance du vendredi, le Dow Jones progressait de 0.31%. Le Nasdaq s’est également repris en milieu de semaine et après quatre jours de cotation, il gagnait 0.19% et se rapprochait des 2000 points qu’il avait abandonnés lundi. Par ailleurs, on note que jeudi, le S&P a de nouveau clôturé au dessus des 1000 points.

Au Japon, les investisseurs n’ont pas été convaincus par le retour de la croissance de l’économie nippone (PIB : +0.9%). Ils ont été davantage attentifs aux évènements sur les autres marchés asiatiques, puisque inquiétés par une bulle sur les actifs chinois. Les fortes craintes ont eu raison de la progression de l’indice japonais, qui recule de 3.39% sur la semaine. On note également que la fin de la prime à la casse aux Etats-Unis a affecté les constructeurs automobiles nippons.

Sur le Forex, le dollar U.S a perdu du terrain face à l’euro cette semaine, grâce notamment au rebond des marchés actions et des matières premières. Certaines nouvelles économiques positives publiées aux Etats-Unis et en Europe ont permis le retour de l’appétit pour le risque sur les marchés.

Vendredi dernier, le cours EUR/USD s’était fortement déprécié, suite à la publication de l’indice Michigan ressorti en baisse à contre attendu. De ce fait, l’EUR/USD passait des 1.43$ à 1.4150$ sur la journée. Malgré cet important repli, l’euro a pu rebondir sur les 1.4050$ lundi avec l’annonce de la balance commerciale européenne à +1 € milliard en juin contre +0.8 € milliard le mois précédent.

Mardi, les indices boursiers reprenaient des couleurs grâce notamment à l’annonce du très attendu ZEW. Alors que des nouvelles plus décevantes concernant le secteur de la construction ont été publiées aux Etats-Unis dans l’après-midi, l’EUR/USD poursuivait son trend haussier vers les 1.4150$, et a même atteint sa résistance à 1.4170$ dans la nuit de mardi à mercredi. Le cours GBP/USD s’appréciait également passant d’une cotation de 1.6330$ vers les 1.66$, soit une hausse de 150 pips mardi avec la publication de l’indice des prix à la consommation à 1.8% contre 1.5% attendu. Le sterling s’appréciait aussi fortement mardi face à l’euro. En effet, le cours EUR/GBP a chuté de 100 pips à un plus bas de la semaine à 0.8520$.

Mercredi la journée aura été faste pour la monnaie unique, grâce aux bonnes performances des marchés actions et des matières premières. Malgré le repli des devises dites risquées mercredi matin, en raison du fort recul des marchés asiatiques, l’euro est reparti à la hausse avec l’ouverture de Wall Street. En effet dès l’ouverture des marchés américains, les investisseurs accueillaient avec joie les déclarations de Warren Buffett. De plus, les marchés internationaux ont aussi pu profiter de rebond du cours du baril de pétrole, suite à l’annonce d’une réduction des stocks de pétrole aux Etats-Unis. L’envolée du cours du pétrole a provoqué la baisse du billet vert. Ainsi, l’EUR/USD s’appréciait vers un plus haut à 1.4265$. Après un test à son niveau plus bas de la semaine à 132.20¥, l’EUR/JPY s’est nettement repris et est venu tester les 134.50¥. Le GBP/USD rebondissait d’en-dessous des 1.64$ pour atteindre les 1.6570$, l’USD/CHF chutait également de 1.0775 CHF à 1.0630 CHF. Enfin, le dollar perdait aussi du terrain face au ¥en, passant sous son point pivot à 94.75¥ en direction de son support majeur à 93.80¥.

Jeudi, la volatilité était présente sur le Forex. Tout d’abord en Grande-Bretagne, la livre sterling cédait du terrain face au dollar U.S suite à la publication de l’emprunt net du secteur public britannique à 8 milliards de livres contre 300 millions de livres attendus. Par ailleurs, les marchés se sont aussi réjouis lors de la publication des indicateurs avancés aux Etats-Unis du Conference Board, préfigurant l’évolution de l’économie américaine dans les six prochains mois sont ressortis en hausse de 0.6% pour le quatrième mois consécutif. Cela a permis à l’EUR/USD de se consolider, et d’aller tester 1.4270$, alors que la paire se négociait à 1.4235$ mercredi soir. L’USD passait d’une cotation de 93.90¥ mercredi soir à 94.10¥ grâce en partie au fort rebond des marchés actions en Asie.

L’EUR/GBP a aussi rebondi sur son support à 0.8580£ vers les 0.8640£. La livre sterling se repliait aussi face au dollar en direction des 1.6450$. En effet, l’annonce de l’emprunt net britannique ressorti très au-delà des anticipations fixées ultérieurement à 200 millions, a révélé que la conjoncture de l’économie britannique était toujours critique. La mauvaise santé des finances publiques anglaises laisse entrevoir des prochaines augmentations d’impôts par le gouvernement britannique, et de prochaines mesures monétaires par la Banque d’Angleterre. On note qu’après cinq mois de hausse rapide vers un plus haut de l’année à 1.70$, la livre sterling a subi l’une des plus fortes contractions sur le marché du Forex depuis deux semaines.

Vendredi, les marchés européens terminaient la semaine en nette hausse, grâce à la publication de très bons indicateurs européens. En effet, l’EUR/USD passait enfin au-dessus de la barre des 1.43$ suite à la publication de l’indice PMI du secteur manufacturier à 47.9 an août contre 46.3 le mois précédent. L’EUR/USD s’échange actuellement à 1.4330$. Le dollar U.S poursuit son rally baissier vers son niveau plus bas de l’année à 1.06CHF.

Trade de la semaine : Long CAC40

L’indice parisien a fini en hausse pour la sixième semaine consécutive. Après avoir stabilisé la semaine dernière, l’indice s’est bien repris ces derniers jours. De nombreuses nouvelles encourageantes énoncées précédemment nous permettent de croire à une poursuite de la phase haussière des indices internationaux ; à l’image du SP500 qui est en train de casser la barre symbolique des 1000 points. Ce matin, les PMI du secteur manufacturier et des services en France, sortis meilleurs que prévus ont rassuré les gérants français qui continuent de se placer à l’achat sur le marché. On achète donc l’indice sous les 3550 points avec pour objectif premier la résistance des 3608 points. Le second objectif est à 3712 points. Stop à 3520 points.