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mardi 8 septembre 2009

croissance de 0,3% au 3e trimestre

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La Banque de France a relevé son estimation de croissance au troisième trimestre et table désormais sur une hausse de 0,3% du produit intérieur brut, comme au deuxième trimestre.

Il y a un mois, la BdF tablait sur une stabilité du PIB au troisième trimestre mais il a été annoncé depuis plusieurs indicateurs positifs, notamment une croissance inattendue de 0,3% en avril-juin, et l'enquête d'août de la BdF, diffusée mardi, confirme l'amélioration de la conjoncture.

Elle est d'autant bienvenue que l'Insee n'effectue pas son enquête de conjoncture dans l'industrie au mois d'août.

"En l'absence de l'enquête de l'Insee, c'est une confirmation importante de la vigueur affichée par les indices PMI", observe Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas.

L'enquête PMI réalisée par l'institut privé Markit a montré que l'industrie avait renoué avec la croissance en août tandis que le secteur des services s'en était rapproché (plus de détails et ).

Dominique Barbet n'exclut d'ailleurs pas une croissance supérieure à 0,3% au troisième trimestre, compte tenu de la nécessité de reconstituer les stocks, mais il reste prudent sur la suite.

"La demande finale reste une source d'inquiétude à moyen terme. Le détail de l'enquête montre que l'amélioration de l'indicateur du climat des affaires est due à la hausse de la production passée, alors que les perspectives se sont détériorées tant pour l'industrie que les services", souligne-t-il.

Jean-Louis Mourier, chez Aurel BGC, affiche la même prudence.

"L'enquête de la Banque de France n'apporte pas grand chose de nouveau mais elle fait partie des éléments qui viennent conforter le scénario qui s'est installé d'une fin de récession plus rapide que prévu. Cela dit il ne faut pas s'emballer, on n'est pas parti sur une reprise très forte", dit-il.

AMÉLIORATION RÉELLE MAIS FRAGILE

Le Fonds monétaire international et l'OCDE viennent de revoir à la hausse leurs prévisions de croissance mondiale et la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, s'est montrée assez confiante pour le troisième trimestre dans un entretien accordé à Reuters la semaine dernière .

"Que ce soient les institutions internationales comme le FMI ou l'OCDE, les banques centrales, la plupart des gouvernements et les économistes du secteur privé, globalement tout le monde est d'accord sur le même scénario de reprise plus précoce mais faible avec toujours des risques qui persistent", constate Jean-Louis Mourier.

"L'amélioration des conditions de financement sur les marchés est réelle mais reste fragile, on est loin d'être revenu à la normale et les taux de défaut des entreprises et des ménages vont continuer à augmenter ces prochains mois", ajoute-t-il.

Dans une étude publiée lundi soir, l'assureur crédit Euler Hermes Sfac prévoit une hausse de 20% des défaillances d'entreprises cette année en France, avec une forte poussée à l'automne .

L'indicateur du climat des affaires calculé par la Banque de France a poursuivi sa remontée à 89 en août dans l'industrie, après 87 en juillet, et il a progressé d'un point dans les services, à 81.

Bien que supérieurs à leurs plus bas respectifs (68 et 77), ils restent loin de leur moyenne de longue période qui est 100.

L'activité dans l'industrie est restée stable dans l'ensemble en août par rapport à juillet, tandis qu'elle a légèrement augmenté dans les services, selon la BdF.

Dans l'industrie, le taux d'utilisation des capacités est resté bas à 70,7%, comme en juillet, et l'activité devrait rester stable à court terme. Dans les services, les effectifs restent orientés à la baisse et "les prévisions n'indiquent pas de variation significative de l'activité au cours des prochains mois", conclut la banque centrale.

Véronique Tison, édité par Gérard Bon

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