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mardi 4 août 2009

les signes durables d'une reprise

Le mois de juillet a été faste. Les principales places boursières ont bouclé leur meilleur mois depuis le début de la crise. Les investisseurs ont salué une salve de résultats meilleurs qu'attendu. Leur attention se tourne aujourd'hui vers les chiffres de l'emploi et de la consommation.

Le généreux plan de relance américain a redonné l'appétit aux investisseurs. Rassurés par une salve de résultats trimestriels meilleurs qu'attendu, ceux-ci ont porté la ­plupart des grands indices boursiers à des rythmes record en juillet, si bien que le mois qui vient de s'achever pourrait rester dans les annales comme celui du grand retour de l'optimisme sur les marchés actions. A New York, le Dow Jones a terminé le mois à 9.171,61 points, soit un bond de 10,75 % par rapport à juin. Pour égaler cette performance, il faut remonter à octobre 2002. En quatre semaines, l'indice composite Nasdaq a décollé de 7,2 %, pour atterrir à 1.978,50 points. Le S&P 500 a augmenté de 6,9 % sur la même période. Plus tempéré mais tout aussi significatif, le Nikkei 225 a progressé de 4,2 % en juillet, sa plus belle embellie en près de neuf mois, et a clôturé le 31 juillet à 10.356,83 points. Le CAC 40 n'a pas été en reste, puisque l'indice vedette de la place parisienne s'est adjugé 6,5 % de hausse en un mois pour s'établir à 3.426,27 points vendredi soir. Le même enthousiasme a emporté le marché des matières premières, avec un cuivre à son plus haut en dix mois sur le London Metal Exchange (LME) et un baril de pétrole proche des 71 dollars à New York.

L'immobilier en hausse

Confirmant les espoirs d'un retour prochain de la croissance, le Bureau d'analyse économique aux Etats-Unis a publié en fin de semaine un PIB trimestriel en recul de 1 % en rythme annuel, un résultat moins mauvais que prévu et un signe fort que la récession commence à relâcher sa brutale étreinte. Les ventes de logements, plus nombreuses que prévu, allaient dans le sens d'une reprise de l'activité dans l'immobilier, premier des secteurs touchés par la crise. Toute la question aujourd'hui est de savoir si les bons chiffres publiés par les grandes entreprises et institutions financières ces dernières semaines seront relayés à court terme par la demande. Rien n'est moins sûr. Proche des 10 %, le taux de chômage est loin d'avoir entamé sa décrue aux Etats-Unis. A ce titre, le rapport sur l'emploi publié ce vendredi par le département du Travail américain sera regardé avec une particulière attention, soulignent les économistes de Natixis. Il donnera des indications cruciales quant à l'état de frilosité des entreprises sur le front des embauches. Sur le versant européen, les investisseurs écouteront avec intérêt le discours de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE). Le consensus des analystes table sur un maintien des taux directeurs à 1 %. Dans l'attente de ces données, les investisseurs pourraient bien être tentés par les prises de bénéfice. L'ampleur des gains plaide pour cette thèse, avancent plusieurs analystes. " Il va de soi que le marché corrigera, lance Robert Hagstrom, gestionnaire de portefeuille chez Legg Mason Capital Management. Toutefois, l'amélioration des fondamentaux, conjuguée à l'abondance des volants de liquidités, devrait permettre de limiter les corrections dans une fourchette comprise entre - 10 % et - 15 %. "Parmi les premiers concernés, le S&P 500, proche aujourd'hui de la barre psychologique des 1.000 points.

Un enthousiasme fragile

L'évolution de l'indice dépendra en partie des résultats attendus cette semaine. Un peu moins d'un tiers des sociétés du S&P 500 n'ont pas encore publié leurs trimestriels. La fragilité de l'enthousiasme des marchés a trouvé sa meilleure illustration dans les forts mouvements qu'ont connus les places chinoises en milieu de semaine dernière. Le régulateur bancaire de l'empire du Milieu avait fait part de son intention de restreindre les conditions d'octroi de prêts pour limiter les risques de spéculation, provoquant la soudaine chute des principaux indices de référence de Shenzhen de Shanghai. La banque centrale chinoise s'est trouvée dans l'obligation d'intervenir en réaffirmant qu'elle conserverait une politique monétaire accommodante sur la seconde moitié de l'année.

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