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jeudi 30 juillet 2009

la Banque Centrale mauritanienne

Le Jackpot du gouverneur de la Banque Centrale mauritanienne
Les transitions entre deux pouvoirs, c’est connu sont le moment propice pour effectuer en catimini toutes les opérations qui en d’autres circonstances ne seraient pas passées. C’est ce qui semble être le cas d’un certain train de mesure que l’actuel gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie serait sur le point de faire adopter par le Conseil de Politique Monétaire de la Banque Centrale. Pourquoi alors que pendant de longs mois, il l’a superbement ignoré, le Gouverneur Sidaty Ould Benhmeida, découvre subitement l’existence de cette structure ? Pourquoi la convoquer précipitamment quelques jours avant l’investiture du président élu ?


Rappelons que le Conseil de Politique Monétaire est composé de : Mohamed Ould Nani, Mati Mint Hamadi, Sidi Mohamed Ould Biyé, Mohamed Sidiya Oul Mohamed Khaled et Ba Yahya Bocar

D’après nos sources, le gouverneur a tout simplement l’intention de proposer à ce conseil d’accorder un agrément à un établissement (FMC) dont, c’est peut être un hasard, il est l’un des principaux actionnaires.

Avec cet agrément cet établissement sera autorisé à lever les créances bancaires et à accorder des crédits à court terme, en somme une banque qui en a tous les avantages et aucun des inconvénients.



On le sait, les critères d’agrément pour les banques sont assez corsés. Le Conseil de Politique Monétaire avait arrêté les grandes lignes d’une procédure qui divise les critères en deux catégories : des critères obligatoires et des critères d’appréciation de la demande d’agrément.

Ainsi pour les critères obligatoires il y a notamment

La réalisation d’un plan d’affaire, sur 5 ans, en adéquation avec les objectifs du développement économique du pays ; La constitution d’un capital minimum de six milliards d’Ouguiyas. Ce capital doit être intégralement versé dans un compte à la Banque Centrale de Mauritanie et libéré en une seule fois avant l’entrée en activité de la banque ;Justifier de l’origine licite des fonds apportés ; Le versement d’une prime destinée à alimenter le fonds de garantie des dépôts des banques.

Voilà donc un gouverneur de la Banque Centrale qui se prépare un parachute douillet au terme d’une carrière chaotique qui devrait voir son terme en Décembre prochain où il devrait faire valoir ses droits à la retraite. A son arrivée la BCM qui venait d’acheter deux véhicules 4X4 lui proposa d’en prendre un, il refusa et exigea qu’on lui achète un VX 8, sans doute pour le garder après cette retraite.

Mieux encore le gouverneur Sidaty Ould Benhemeida partira après avoir réalisé une plus value substantielle en profitant de sa position privilégiée pour réaliser une opération sur les devises dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle est entachée d’irrégularité et de délits d’initié.

En effet, une banque marocaine qui voulait s’installer en Mauritanie n’avait proposé que 700 000 euros pour l’achat de la villa de Sidaty Ould Benhmeida. Quelques semaines plus tard, le 6 Novembre exactement, Ould Benhemeida est nommé gouverneur de la banque centrale et l’opération est mystérieusement conclue pour la somme d’un million d’euros. Le 9 Novembre il rencontre son prédécesseur pour arrêter la date de passation au 10 novembre. Le 11 Novembre, la première note de service qu’il signe ouvre un compte en Euro à la Banque centrale au nom de Sidaty Ould Benhemeida. De l’avis de tous les connaisseurs c’est la première fois qu’un compte en devise est ouvert par un particulier à la BCM. Evidemment le signal est fort celui qui est en charge de la défense de la monnaie nationale, ne lui fait guère confiance. Il préfère garder son pactole en devises étrangères. Entre le 27/11 et 11/12/2008 sont versés successivement sur le compte 700 000 et 300 000 euros. A cette date le cours de l’euro oscille entre 328 et 329 ouguiyas. Entre le 28/12 et le 19/5/2009 il en vend par vagues successives 100 000, 200 000, 400 000 et 300 000 euros pour un prix moyen de 360 ouguiyas pour un euro. Au total le gain réalisé sur cette spéculation est de 25 888 000 UM. Ces deux opérations montrent que la réputation « d’intégrité » du gouverneur est surfaite. Par ailleurs la plus part des observateurs font porter l’essentiel de la crise économique et financière que vit actuellement le pays à l’attitude du gouverneur de la BCM. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à le qualifier de cinquième colonne, chargée de semer la zizanie dans le camps qui l’a enfanté. Sinon comment peut on expliquer que malgré les accords de Dakar et l’engagement de la communauté internationale il ait bloqué jusqu’au bout les fonds de la CENI, menaçant de faire capoter tout le processus. Quel responsable, surtout à la veille d’un scrutin crucial bloquerait les pensions des retraités et des veuves ? Autant d’actes qui sont jugés aujourd’hui à posteriori comme de véritables coups de poignards dans le dos du général Aziz qui pourtant l’a tiré des oubliettes pour le replacer au devant de la scène. Evidemment cela ne fait que confirmer l’autre réputation de l’homme celle de celui qui tire un malin plaisir à faire du mal autour de lui et de préférence à ceux qui lui ont fait du bien. Alors les membres du Conseil de politique monétaires suivront ils le gouverneur dans ces magouilles ou bien se dresseront ils devant ces velléités incongrues, les tous prochains jours nous le diront.

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