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vendredi 31 juillet 2009

chute historique des prix

En juillet, les prix à la consommation ont baissé de 0,6% en rythme annuel. Le taux de chômage a grimpé à 9,4% en juin, son plus haut niveau depuis mai 1999, contre 9,3% en mai.

Bloomberg
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En un an, l'inflation dans la zone euro aura atteint un sommet - 4,1% en juillet 2008 - et un plus bas historique. Selon les données publiées par Eurostat, en effet, les prix à la consommation ont baissé de 0,6% en juillet, après déjà un repli de 0,1% en juin, le premier depuis la création de la zone euro en 1999.

Cette baisse des prix est imputable à la récession. Le ralentissement économique a notamment provoqué le repli des prix de l'énergie à partir d'août 2008, entraînant dans leur sillage l'indice des prix à la consommation.

Mais le repli devrait être de courte durée. Pas plus de quelques mois, juge la Banque centrale européenne (BCE). En fait tant que les fameux effets de base liés aux prix du pétrole continueront à exercer des pressions à la baisse sur l'inflation. Les économistes dans l'ensemble jugent que les prix devraient rebondir au dernier trimestre 2009 lorsque les effets de base agiront en sens inverse. La plupart écarte donc tout risque de déflation - un recul généralisé et prolongé des prix très néfaste pour l'économie - la remontée des prix de l'énergie et le lent redémarrage de l'activité devant en prémunir l'économie européenne.

Toutefois, le Fonds monétaire international (FMI), est plus nuancé. Dans son rapport annuel sur la zone euro, l'organisation n'exclut pas "un faible risque de déflation", si la récession continue et si la situation sur le marché de l'emploi s'aggrave pour une période plus longue que prévu. Dans ce contexte, les regards vont se tourner à la rentrée vers la BCE qui, en mai dernier, avait ramené son principal taux directeur à 1%. Jusqu'ici, elle s'est montrée clairement réticente à assouplir encore sa politique monétaire sauf à ce que les risques de déflation se matérialisent.

Pour l'instant, les signes d'amélioration sur le front de l'emploi ne sont pas légion. Eurostat a également annoncé une nouvelle hausse du taux de chômage dans la zone euro, à 9,4% en juin, après 9,3% en mai. Un niveau sans précédent depuis dix ans, avec près de 15 millions de personnes sans emploi. Précisément, le nombre de chômeurs a progressé de 158.000 pour arriver à un total de 14,896 millions de personnes. Dans l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage a atteint 8,9% en juin, son plus haut niveau depuis juin 2005. En France, Eurostat fait état d'un taux de chômage de 9,4% en juin contre 9,3% le mois précédent. Au sein de l'Union, c'est en Espagne que le taux de chômage est le plus élevé, à 18,1%, devant la Lettonie (17,2%).

Néanmoins, les économistes étaient plus pessimistes et tablaient en moyenne sur un taux de chômage de 9,7% en zone euro. Il est vrai qu'Eurostat avait initialement donné pour le mois de mai un taux de chômage de 9,5%, révisé aujourd'hui à 9,3%.

Malheureusement, cette dégradation devrait se poursuivre. De nombreux experts évaluent le taux de chômage à 11% d'ici à la fin de l'année et pourrait atteindre un pic de 12% en 2010, en raison notamment du décalage entre la baisse d'activité économique et ses effets sur l'emploi.

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