Day Trading Mastery Course Information

lundi 31 août 2009

le sentiment d’être ailleurs

WwW.coursforex.blogspot.com

Particulièrement critique, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, ne cache pas sa lassitude devant "la gauche qui n'arrive pas à se relever", une "gauche (qui) donne le spectacle d'un débat politicien".

Pour lui, une seule question compte: "Oui ou non, sommes-nous pour la constitution d'un projet à gauche ?". Et de stigmatiser une alliance PS-MoDem dont la gauche "ne se relèverait pas".

Ensuite, les primaires, "c'est le chemin de la défaite à gauche".

Vous êtes à Vieux-Boucau pour l'université d'été du Parti communiste, et vous venez de vous exprimer aujourd'hui (NDLR : hier samedi) à La Rochelle lors d'un débat avec les socialistes. Pour dire quoi à vos partenaires de gauche ?

Olivier Dartigolles. Il s'agissait du seul débat de l'université d'été du PS qui rassemblait toutes les formations de gauche, et il portait sur la sortie de crise. Il existe aujourd'hui une forme de consensus sur le rôle de l'État et la question des politiques fiscales. L'accord est en revanche beaucoup plus difficile à trouver sur l'Europe, notamment la Banque centrale européenne, ou l'articulation des questions écologiques et sociales. Il faut maintenant se mettre en ordre de marche pour pointer ces convergences, et non pas se préoccuper de primaires.

Vous êtes hostile à des primaires à gauche ?

Poser cette question aujourd'hui et de cette manière, sans le moindre processus de discussion des contenus avec toutes les formations de gauche, cela donne un spectacle préoccupant, à côté des réalités quotidiennes des Français. Si la gauche se présente dans un tel état d'impréparation, nous n'irons pas loin.

Faire l'union de la gauche ne vous paraît pas important ?
Bien entendu, mais pas dans n'importe quelles conditions. Sarkozy s'est remis à courir, occupe le terrain, joue la petite musique de la sortie de crise, et pendant ce temps la gauche donne le sentiment d'être ailleurs. Le Parti socialiste semble se replier sur des débats d'alliances, des questions politiciennes, au moment où il faudrait élaborer un véritable projet, au lieu d'essayer de savoir qui sera candidat en 2012.

Les primaires ont pourtant fonctionné en Italie ?

Au départ oui, mais la gauche y est laminée aujourd'hui. C'était une illusion, une alliance vide, qui doit faire réfléchir le PS sur le danger de s'allier au Modem. Le contenu d'un projet est essentiel. Il faut avoir la volonté de répondre aux inquiétudes des Français avec des propositions de gauche, un grand projet d'avenir, et ne pas remettre ces questions à plus tard. Cette tentation existe toujours. Du coup, la droite a toujours la main dans la bataille idéologique.

Aux régionales, partirez-vous aux côtés du Parti socialiste avec Alain Rousset en Aquitaine ou Ségolène Royal en Poitou-Charentes ?

Il faut que l'on rencontre l'ensemble des partenaires de gauche, que l'on ait des discussions sur les grandes priorités face à la crise. Nous nous adresserons à toutes les formations de gauche, et nous souhaitons rassembler dès le premier tour. Et je parle de la gauche, pas de personnalités d'ouverture ou du Modem. Pour l'instant, Alain Rousset en Aquitaine, par exemple, ne s'est pas exprimé publiquement sur sa conception du rassemblement.

Vous savez bien que les discussions porteront aussi et surtout sur le nombre de places éligibles...

Si le compte n'y est pas dans les propositions et le rassemblement, nous prendrons nos responsabilités. Sur cette question, le Parti communiste ne cherche pas des places, mais à porter un projet de gauche.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

,,