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mardi 11 août 2009

Wall Street :la réunion de la Fed

NEW YORK — La Bourse de New York creusait ses pertes mardi à la mi-séance, les investisseurs prenant des bénéfices, notamment sur les valeurs financières, en attendant la réunion de la banque centrale américaine: le Dow Jones perdait 1,08% et le Nasdaq 1,31%.

Vers 16H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average cédait 100,96 points à 9.236,99 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 26,14 points à 1.966,10 points.

L'indice Standard & Poor's 500, à la composition plus large, lâchait 1,29% (13,04 points) à 994,06 points.

Lundi, la place new-yorkaise avait fini en légère baisse, pénalisée par des prises de bénéfices après quatre semaines de progression: le Dow Jones avait perdu 0,34%, le Nasdaq 0,40% et le S&P 500 0,33%.

"Le marché était beaucoup monté sur les dernières semaines, et on a donc des prises de bénéfices dans le calme, faute de catalyseur important", a observé Art Hogan, de la banque Jefferies, soulignant que les volumes d'échanges restaient "anémiques".

Les indices de Wall Street ont bondi d'environ 15% sur les quatre dernières semaines, progression qui a porté le Dow Jones à son plus haut niveau depuis début novembre.

"Le marché attend de voir ce que va faire la Fed (Réserve fédérale américaine, ndlr) demain", a-t-il ajouté.

La banque centrale entame mardi une réunion de deux jours. Elle devrait laisser son taux directeur proche de zéro, mais les investisseurs s'interrogent sur le ton qu'elle adoptera dans son communiqué.

En attendant, le marché, qui a atteint à la fin de semaine dernière des niveaux plus vus depuis début novembre, s'accorde une pause, manquant de carburant pour aller plus loin.

Côté indicateurs, la productivité des entreprises américaines a connu au deuxième trimestre ses plus forts gains depuis le troisième trimestre 2003 (+6,4% en rythme annuel par rapport au trimestre précédent).

Mais cette statistique n'a pas suffi à faire monter les indices boursiers. Elle a progressé "parce que les heures travaillées ont été réduites encore plus fortement que la production, ce qui montre que les sociétés s'efforcent de faire plus avec moins", a jugé Patrick O'Hare, du site financier Briefing.com.

Les valeurs de l'énergie de l'industrie, sensibles à la conjoncture et recherchées ces dernières semaines, se repliaient, comme le fabricant d'engins de chantiers Caterpillar (-2,67%) ou le pétrolier Chevron (-1,33%). Même tendance pour les technologiques: le fabricant d'ordinateur IBM perdait 1,04% et le géant des logiciels Microsoft 0,94%.

La tendance frappait surtout le secteur financier, l'indice S&P des valeurs bancaires cédant 5,11%.

Le groupe de services financiers CIT, qui fait face à de lourdes difficultés financières, voyait son titre plonger de 20,28% à 1,18 dollar. Le spécialiste du financement des PME a reporté d'une semaine la transmission de ses résultats trimestriels au régulateur boursier (SEC).

Citigroup chutait de 7,11% à 3,66 dollars. Sept municipalités norvégiennes, quasi ruinées par l'effondrement des "subprimes", ont intenté un procès au groupe bancaire américain qui, selon elles, les a désinformées en leur vendant des produits à risques.

Bank of America lâchait 4,14% à 15,99 dollars. Un juge fédéral a reporté sa décision sur l'accord passé entre la SEC et la banque pour régler les poursuites engagées après "l'affaire des bonus" versés par Merrill Lynch.

L'opérateur Sprint Nextel chutait de 2,96% à 3,60 dollars après un abaissement de recommandation des analystes de Piper Jaffray. Le réhausseur de crédit MBIA, qui a subi le même traitement de la part des analystes de JPMorgan, plongeait de 17,02% à 5,12 dollars.

Le marché obligataire montait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 3,705% contre 3,771% lundi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,462% contre 4,526% la veille.

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